Dans le Paris olympique, aller au musée en faisant du sport

Un visiteur regarde une affiche le jour de l'inauguration du nouveau musée "Libération de Paris, Musée du Général Leclerc et Jean Moulin", à Paris le 25 août 2019, dans le cadre des célébrations marquant le 75e anniversaire de la libération de la capitale française. (Photo: AFP)
Un visiteur regarde une affiche le jour de l'inauguration du nouveau musée "Libération de Paris, Musée du Général Leclerc et Jean Moulin", à Paris le 25 août 2019, dans le cadre des célébrations marquant le 75e anniversaire de la libération de la capitale française. (Photo: AFP)
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Publié le Jeudi 04 juillet 2024

Dans le Paris olympique, aller au musée en faisant du sport

  • A l'approche des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août), il n'est plus incompatible de venir au musée comme dans une salle de gym, baskets aux pieds, gourde à la main et sac au dos et de s'entraîner au milieu d’œuvres d'art
  • Donner le goût de "bouger et d'ouvrir l’œil" à des publics pas forcément acquis aux musées pourraient les inciter à revenir dans ces établissements, gratuits, veut croire la responsable

PARIS: "Il y a vingt ans, cela n'aurait pas été possible": les adeptes des cultures artistique et physique peuvent désormais marier leurs deux passions dans un seul et même lieu et faire de l'exercice dans plusieurs musées parisiens, en suivant des parcours proposés tout l'été.

A l'approche des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août), il n'est plus incompatible de venir au musée comme dans une salle de gym, baskets aux pieds, gourde à la main et sac au dos -  qu'on portera sur la poitrine pour ne pas bousculer les pièces exposées - et de s'entraîner au milieu d’œuvres d'art.

Paris Musées propose ainsi des marches culturelles et sportives jusqu'au 25 août. Sur deux parcours (centre, avec notamment le musée Carnavalet et la maison de Victor Hugo, et sud, dont le musée Zadkine et celui de la Libération), les participants pourront combiner découvertes muséales et exercices physiques.

"Connaissez-vous cet endroit ?". La guide et coach sportive Julie Pelloille, qui anime ces "marches sportives et culturelles", s'arrête devant l'entrée du musée Zadkine, dans l'ancien domicile et atelier d'Ossip Zadkine.

Né en 1888 à Vitebsk, aujourd'hui au Bélarus, installé à Paris au début du XXe siècle, l'artiste est considéré comme l'un des plus grands maîtres de la sculpture cubiste.

Julie Pelloille fait sa présentation avant d'entrer au jardin "parce qu'après, vous ne m'écouterez plus", subjugués par la beauté du lieu, beaucoup plus petit et moins connu que les Louvre, musée d'Orsay ou centre Pompidou, à l'image d'autres musées qui font partie de ce parcours.

- "pas une fracture" -

Après les sculptures de Zadkine célébrant les joyeux corps en mouvement avant la guerre, disloqués après 1945, place au "thrusters" pour les visiteurs. Cet exercice clé du crossfit, discipline très à la mode ces dernières années en France, consiste à enchaîner une flexion sur jambes (squat) et un développé, sollicitant de nombreux groupes musculaires.

Dans ce cadre artistique, le crossfit, une pratique sportive pluri-disciplinaire, généralement associé "aux gens très musclés" et qui pourrait sembler "inaccessible" apparaît comme "ludique" et "inclusif", estime Julie Pelloille.

C'est aussi vrai dans l'autre sens: on percevrait mieux les œuvres d'art après une marche dynamique et des exercices, ce qui constitue "la philosophie" de ce projet, ajoute-t-elle.

"Il n'y a pas une fracture ou une frontière étanche entre les sportifs et les pratiques de loisirs culturels", assure Frédérique Leseur, cheffe du service des publics chez Paris Musées, à l'origine de l'initiative.

Donner le goût de "bouger et d'ouvrir l’œil" à des publics pas forcément acquis aux musées pourraient les inciter à revenir dans ces établissements, gratuits, veut croire la responsable.

- "l'inattendu" -

Le parcours commence dans le musée de la Libération, où l'on descendra et remontera 100 marches pour s'échauffer et visiter un abri de défense passive transformé en salle d'état-major qui jouera un rôle décisif dans la Libération de Paris en 1944.

La directrice de l'établissement, Sylvie Zaidman, accueille cette "descente" sportive avec sourire. "Il y a 20 ans cela n'aurait pas été possible", confie-t-elle à l'AFP. "Aujourd'hui on est vraiment rentré dans une ère où la génération qui a vécu la Résistance s'est éteinte", souligne-t-elle.

