CSNU: résolution pour un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages

Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies se réunissent au siège de l’organisation à New York. (Reuters)
Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies se réunissent au siège de l’organisation à New York. (Reuters)
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Publié le Mardi 11 juin 2024

CSNU: résolution pour un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages

  • Après le vote, la représentante israélienne Reut Shapir Ben Naftaly a répété que "la guerre s'arrêtera" quand les "objectifs" israéliens, notamment la libération des otages et la "destruction" du Hamas, seront "remplis"
  • Répondant aux demandes faites par certains membres du Conseil lors des négociations, la résolution finalement adoptée lundi précise certains éléments du plan

NEW YORK: Une résolution, introduite par les États-Unis etapprouvant un plan de cessez-le-feu en vue de mettre fin à la guerre de huit mois à Gaza, a été adoptée, lundi, par le Conseil de sécurité de l’ONU. Quatorze des quinze membres se sont prononcés en faveur de la résolution, alors que la Russie s’est abstenue de voter.

Le conseil vote, pour la onzième fois, sur un projet de résolution relatif à la guerre à Gaza. Seulement trois ontjusqu’ici été adoptés.

La résolution 2735, dont une copie a été consultée par Arab News, salue la proposition de cessez-le-feu en trois phases annoncée par le président américain, Joe Biden, le 31 mai.Washington soutient que les autorités israéliennes ont approuvé la proposition et exhorte le Hamas à l’accepter également. Il appelle les deux parties «à mettre pleinement en œuvre ses termes, sans délai et sans conditions».

Après son adoption, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré que le Conseil avait envoyé «un message clair aux dirigeants du Hamas: acceptez l’accord de cessez-le-feu proposé». Si tel était le cas, «les combats cesseraient aujourd’hui», a-t-elle ajouté.

Le Hamas peut désormais constater que la communauté internationale est unie autour d’un accord qui sauvera des vies, aidera les habitants de Gaza à favoriser «la reconstruction et la guérison» et réunira les otages israéliens avec leurs familles, a-t-elle déclaré.

L’accord conduira également à «une grande sécurité en Israël et ouvrira la voie à davantage de progrès, instaurant le calme le long de la frontière nord d’Israël avec le Liban», a poursuivi Thomas-Greenfield.

«Nous ne pouvons pas oublier les Israéliens déplacés de leurs foyers dans le nord d’Israël, sous la menace du Hezbollah. Ces attaques perpétrées par des groupes terroristes soutenus par l’Iran doivent cesser. Elles doivent absolument cesser.»

Elle soutient que les Palestiniens ont enduré «un véritable enfer dans cette guerre déclenchée par le Hamas. C’est l’occasion de tracer une voie différente. Le Hamas doit saisir cette chance».

La première phase du plan, telle que définie par la résolution, exige «un cessez-le-feu immédiat, total et complet, avec la libération des otages, notamment des femmes, des personnes âgées et des blessés, le retour des dépouilles de certains otages qui ont été tués, (et) l’échange de prisonniers palestiniens».

Elle appelle également au «retrait des forces israéliennes des zones peuplées de Gaza, au retour des civils palestiniens dans leurs foyers et quartiers dans toutes les zones de Gaza, y compris dans le nord, ainsi qu’à la distribution sûre et efficace de l’aide humanitaire à grande échelle dans toute la bande de Gaza pour tous les civils palestiniens qui en ont besoin, y compris les logements fournis par la communauté internationale».

La deuxième phase comprendrait «une fin permanente des hostilités, en échange de la libération de tous les autres otages encore à Gaza et un retrait complet des forces israéliennes de Gaza». La troisième phase lancerait «un plan majeur de reconstruction pluriannuel pour Gaza et le retour des dépouilles de tous les otages décédés encore à Gaza à leurs familles».

Selon la proposition, si les négociations entre les deux parties au cours de la première phase durent plus de six semaines, le cessez-le-feu sera maintenu aussi longtemps que les pourparlers se poursuivront. Elle «salue la volonté des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar d’œuvrer pour garantir que les négociations» se poursuivent jusqu’à ce que tous les accords soient conclus et que la deuxième phase puisse commencer.

Elle rejette toute tentative potentielle d’imposer «un changement démographique ou territorial dans la bande de Gaza, y compris toute action réduisant le territoire de Gaza», réitère son engagement en faveur d’une solution à deux États et souligne l’importance «d’unifier la bande de Gaza et la Cisjordanie sous l’égide de l’Autorité palestinienne».

