Gaza: l'armée américaine annonce la reprise d'une aide humanitaire, après la libération de quatre otages

Une péniche de débarquement de l'armée américaine s'est échouée à Ashdod après avoir été balayée par le vent et le courant depuis le quai humanitaire temporaire dans la bande de Gaza (Photo, AP ).
Une péniche de débarquement de l'armée américaine s'est échouée à Ashdod après avoir été balayée par le vent et le courant depuis le quai humanitaire temporaire dans la bande de Gaza (Photo, AP ).
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Publié le Dimanche 09 juin 2024

Gaza: l'armée américaine annonce la reprise d'une aide humanitaire, après la libération de quatre otages

  • L'armée américaine a précisé avoir livré, à partir du port artificiel temporaire réparé après une tempête au large de Gaza, près de 500 tonnes d'aide humanitaire
  • Elle a en revanche nié que ce pont - "ses équipements, son personnel et ses installations" - ait servi aux opérations de libération des otages

 

TERRITOIRES PALESTINIENS: La livraison d'aide humanitaire à Gaza a repris samedi via la jetée temporaire américaine, a annoncé l'armée des Etats-Unis, niant que l'infrastructure ait servi à la libération des quatre otages israéliens d'un camp de réfugiés où le mouvement islamiste palestinien Hamas a fait état de 210 personnes tuées.

L'armée américaine a précisé avoir livré, à partir du port artificiel temporaire réparé après une tempête au large de Gaza, près de 500 tonnes d'aide humanitaire "indispensable" aux 2,4 millions d'habitants confrontés à un risque de famine.

Elle a en revanche nié que ce pont - "ses équipements, son personnel et ses installations" - ait servi aux opérations de libération des otages.

"Une zone au sud de cette installation a été utilisée par les Israéliens pour assurer le retour des otages en Israël. Toute autre affirmation est fausse", a affirmé le Centcom dans un communiqué.

L'armée israélienne a également réfuté la participation de soldats américains au sol pour la libération d'otages, après des informations de presse faisant état d'un soutien américain aux opérations.

"Il n'y a eu aucun soldat américain, ni aucune participation américaine au sol dans cette opération", a affirmé un porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee, à la chaîne Mashhad TV.

Samedi matin, lors "d'une opération spéciale difficile de jour à Nousseirat, quatre otages israéliens ont été libérés", avait écrit plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué, au neuvième mois de guerre contre le Hamas.

Il s'agit de Noa Argamani, 26 ans, Almog Meir Jan, 22 ans, Andrey Kozlov, 27 ans, et Shlomi Ziv, 41 ans, tous les quatre "enlevés" sur le site du festival de musique electro Nova, lors de l'attaque sans précédent menée sur le sol israélien par le Hamas le 7 octobre, qui a déclenché les hostilités, selon l'armée.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que la libération des otages constituait une preuve qu'Israël ne cédait pas "face au terrorisme".

Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre les retrouvailles émouvantes entre Noa Argamani et son père, ainsi que des Israéliens à la plage criant de joie en entendant un maître-nageur leur annoncer la libération des otages.

«Cette horreur doit s'arrêter»

Les otages, selon l'armée, sont "en bonne santé" et ont été transférés dans un centre médical près de Tel-Aviv. La police israélienne a annoncé la mort de l'un de ses agents dans les opérations.

Pour sa part, le Hamas a annoncé samedi un bilan d'au moins 210 morts et plus de 400 blessés dans des attaques israéliennes sur le camp de Nousseirat. Le communiqué du Hamas ne mentionne pas la libération d'otages.

Se disant "soulagée" de la libération des otages, la rapporteure spéciale de l'ONU dans les territoires palestiniens Francesca Albanese a déploré sur X que ce soit "au prix d'au moins 200 Palestiniens, dont des enfants, tués et plus de 400 blessés".

"Cette horreur doit s'arrêter", a martelé le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres sur X .

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a, lui, affirmé dans un communiqué depuis Doha que la "résistance" allait "continuer".

Le président français Emmanuel Macron s'est félicité de la libération des quatre otages israéliens, son homologue américain Joe Biden assurant samedi à Paris que les Etats-Unis continueraient à se mobiliser jusqu'à ce que "tous" le soient.