Le musée "s'ouvre à tous les publics" et cherche à "raconter une histoire, insister sur les valeurs, parler de la liberté et de la privation de liberté" avec des moyens qui auraient pu paraître "décalés" comme des escape games ou des casques de réalité mixte pour "rencontrer" les Résistants.

"L'inattendu, c'est très important pour se renouveler", insiste Mme Zaidman.

La marche, censée être accessible pour le grand public, ne passera pas par les catacombes toutes proches afin de ne pas mettre mal à l'aise cardiaques et claustrophobes.

En revanche on travaillera sa posture en plein air, avant d'accélérer le pas pour passer au plus vite l'agitée et bruyante place de la gare Montparnasse et mieux apprécier le havre de paix du musée Bourdelle, à quelques encablures.

Au son de chants d'oiseaux, on travaillera l'équilibre et on se renforcera les mollets au pied de la sculpture de "Héraklès archer" d'Antoine Bourdelle montrant la beauté des muscles contractés, au milieu des hortensias.


Château d'Abu Arish : Une attraction pour les touristes et les passionnés d'histoire et d'architecture ancienne

Le château, dont certaines parties sont encore debout aujourd'hui, a été construit en briques d'argile brûlée. (SPA)
Le château, dont certaines parties sont encore debout aujourd'hui, a été construit en briques d'argile brûlée. (SPA)
Le château, dont certaines parties sont encore debout aujourd'hui, a été construit en briques d'argile brûlée. (SPA)
Le château, dont certaines parties sont encore debout aujourd'hui, a été construit en briques d'argile brûlée. (SPA)
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Le château, dont certaines parties sont encore debout aujourd'hui, a été construit en briques d'argile brûlée. (SPA)
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  • Situé à 33 kilomètres de la ville de Jazan, le château historique d'Abu Arish remonte à des centaines d'années
  • Le château est de forme carrée et mesure 40 mètres de côté. Il est soutenu par des tours circulaires situées à chaque coin. La partie supérieure de son mur extérieur contient des ouvertures utilisées pour l'observation

ABU ARISH : La province de Jazan abrite de nombreux châteaux historiques qui constituent un long héritage historique traversant les âges et un point de repère civilisationnel et touristique important dans la région.

Ils représentent l'identité, les valeurs et les traditions de la société, qui se reflètent dans les détails et l'architecture des bâtiments datant de plusieurs siècles. Ils contiennent des rochers, des colonnes, des poteries, des écrits, des inscriptions et des motifs décoratifs particuliers, en faisant des attractions touristiques pour les amoureux de la nature charmante et les passionnés du patrimoine humain.

Le château historique d'Abu Arish, situé à 33 kilomètres de la ville de Jazan, date de plusieurs centaines d'années. C'est un exemple éminent du riche patrimoine historique et civilisationnel de la région et l'une de ses attractions touristiques les plus importantes pour les visiteurs ainsi que pour les passionnés d'histoire et d'architecture ancienne.

Le château est de forme carrée et mesure 40 mètres de côté. Il est soutenu par des tours circulaires situées à chaque coin. La partie supérieure de son mur extérieur contient des ouvertures utilisées pour l'observation.

Le château, dont certaines parties sont encore debout aujourd'hui, a été construit en briques d'argile brûlée. Les matériaux de construction locaux ont été utilisés par des ouvriers qualifiés de la région pour construire les murs, les ouvertures, les tours et les arcs du château en briques d'argile brûlée, car c'était le style le plus courant dans les anciennes villes de la région.

Les colonnes utilisées pour la construction des tours circulaires étaient renforcées par des roches. Ces tours étaient utilisées pour les opérations de garde et les garnisons. Ce style était courant dans les châteaux situés le long de la côte de la mer Rouge.

De plus, des tiges de palmiers Doum ont été utilisées dans la construction des toits du château. Ces arbres sont largement répandus dans la région, en particulier dans la zone entourant la vallée de Jazan au sud.