La représentante permanente adjointe de la Slovénie auprès de l’ONU, Ondina Blokar Drobic, a déclaré aux membres du conseil après le vote: «Nous le répétons depuis des mois maintenant: il faut mettre fin aux souffrances à Gaza.»

«Nous avons constamment réclamé la libération immédiate des otages. Cependant, les opérations militaires visant à libérer des otages, qui ont fait des centaines de morts et de blessés parmi les civils, comme celle qui a été menée samedi dans le camp de réfugiés de Nuseirat, ne peuvent pas être la nouvelle norme. Les principes du droit international humanitaire et des droits de l’homme s’appliquent également aux opérations de sauvetage d’otages.»

Énumérant les nombreuses atrocités et horreurs observées pendant la guerre, Drobic a ajouté: «Refuser d’aider les civils, notamment les femmes, les enfants, les personnes handicapées et les personnes âgées; tuer les membres du personnel humanitaire et de l’ONU; prendre les locaux de l’ONU pour cible; assiéger les hôpitaux; amputer les enfants de leurs membres sans anesthésie; laisser les femmes accoucher sans assistance appropriée; les fosses communes; cibler les zones civiles à Gaza et en Israël, les attaquer et les détruire – rien de tout cela ne devrait avoir lieu.»

«Des photos d’enfants, dont certains sont nés pendant cette guerre, mourant à cause de la malnutrition» resteront dans les annales parmi les images principales d’un conflit «que ce conseil aurait dû prévenir».

Elle conclut en disant: «C’est pour cette raison que nous appelons une fois de plus à un cessez-le-feu immédiat. Il s’agit de la première étape vers une solution globale.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 37.164 morts

 

Le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, territoire contrôlé par le Hamas, a annoncé mardi un nouveau bilan de 37.164 morts depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a plus de huit mois.

Au moins 40 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, précise un communiqué ajoutant que 84.832 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

 


Nouvelle date pour la conférence sur l’État palestinien relancée par la France et l’Arabie saoudite

Un drapeau palestinien flotte face aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée. La conférence franco-saoudienne sur la création d'un État palestinien, qui avait été reportée, a été reprogrammée pour les 28 et 29 juillet. (AFP/File Photo)
Un drapeau palestinien flotte face aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée. La conférence franco-saoudienne sur la création d'un État palestinien, qui avait été reportée, a été reprogrammée pour les 28 et 29 juillet. (AFP/File Photo)
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  • Initialement prévue du 17 au 20 juin, la conférence a été reportée après le lancement par Israël, le 13 juin, d'une guerre de 12 jours contre l'Iran
  • L'objectif de la conférence, reprogrammée pour les 28 et 29 juillet, est l'adoption urgente de mesures concrètes conduisant à la mise en œuvre d'une solution à deux États

NEW YORK : Une conférence internationale organisée et coprésidée par l'Arabie saoudite et la France pour discuter de la création d'un État palestinien, qui avait été reportée le mois dernier, a été reprogrammée pour la fin du mois.

"La conférence ministérielle sur la solution des deux États reprendra les 28 et 29 juillet ; les détails seront communiqués sous peu", ont confirmé des diplomates à Arab News vendredi.

Initialement prévu du 17 au 20 juin, l'événement, officiellement intitulé "Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États", a été reporté après le lancement par Israël, le 13 juin, de son opération militaire de 12 jours contre l'Iran.

L'événement, convoqué par l'Assemblée générale des Nations unies, aura lieu au siège des Nations unies à New York. L'objectif est l'adoption urgente de mesures concrètes qui conduiront à la mise en œuvre d'une solution à deux États et mettront fin à des décennies de conflit entre Israéliens et Palestiniens.

Au moment du report, le mois dernier, le président français Emmanuel Macron avait déclaré que la conférence était repoussée pour des raisons logistiques et de sécurité, mais avait insisté sur le fait qu'elle se tiendrait "dès que possible".

Ce report ne "remet pas en cause notre détermination à aller de l'avant dans la mise en œuvre de la solution des deux États", avait-il ajouté

M. Macron devrait annoncer officiellement la reconnaissance par la France d'un État palestinien lors de cet événement. Cette semaine, il a exhorté les autorités britanniques à faire de même.

La Palestine est officiellement reconnue par 147 des 193 États membres de l'ONU. Elle bénéficie du statut d'observateur au sein de l'organisation, mais n'en est pas membre à part entière.

Lors d'une réunion préparatoire des Nations unies en mai, Manal Radwan, conseillère au ministère saoudien des affaires étrangères, a déclaré que la conférence intervenait à un moment "d'urgence historique", alors que Gaza "endurait des souffrances inimaginables".

