Législatives: les Français votent massivement pour un scrutin historique

David Guiraud, député français et membre du groupe La France Insoumise (LFI) (Photo, AFP).
David Guiraud, député français et membre du groupe La France Insoumise (LFI) (Photo, AFP).
Des électeurs font la queue pour voter dans un bureau de vote à Saint-Pierre, dans l'archipel français de l'Atlantique Nord de Saint-Pierre-et-Miquelon, le 29 juin 2024 (Photo, AFP).
Des électeurs font la queue pour voter dans un bureau de vote à Saint-Pierre, dans l'archipel français de l'Atlantique Nord de Saint-Pierre-et-Miquelon, le 29 juin 2024 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 30 juin 2024

Législatives: les Français votent massivement pour un scrutin historique

  • Le pays semble saisi d'une grande fébrilité et une forte participation est attendue
  • Les enseignements du premier tour pourraient toutefois être difficiles à tirer, tant les inconnues sont nombreuses

PARIS: Les Français ont commencé à voter massivement dimanche en métropole pour le premier tour d'élections législatives qui pourrait avoir un caractère historique en ouvrant la voie à l'accession de l'extrême droite au pouvoir dans une semaine.

A 12H00, la participation s'élevait en France métropolitaine à 25,90%, en nette hausse par rapport aux 18,43% du premier tour des législatives de 2022. Au terme de la journée, elle devrait être largement supérieure aux 47,51% de 2022 et pourrait approcher voire dépasser les 67,9% de la dernière législative consécutive à une dissolution en 1997.

Preuve de cet engouement, plus de 2,7 millions de procurations ont été établies depuis le 10 juin, selon le ministère de l'Intérieur, un nombre quatre fois supérieur à celui d'il y a deux ans.

En outre-mer, où l'on vote beaucoup moins qu'en métropole, la participation a également progressé et de premiers résultats ont été publiés. Les députés sortants du groupe centriste Liot ou investis par le Nouveau Front populaire sont en tête en Guadeloupe et en Guyane. En Polynésie, le candidat autonomiste Moerani Frébault a annoncé son élection dès le premier tour et serait donc le premier des 577 nouveaux députés.

Dans les bureaux de vote, beaucoup d'électeurs témoignaient de leur anxiété et de leur fébrilité pour ces élections anticipées décidées, à la surprise générale, par Emmanuel Macron le 9 juin.

"Je ne reconnais plus mon pays. J'aimerais retrouver de la sérénité car depuis les élections européennes, tout a pris une ampleur inquiétante. Mais il faut continuer à se battre pour ce que l'on croit et ce que l'on veut pour la France", a affirmé à l'AFP Roxane Lebrun, 40 ans, à Bordeaux.

"Nous avons peur de l’avenir, c’est vraiment décisif, il y a des choix qu’on ne voudrait pas", a commenté Christiane, une retraitée de 73 ans qui a voté à Lyon.

A une soixantaine kilomètres de là, à Saint-Etienne, Christophe, un policier de 22 ans, déplore des élections qui risquent d'"encore plus diviser la population".

une campagne polarisée

De nombreuses personnalités politiques se sont rendues aux urnes dans la matinée. Le chef du gouvernement Gabriel Attal a voté à Vanves (Hauts-de-Seine), le président du RN Jordan Bardella à Garches (Hauts-de-Seine), l'ex-chef de l'Etat François Hollande à Tulle (Corrèze), l'ancien Premier ministre Edouard Philippe dans sa ville du Havre en Seine-Maritime, Eric Ciotti, qui s'est allié avec le RN, à Nice.

Les Français peuvent se rendre aux urnes jusqu'à 18H00 ou 20H00 dans les grandes villes, heure à laquelle se dessineront les premiers résultats de cette élection susceptible de bouleverser le paysage politique.

Incarné par le visage lisse de Jordan Bardella, 28 ans, le Rassemblement national caracole dans les sondages, qui le créditaient de 34 à 37% des intentions de vote, avec la perspective inédite d'obtenir une majorité relative ou absolue le 7 juillet, au soir du second tour.

