JO de Paris: les organisateurs peaufinent la cérémonie d'ouverture

Des soldats français patrouillent près de la Tour Eiffel à Paris le 21 juillet 2024, avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. (AFP)
Des soldats français patrouillent près de la Tour Eiffel à Paris le 21 juillet 2024, avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. (AFP)
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Publié le Lundi 22 juillet 2024

JO de Paris: les organisateurs peaufinent la cérémonie d'ouverture

  • Officiellement ouvert depuis jeudi, le Village se remplit petit à petit et compte déjà quelques 4.400 occupants
  • Une partie de la trentaine de sportifs russes et bélarusses qui concourront sous bannière neutre sont déjà arrivés, a fait savoir le comité d'organisation des JO

PARIS: A quatre jours de la cérémonie d'ouverture des JO sur la Seine, Emmanuel Macron visite lundi le Village olympique déjà à moitié rempli par des athlètes du monde entier tandis que les organisateurs peaufinent "la belle fête populaire" promise sur la Seine vendredi soir.

Après presque deux mois concentrés sur la situation politique, depuis les élections européennes jusqu'aux législatives qui ont secoué la France, Emmanuel Macron rechausse les baskets olympiques. Il ira voir la délégation française et encourager les sportifs, dont certains commencent la compétition dès mercredi.

Il sera accompagné de plusieurs membres du gouvernement, les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin et des JO Amélie Oudéa-Castéra, qui gèrent les JO au titre des "affaires courantes" de la France.

Officiellement ouvert depuis jeudi, le Village se remplit petit à petit et compte déjà quelques 4.400 occupants. Une partie de la trentaine de sportifs russes et bélarusses qui concourront sous bannière neutre sont déjà arrivés, a fait savoir le comité d'organisation des JO (Cojo).

Le covid, qui avait mis sous cloche les JO de Tokyo il y a trois ans, réapparaît timidement et les organisateurs restent rassurants. "On +monitore+ de très près ce virus avec les autorités sanitaires françaises", a fait savoir dimanche le président du comité d'organisation, Tony Estanguet, qui parle d'une "évolution à la baisse" des cas en France ces derniers jours.

La délégation française s'est testée avant d'entrer au Village. Le lavage régulier des mains et l'utilisation de masques si besoin est de mise. "Les équipes de Paris-2024 ont prévu de pouvoir activer les plans de contingence" alors que le village doit accueillir quelque 9.000 sportifs et près de 14.500 personnes au total.

Au programme présidentiel aussi lundi: une réception à l'Elysée pour les journalistes étrangers ainsi que l'ouverture de la session du Comité international olympique (CIO) à la fondation Louis-Vuitton. Le CIO doit dans les jours suivants se décider sur le dossier des JO d'hiver 2030 pré-attribués à la France, un dossier percuté par la dissolution et la crise politique.

« Sérénité »

Pendant ce temps-là, les préparatifs de la cérémonie d'ouverture sur la Seine se poursuivent, comme le déminage des bateaux qui paraderont vendredi soir. Derrière les barrières du périmètre de sécurité établi le long du fleuve, deux répétitions de la parade sont encore prévues lundi et mercredi pour les ultimes réglages, avant le grand jour, vendredi.

Le soleil et les prévisions météo des derniers jours ont décrispé les organisateurs qui se prenaient la tête entre les mains en juin devant la pluie. L'eau de la Seine n'était alors pas baignable et le débit du fleuve était monté à des pics inhabituels.

"Tous les indicateurs sont au vert en ce qui concerne la Seine", a rassuré Tony Estanguet dimanche depuis le centre de presse olympique situé porte Maillot où il a lancé un "Welcome to Paris" à la presse étrangère qui prenait ses quartiers."J'avoue, la pression monte", a-t-il reconnu lundi matin  sur RTL, assurant également que ses journées ces dernières semaines étaient vraiment "intenses". "C'est magique, franchement, de voir tout un pays qui se met à l'unisson pour réussir un grand coup", s'est-il félicité, assurant que la "magie" des JO allait opérer.

Le président d'Israël, Isaac Herzog, sera à Paris pour l'ouverture des JO, a annoncé son bureau dimanche.

"Toutes les délégations veulent défiler", a assuré Tony Estanguet, avec plusieurs milliers d'athlètes attendus pour la parade à l'exception des sportifs russes et bélarusses qui eux n'ont pas le droit de défiler. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a indiqué dimanche soir sur France 2 que l'ensemble des délégations israéliennes seront "intégralement protégées par la police française 24 heures sur 24", "y compris les arbitres".

Au passage, il a dit son "dégoût" de l'attitude du député Insoumis Thomas Portes, qui a estimé samedi que les "athlètes israéliens n'étaient pas les bienvenus aux Jeux olympiques de Paris" et appelé à la "mobilisation". "Il met une cible dans le dos à ces athlètes israéliens", a déploré le ministre de l'Intérieur.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.