«Miraculeux»

Le Forum des familles d'otages a salué un "triomphe miraculeux", exhortant le gouvernement et la communauté internationale à obtenir la libération des autres personnes captives.

Avant l'annonce sur les otages, l'armée israélienne a dit samedi cibler des "infrastructures terroristes" à Nousseirat, alors que des témoins ont fait état de tirs depuis des drones et hélicoptères contre le camp.

Le docteur Khalil al-Dakran, un porte-parole de l'hôpital Al-Aqsa de Deir al-Balah, proche de Nousseirat, a annoncé la mort de 15 personnes dans "des frappes israéliennes intenses" qui ont fait, selon lui, des dizaines d'autres blessés.

D'intenses affrontements entre l'armée et des combattants palestiniens ont lieu dans les camps d'al-Bureij et celui, voisin, d'al-Maghazi, d'après des témoins.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a dit avoir frappé des "dizaines de cellules et infrastructures terroristes, dont un tunnel situé dans une structure civile" lors d'opérations à Bureij et Deir al-Balah.

Frappes sur Rafah 

Dans le sud, des bombardements à l'artillerie ont touché plusieurs secteurs de la ville de Rafah, à la frontière égyptienne, selon des source locales.

L'attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis le territoire palestinien a entraîné la mort de 1.194 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Lors de cette attaque, 251 personnes ont été emmenées comme otages. Après une courte trêve en novembre ayant permis la libération d'une centaine d'entre eux, 116 otages sont toujours retenus à Gaza, dont 41 sont morts, selon l'armée israélienne.

Israël a juré de détruire le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son armée a lancé une offensive meurtrière dans le petit territoire côtier. Au moins 36.801 Palestiniens, essentiellement des civils, ont été tués, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Blinken attendu dans la région 

Alors que les efforts diplomatiques pour arracher une trêve piétinent, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu la semaine prochaine en Israël, en Egypte, au Qatar et en Jordanie, pour "promouvoir une proposition de cessez-le-feu" présentée récemment par le président Joe Biden, selon Washington.

Selon le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier, le Qatar et l'Egypte ont récemment menacé des responsables du Hamas d'arrestation et d'expulsion de Doha, où ils sont basés, s'ils n'acceptaient pas une trêve avec Israël.

En Israël, Benny Gantz, l'ex-chef de l'armée devenu rival politique de Benjamin Netanyahu, qui devait annoncer samedi soir sa démission du cabinet de guerre, a annulé son intervention peu après l'annonce de la libération des otages.

Il exigeait l'adoption d'un "plan d'action" sur l'après-guerre dans la bande de Gaza, faute de quoi il se verrait "contraint de démissionner du gouvernement", qu'il avait rejoint après le 7 octobre.

M. Netanyahu a exhorté sur X son rival à ne pas quitter son gouvernement, soulignant que l'heure était à "l'unité et non à la division".


Plus de 50.000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie avec les frappes israéliennes, selon l'ONU

Un jeune garçon se tient devant un bâtiment détruit à la suite des frappes aériennes israéliennes de la nuit sur le quartier de Mreijeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 28 septembre 2024. (AFP)
Un jeune garçon se tient devant un bâtiment détruit à la suite des frappes aériennes israéliennes de la nuit sur le quartier de Mreijeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 28 septembre 2024. (AFP)
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  • Plus de 50.000 personnes ont fui vers la Syrie en raison des frappes aériennes israéliennes sur le Liban
  • Un porte-parole du HCR a précisé que le nombre total de personnes déplacées au Liban avait atteint 211.319, dont 118.000 depuis qu'Israël a considérablement intensifié ses frappes aériennes lundi

GENEVE: Plus de 50.000 personnes ont fui vers la Syrie en raison des frappes aériennes israéliennes sur le Liban, a déclaré samedi le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi.

"Plus de 50.000 Libanais et Syriens vivant au Liban ont désormais traversé la frontière vers la Syrie pour fuir les frappes aériennes israéliennes", a écrit sur X Filippo Grandi, selon lequel "bien plus de 200.000 personnes sont déplacées à l'intérieur du Liban".

Un porte-parole du HCR a précisé que le nombre total de personnes déplacées au Liban avait atteint 211.319, dont 118.000 depuis qu'Israël a considérablement intensifié ses frappes aériennes lundi.