Dans ces enquêtes d'opinion, à prendre avec précaution tant l'incertitude demeure élevée, le parti lepéniste devançait l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire, donnée entre 27,5 et 29%, et le camp présidentiel, relégué autour de 20 à 21% des intentions de vote.

Si Jordan Bardella entrait à Matignon, ce serait la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale qu'un gouvernement issu de l'extrême droite dirigerait la France. Le président du RN a toutefois prévenu qu'il n'accepterait le poste de Premier ministre que si son parti détient la majorité absolue.

Dans le cas contraire, le risque d'une Assemblée bloquée, sans possibilité d'alliance entre des camps très polarisés, est réel, un scénario qui plongerait la France dans l'inconnu.

Emmanuel Macron avait provoqué un séisme politique le 9 juin, en prononçant, à la surprise générale, après la déroute de son camp aux européennes, la dissolution de l'Assemblée nationale, un pari ultra risqué.

Malgré ses divergences en interne, la gauche était parvenue dans les jours suivants à ressusciter un accord de coalition. Mais les différends entre La France Insoumise et ses partenaires, sur le leadership contesté de Jean-Luc Mélenchon notamment, ont vite ressurgi et souvent parasité la campagne de ce Nouveau Front populaire.

Pendant ce temps, rien n'a semblé freiner la dynamique du Rassemblement national en campagne sur le pouvoir d'achat et contre l'immigration: ni le flou sur l'abrogation de la réforme des retraites d'Emmanuel Macron, ni les polémiques sur les binationaux, ou les propos sulfureux de certains candidats RN sur les réseaux sociaux.

Les enseignements du premier tour pourraient être difficiles à tirer, tant les inconnues sont nombreuses. A commencer par le nombre de triangulaires dimanche soir, attendu en très forte hausse là encore, et le nombre de désistements durant l'entre-deux tours, alors que la constitution d'un front républicain contre l'extrême droite ne cesse de se fissurer au fil des années.

«La plus grande clarté»

A gauche, écologistes, socialistes et communistes ont annoncé qu'ils se retireraient si un candidat est mieux placé pour faire barrage au RN. A La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon demande aux électeurs de ne pas donner de voix aux lepénistes, mais sans parler de désistements. Son parti devrait préciser dès dimanche soir sa position pour le second tour.

Mais c'est chez les macronistes que la pression est la plus forte. Emmanuel Macron a promis jeudi "la plus grande clarté" sur l'attitude à suivre, mais semblait jusqu'ici plutôt pencher pour un "ni RN, ni LFI", fustigé par la gauche et critiqué jusque dans son propre camp.

Lundi, il réunira le Premier ministre Gabriel Attal et les membres du gouvernement à l'Elysée, selon des sources ministérielles. Les questions des désistements et la stratégie face au Rassemblement national seront forcément au menu des discussions.


À Mayotte, après le cyclone Chido, fruits et légumes désertent les assiettes

Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
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  • Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien

Mtsangamouji, France: Bananes et maniocs à terre, c'est le garde-manger d'Abdou Abdillah qui s'est envolé le 14 décembre. Le cyclone Chido a ravagé sa petite parcelle située à Mtsangamouji, dans l'archipel français de Mayotte, ne lui laissant que des débris d'arbres et de plantes à déblayer.

"C'était pour nourrir mes enfants, ma mère", regrette le cultivateur de 58 ans en tronçonnant un cocotier tombé il y a un mois. Depuis Chido, les légumes et les fruits ont quitté son assiette. A la place, "on mange du riz et des frites", déplore-t-il.

La situation l'inquiète d'autant plus que le ramadan approche. Son début est prévu vers la fin du mois de février et il ne sait toujours pas ce que sa famille aura pour le foutari, le repas de rupture du jeûne.

Ousseni Aboubacar, qui cultive la parcelle voisine, partage la même inquiétude car la nourriture n'aura pas repoussé d'ici là. "Si nous avons de la pluie, il faudra attendre sept, huit mois", prévoit l'habitant de 54 ans.

Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien. Essentiellement vivrière, cette agriculture disséminée sur des milliers de petites parcelles familiales a été dévastée par le cyclone, qui a aussi ravagé de nombreuses habitations.

Sur une pente au bord d'un bidonville, Issouf Combo, 72 ans, porte des coups de chombo (machette) au sol. "Je replante du maïs", indique-t-il tout en mettant deux graines dans un trou.

Là où il y avait auparavant du manioc et des bananes, il n'y a plus que de la terre rouge semée de débris. Cette parcelle était la principale source de fruits et légumes de cet habitant de Mangajou.

Depuis Chido, Issouf Combo et sa famille font leurs courses au marché "mais ça coûte cher", précise son petit-fils de 17 ans, Nassem Madi.

- Prix en hausse -

Car sur les étals des marchés, les prix ont augmenté. Celui de Nini Irene, à Chirongui (sud), affiche le kilo d'oignons ou de clémentines à cinq euros, le kilo de pommes ou de poires à quatre: c'est un euro de plus qu'avant le cyclone.

La vendeuse de 27 ans, qui achète ses fruits et légumes à "des Africains" les faisant venir de l'extérieur de l'archipel, explique la hausse par la rareté nouvelle des cultures.

"On nous a donné des sacs de 20 kilos d'oignons. Avant Chido, c'était à 35 euros, et maintenant à 70 euros", explique-t-elle. Dans ses bacs, plus rien ne vient de Mayotte. Elle voit seulement de temps en temps des brèdes mafanes et des concombres locaux sur les stands de ses voisins.

Venu acheter des oignons, Archidine Velou arrive encore à trouver ce qu'il lui faut, sauf les bananes. "Nos aliments de base, c'est le manioc et les bananes, ça va être compliqué", dit l'homme de 32 ans en évoquant l'approche du ramadan, qui revient sur toutes les lèvres.

Un peu plus loin, Rouchoudata Boina s'inquiète surtout de ne plus trouver de brèdes mafanes, une plante très populaire dans la région.

Celles qui avaient survécu à Chido ont été éprouvées par la tempête tropicale Dikeledi, la semaine dernière, dit-elle. "Comment je vais faire avec mes enfants ?", questionne cette mère d'une fratrie de cinq dont l'alimentation, faute d'argent, se base désormais sur les féculents: pâtes le matin, pain l'après-midi, riz le soir.

Prévoyant la pénurie, la préfecture de Mayotte a pris le 23 décembre un arrêté assouplissant les règles d'importation de végétaux.

"Il y a un besoin important d'approvisionner Mayotte en produits frais", justifie auprès de l'AFP Patrick Garcia, chef du service alimentation à la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF). L'arrêté a engendré le renouvellement automatique pour six mois des permis d'importation de fruits et légumes.


Après la non-censure du PS, le gouvernement confiant pour le budget

Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
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  • Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget
  • "Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard

PARIS: Trêve hivernale pour François Bayrou ? Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget. Mais le PS réfute tout accord et martèle que la censure reste sur la table.

"Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard sur BFMTV-RMC, au lendemain du vote contre la censure du gouvernement d'une grande majorité du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

Cette décision longuement mûrie par le PS "est basée sur des engagements que le Premier ministre a pris, qui calent les éléments les plus importants du budget", a analysé le ministre. "Donc sur le budget, je pense, mais c'est au Parti socialiste d'exprimer son point de vue, que nous avons un accord", a détaillé Éric Lombard.

Bercy trop confiant ? La réponse n'a pas tardé: "Non, il n'y a évidemment aucun accord avec les socialistes sur le budget", a martelé sur X le chef des députés PS Boris Vallaud.

"Notre décision d'hier est une mise à l'épreuve de la négociation et consolide nos premières avancées. Le chemin est encore long jusqu'au budget, la censure est toujours sur la table", a-t-il ajouté.

La veille, dans l'hémicycle, le patron du PS Olivier Faure, qui a pris un risque en assumant la mue réformiste d'un parti allié avec La France insoumise depuis 2022, avait déjà prévenu que son parti restait "dans l'opposition", prêt à dégainer une motion de censure si les engagements n'étaient pas tenus.