Elle a déclaré que l'Arabie saoudite était honorée de se tenir aux côtés des autres nations engagées dans des efforts diplomatiques pour apporter "un changement réel, irréversible et transformateur, afin d'assurer, une fois pour toutes, le règlement pacifique de la question de la Palestine".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Russie: le suicide apparent d'un ministre sème la peur au sein de l'élite

Roman Starovoït avait été gouverneur de la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, avant d'être promu ministre à Moscou en mai 2024, trois mois avant que les troupes ukrainiennes ne prennent le contrôle d'une petite partie de ce territoire lors d'une offensive surprise. Une attaque qui avait été un revers pour le Kremlin. (AFP)
Roman Starovoït avait été gouverneur de la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, avant d'être promu ministre à Moscou en mai 2024, trois mois avant que les troupes ukrainiennes ne prennent le contrôle d'une petite partie de ce territoire lors d'une offensive surprise. Une attaque qui avait été un revers pour le Kremlin. (AFP)
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  • Si les circonstances de la mort de Roman Starovoït, âgé de 53 ans, restent floues, les médias russes ont évoqué une enquête pour corruption le visant, assurant qu'il devait être arrêté prochainement
  • Limogé par le président Vladimir Poutine, il s'est probablement donné la mort, selon les premiers résultats de l'enquête, qui est en cours

SAINT-PETERSBOURG: Le suicide probable du ministre russe des Transports, Roman Starovoït, annoncé peu après son limogeage lundi par Vladimir Poutine sur fond d'allégations de corruption, a profondément choqué l'élite politique, où chacun redoute de faire les frais de la chasse aux profiteurs.

Ses funérailles ont eu lieu vendredi dans un cimetière de Saint-Pétersbourg en présence de sa famille et de collègues, mais en l'absence de M. Poutine qui n'a pas non plus participé à la cérémonie d'adieu jeudi.

Si les circonstances de la mort de Roman Starovoït, âgé de 53 ans, restent floues, les médias russes ont évoqué une enquête pour corruption le visant, assurant qu'il devait être arrêté prochainement.

Limogé par le président Vladimir Poutine, il s'est probablement donné la mort, selon les premiers résultats de l'enquête, qui est en cours.

"C'est une grande perte pour nous, très inattendue. Nous sommes tous choqués", a déclaré à l'AFP Vassilissa, 42 ans, l'épouse d'un collègue de M. Starovoït, lors de la cérémonie de jeudi.

"Il était tellement actif, joyeux, il aimait énormément la vie. Je ne comprends pas comment cela a pu arriver", ajoute cette femme, les larmes aux yeux.

Après avoir déposé devant le cercueil de grands bouquets de roses rouges, des anciens collègues de M. Starovoït, en costumes sombres, sont repartis très vite dans leurs luxueuses voitures noires.

Dans une ambiance très lourde rappelant les funérailles dans le film culte "Le Parrain" de Francis Ford Coppola, d'autres personnes interrogées par les journalistes de l'AFP dans la foule ont refusé de parler.

"Bouc émissaire" 

Roman Starovoït avait été gouverneur de la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, avant d'être promu ministre à Moscou en mai 2024, trois mois avant que les troupes ukrainiennes ne prennent le contrôle d'une petite partie de ce territoire lors d'une offensive surprise. Une attaque qui avait été un revers pour le Kremlin.

Son successeur à la tête de cette région, Alexeï Smirnov, a lui été arrêté au printemps pour le détournement des fonds destinés à renforcer les fortifications à la frontière. Celle-là même que les Ukrainiens ont traversé facilement, pour n'être repoussés que neuf mois plus tard.

Les autorités "ont essayé de faire de lui (Roman Starovoït) un bouc émissaire", accuse auprès de l'AFP Andreï Pertsev, analyste du média indépendant Meduza, reconnu "indésirable" et interdit en Russie.

L'incursion ukrainienne "s'est principalement produite parce qu'il n'y avait pas assez de soldats pour protéger la frontière", mais c'était "plus facile de rejeter la faute sur un responsable civil", explique-t-il.

L'affaire Starovoït s'inscrit dans une vague récente de répression visant de hauts responsables soupçonnés de s'être enrichis illégalement pendant l'offensive russe en Ukraine. Et selon des analystes, si les scandales de corruption on toujours existé en Russie, la campagne militaire a changé les règles du jeu politique.

"Il existait des règles auparavant, selon lesquelles les gens savaient: une fois qu'ils montaient suffisamment haut, on ne les embêtait plus", estime M. Pertsev. "Mais elles ne fonctionnent plus."