Les motifs de décoration ont été peu utilisés dans ce château en raison de sa fonction principale, qui tendait à utiliser des caractéristiques architecturales et des décorations similaires à celles que l'on trouve dans les palais et les bâtiments résidentiels.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Justin Bieber chante à Bombay pour un somptueux gala prénuptial

Anant Ambani, fils du magnat milliardaire et président de Reliance Industries Mukesh Ambani (invisible), et sa fiancée Radhika Merchant posent pour une photo lors de leur cérémonie de Sangeet à Mumbai, le 5 juillet 2024. (Photo: AFP)
Anant Ambani, fils du magnat milliardaire et président de Reliance Industries Mukesh Ambani (invisible), et sa fiancée Radhika Merchant posent pour une photo lors de leur cérémonie de Sangeet à Mumbai, le 5 juillet 2024. (Photo: AFP)
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  • La star de la pop Justin Bieber s'est produit à Bombay devant un parterre de célébrités indiennes au cours de somptueuses festivités organisées pour le mariage du fils de l'homme le plus riche d'Asie
  • Depuis plusieurs mois, des fêtes grandioses sont organisées à l'approche du mariage du fils cadet de Mukesh Ambani, Anant, patron du conglomérat Reliance Industries, et sa fiancée Radhika Merchant qui doivent convoler lors d'une cérémonie hindoue

BOMBAY: La star de la pop Justin Bieber s'est produit à Bombay devant un parterre de célébrités indiennes au cours de somptueuses festivités organisées pour le mariage du fils de l'homme le plus riche d'Asie.

Depuis plusieurs mois, des fêtes grandioses sont organisées à l'approche du mariage du fils cadet de Mukesh Ambani, Anant, patron du conglomérat Reliance Industries, et sa fiancée Radhika Merchant qui doivent convoler lors d'une cérémonie hindoue de trois jours à Bombay mi-juillet.

Le Canadien qui est parvenu à la célébrité dans son adolescence, a été invité aux festivités, aux côtés de nombreuses stars internationales.

Arrivé par avion de Los Angeles, Justin Bieber a été photographié à l'aéroport de Bombay vendredi matin, portant un T-shirt rose oversize et un bob.

D'après des images de son concert de vendredi soir partagées sur les médias sociaux, il a interprété "Sorry", son tube de 2015, devant des centaines de VIP.

La star de Bollywood Salman Khan et l'ancien capitaine de l'équipe indienne de cricket M.S. Dhoni étaient au nombre des célébrités indiennes présentes.

Selon des médias indiens, Justin Bieber aurait été payé jusqu'à 10 millions de dollars pour cette performance.

Le mariage a déjà été précédé de deux grands évènements. En février les fiancés ont un donné gala de trois jours dans l'État du Gujarat, lors duquel Rihanna y a donné son premier concert depuis le Super Bowl de l'an dernier.

Des personnalités telles que Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, et Ivanka, la fille de l'ancien président américain Donald Trump, y assistaient.

En juin, le couple a embarqué pour une croisière de quatre jours en Méditerranée. Lors d'une escale, la chanteuse Katy Perry s'est produite à un bal masqué dans un château français à Cannes.

Les Backstreet Boys, le rappeur américain Pitbull et le ténor italien Andrea Bocelli ont également assuré le spectacle.

Anant Ambani, 67 ans, le président de Reliance Industries, est à la tête d'une fortune de plus de 113 milliards de dollars, ce qui en fait la 11e personne la plus riche du monde, selon le classement des milliardaires de Forbes.


Lancement du festival des fruits au Baljurashi d'Al-Baha

Une gamme de produits agricoles est proposée lors du deuxième festival du fruit à Al-Baha, dans le gouvernorat de Baljurashi. (SPA)
Une gamme de produits agricoles est proposée lors du deuxième festival du fruit à Al-Baha, dans le gouvernorat de Baljurashi. (SPA)
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  • Parmi les produits exposés figurent des fruits, du miel et d'autres produits ruraux et agricoles.
  • Cet événement a été l'occasion de promouvoir les produits de la région.

AL-BAHA : Une gamme de produits agricoles est proposée lors du deuxième festival des fruits à Al-Baha, dans le gouvernorat de Baljurashi.

Cet événement de trois jours est organisé par la branche régionale du ministère de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture, en coopération avec d'autres entités gouvernementales, des associations agricoles et la Commission des arts culinaires.

Parmi les produits exposés sur les 20 stands figurent des fruits, du miel et d'autres produits ruraux et agricoles.

Fahd bin Muftah Al-Zahrani, directeur général de la branche locale du ministère, a déclaré que l'événement était l'occasion de promouvoir les produits de la région.

Il comprend également des événements et des programmes visant à sensibiliser les agriculteurs aux bonnes pratiques agricoles qui peuvent les aider à maximiser leur production.

M. Al-Zahrani a déclaré que les festivals agricoles constituaient un élément clé du soutien apporté par le ministère aux agriculteurs et aux familles rurales, ainsi que de sa volonté d'améliorer les revenus et les conditions de vie, conformément à l'initiative Vision 2030.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com