Dans une interview à Libération, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet a précisé la ligne: "Le chemin est encore long jusqu’au budget" et le gouvernement sera "à chaque instant sous surveillance".

- "Relancer l'économie" -

En plus de la non-suppression de 4.000 postes dans l'Éducation, et de l'abandon du passage à trois jours de carence pour les fonctionnaires, les socialistes ont obtenu une négociation des partenaires sociaux sur la très controversée réforme des retraites de 2023.

Dans un cadre financier restreint, ils ont même arraché à la dernière minute l'engagement que le Parlement ait le dernier mot, même si l'accord trouvé entre les partenaires sociaux n'était que "partiel".

"Le fait qu'il y ait un budget qui soit en plus un budget où il n'y a pas de nouveaux impôts, va rassurer les entrepreneurs, va rassurer les chefs d'entreprise, va rassurer les artisans", d'autant plus que la BCE prévoit de poursuivre la baisse des taux, a souligné Eric Lombard.

Issu des rangs de la gauche, ce haut fonctionnaire est un ami personnel d'Olivier Faure. Et s'il a rencontré l'ensemble des groupes de gauche, sauf les Insoumis qui ont refusé, c'est bien avec les socialistes qu'il a été en contact permanent depuis dix jours.

Mais "si la copie finale n’est pas à la hauteur de nos attentes, qu’elle ne consacre pas plus de justice sociale, fiscale et écologique, affaiblit nos services publics (...) alors nous voterons contre ce budget sans état d’âme", a prévenu Pierre Jouvet.

- Examen au Sénat -

Dans le camp du Premier ministre, on se frotte tout de même les mains.

"Ça va apporter énormément aux socialistes dans leurs circonscriptions parce qu'ils ont quand même obtenu des trucs pour la gauche", veut croire un proche de François Bayrou.

Ne pas voter la censure donne "un signal très clair", assure un ministre et évite de laisser le gouvernement "de facto en tête à tête avec le RN".

Reste à savoir si l'examen du budget au Parlement ne fera pas hésiter un peu plus le PS.

En effet, la reprise du projet de loi de finances au Sénat depuis mercredi a fait grincer plus d'une voix à gauche. Le gouvernement, en quête d'économies, multiplie les coupes budgétaires de dernière minute, comme sur le budget des Sports, de la Culture ou sur l'aide publique au développement. Autant de coups de rabot rejetés par les sénateurs socialistes...

Sans compter que le gouvernement envisage, après l'examen au Sénat, de convoquer une commission mixte paritaire réunissant des élus des deux chambres pour forger un texte de compromis. Donc, en omettant la case Assemblée.


Faux Brad Pitt: une enquête pour escroquerie ouverte en France

Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
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  • A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien
  • Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine

SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION: Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière.

A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien.

Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine en lui envoyant de faux selfies, des documents d'identité falsifiés et en recourant à l'intelligence artificielle pour dissiper ses doutes.

Prétextant avoir besoin d'argent pour payer une opération pour un cancer du rein, le faux Brad Pitt a réussi à soutirer cette somme importante à cette femme, qui est aujourd'hui ruinée et a fait trois tentatives de suicide.

Depuis la diffusion de l'émission, elle fait l'objet de railleries de la part d'internautes moquant sa supposée crédulité. Le reportage a depuis été retiré de toutes les plateformes par TF1, après une "vague de harcèlement à l'encontre d'un témoin".

L'affaire est parvenue jusqu'à l'entourage de l'acteur, qui a mis en garde ses fans contre les escrocs utilisant son image.

"C'est terrible que des escrocs profitent de la forte connexion des fans avec des célébrités", a déclaré mardi un porte-parole de l'acteur au média Entertainment Weekly.

De escroqueries jouant sur les sentiments existent depuis le début des courriers électroniques, mais l'arrivée de l'intelligence artificielle a augmenté le risque de vol d'identité, canulars et fraude en ligne, selon les experts.