"On ne vole pas" 

Alors que Vladimir Poutine promettait régulièrement de s'attaquer à la corruption - étant lui même accusé de s'être enrichi illégalement par ses détracteurs -, les rares arrestations médiatisées ont été davantage utilisées pour cibler des opposants ou résultaient de luttes internes entre les échelons inférieurs du pouvoir en Russie.

Depuis l'offensive en Ukraine lancée en février 2022, "quelque chose dans le système a commencé à fonctionner de manière complètement différente", souligne la politologue Tatiana Stanovaïa du Centre Carnegie Russie Eurasie, interdit en Russie en tant qu'organisation "indésirable".

"Toute action ou inaction qui, aux yeux des autorités, accroît la vulnérabilité de l'État face aux actions hostiles de l'ennemi doit être punie sans pitié et sans compromis", estime Mme Stanovaïa en définissant la nouvelle approche du pouvoir.

Pour le Kremlin, la campagne en Ukraine est une "guerre sainte" qui a réécrit les règles, confirme Nina Khrouchtcheva, professeure à The New School, une université de New York, et arrière-petite-fille du dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev.

"Pendant une guerre sainte, on ne vole pas (...) on se serre la ceinture et on travaille 24 heures sur 24", résume-t-elle.

Signe des temps, plusieurs généraux et responsables de la Défense ont été arrêtés pour des affaires de détournement de fonds ces dernières années. Début juillet, l'ancien vice-ministre de la Défense Timour Ivanov a été condamné à 13 ans de prison.

Cette ambiance, selon Mme Stanovaïa, a créé un "sentiment de désespoir" au sein de l'élite politique à Moscou, qui est peu susceptible de s'atténuer.

"À l'avenir, le système sera prêt à sacrifier des figures de plus en plus en vue," avertit-elle.

 


Un trafic de stupéfiants démantelé entre Espagne et France, 13 arrestations

reize personnes, dont le "donneur d'ordres" présumé, ont été arrêtées par des policiers qui ont démantelé un "important" trafic de drogues importées d'Espagne pour alimenter la région Auvergne-Rhône-Alpes, au terme d'une enquête de près de deux ans, a annoncé vendredi la police. (AFP)
reize personnes, dont le "donneur d'ordres" présumé, ont été arrêtées par des policiers qui ont démantelé un "important" trafic de drogues importées d'Espagne pour alimenter la région Auvergne-Rhône-Alpes, au terme d'une enquête de près de deux ans, a annoncé vendredi la police. (AFP)
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  • 2,4 tonnes de résine de cannabis ont été saisies par les enquêteurs de Office anti-stupéfiants (OFAST) de la police judiciaire de Lyon, qui ont mené ces opérations
  • Dans cette première phase, les 11 suspects ont été mis en examen et sont, depuis, en détention provisoire, selon la DIPN

LYON: Treize personnes, dont le "donneur d'ordres" présumé, ont été arrêtées par des policiers qui ont démantelé un "important" trafic de drogues importées d'Espagne pour alimenter la région Auvergne-Rhône-Alpes, au terme d'une enquête de près de deux ans, a annoncé vendredi la police.

Onze suspects ont été interpellés entre décembre 2023 et juillet 2024, notamment grâce à l'interception par les policiers de deux poids-lourds et d'un convoi de voitures "entre la région lyonnaise et le Gard", "au moment où les stupéfiants étaient remis à des équipes locales", explique la Direction interdépartementale de la police (DIPN) du Rhône dans un communiqué.

Dans le même laps de temps, 2,4 tonnes de résine de cannabis ont été saisies par les enquêteurs de Office anti-stupéfiants (OFAST) de la police judiciaire de Lyon, qui ont mené ces opérations.

Dans cette première phase, les 11 suspects ont été mis en examen et sont, depuis, en détention provisoire, selon la DIPN.

Puis l'enquête a permis l'interpellation, le 30 juin dernier, d'un homme "soupçonné d'être le donneur d'ordres" et, le lendemain, d'un autre suspect, "fugitif condamné en 2016" à sept ans de prison pour trafic de stupéfiants. A son domicile dans l'Ain, "54 kg de cocaïne et plusieurs dizaines de milliers d'euros" ont été saisis, précise le communiqué qui n'en dit pas plus sur le profil de ces hommes. Ils ont été mis en examen le 4 juillet et placés en détention provisoire.

La police considère ainsi avoir réussi le "démantèlement de ce groupe criminel organisé (...) réalisant des importations de stupéfiants depuis l'Espagne vers la région Auvergne-Rhône-Alpes" pour des "quantités importantes".