"Des opérations de secours sont en cours, notamment par le HCR, pour aider tous ceux qui en ont besoin, en coordination avec les" autorités, a ajouté M. Grandi.

Des habitants ont commencé à fuir après que le Hezbollah au Liban a ouvert un front contre Israël au début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël par le Hamas palestinien, son allié.

Israël affirme mener ses opérations pour faire cesser les tirs du Hezbollah vers le nord de son territoire, frontalier du sud du Liban, et permettre ainsi le retour de dizaines de milliers d'habitants contraints à la fuite.

Depuis lundi, les bombardements israéliens ont fait plus de 700 morts, en majorité des civils selon le ministère libanais de la Santé. En un an, le nombre de personnes tuées s'élève à plus de 1.500, un bilan plus lourd que celui des 33 jours de guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères exhorte le Conseil de sécurité à agir pour contenir la crise au Proche-Orient

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, prince Faisal ben Farhan. (UNTV)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, prince Faisal ben Farhan. (UNTV)
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  • Prince Faisal a mis l'accent sur le fossé qui se creuse entre un Conseil de sécurité divisé et le consensus international

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, prince Faisal ben Farhan, a exhorté vendredi le Conseil de sécurité des Nations unies à se ressaisir et à trouver un moyen d'empêcher le conflit israélo-palestinien de s'aggraver.

S'exprimant lors d'une réunion du Conseil de sécurité à New York, le chef de la diplomatie saoudienne a déploré qu'en dépit des résolutions successives adoptées par l'Assemblée générale, il n'y a pas de fin en vue à la "situation humanitaire catastrophique" à laquelle est confrontée la population de Gaza.

Prince Faisal a lancé cet appel alors que les combats entre Israël et le Hezbollah continuent de s'intensifier, Israël étendant ses frappes aériennes à la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, tandis que le Hezbollah vise des installations israéliennes clés avec des missiles.

Il a reproché aux membres du Conseil de s'être empressés d'utiliser leur droit de veto plutôt que de trouver un consensus pour résoudre la crise de Gaza. Il a fait remarquer que depuis octobre dernier, six projets de résolution sur dix ont fait l'objet d'un recours au veto.

Même dans ce cas, les résolutions adoptées n'ont pas permis d'instaurer un cessez-le-feu, ni de remédier à la situation humanitaire catastrophique, ni d'ouvrir la voie à un processus politique crédible en faveur de la paix.

En mars dernier, la Russie et la Chine ont opposé leur veto à une résolution proposée par les États-Unis appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à un accord sur les otages entre Israël et le Hamas. Les États-Unis se sont opposés à d'autres résolutions et la Grande-Bretagne s'est abstenue.

Au sein du Conseil de sécurité, qui compte 15 membres, les membres permanents - la Grande-Bretagne, la Chine, la France, la Russie et les États-Unis - disposent d'un droit de vote spécial, appelé "droit de veto". Un veto peut faire échouer une résolution même si elle est soutenue par la majorité des membres du Conseil.

"De quoi le Conseil de sécurité des Nations unies a-t-il besoin pour mettre fin aux souffrances, pour mettre en œuvre le droit international?”, a dit prince Faisal. "Il est clair que le fossé se creuse entre le consensus international et les divisions au sein du Conseil de sécurité, ce qui nuit à son efficacité”.

Prince Faisal a cité l'Assemblée générale qui a adopté des résolutions successives reflétant les demandes des pays: la nécessité urgente d'un cessez-le-feu, la fourniture d'une aide humanitaire à la bande de Gaza sans interruption et le droit des Palestiniens à l'autodétermination.

“Nous apprécions la résolution de l'Assemblée générale qui a reconnu l'éligibilité de la Palestine en tant que membre à part entière des Nations unies, en vertu de laquelle la Palestine a reçu des privilèges supplémentaires, ainsi que les dernières résolutions qui ont appelé Israël à mettre fin à son occupation du territoire palestinien", a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le Hezbollah libanais, puissante formation armée au rôle régional

Une affiche du commandant du Hezbollah Ibrahim Aqil est accrochée dans une rue déserte de la banlieue sud de Beyrouth le 28 septembre 2024. (AFP)
Une affiche du commandant du Hezbollah Ibrahim Aqil est accrochée dans une rue déserte de la banlieue sud de Beyrouth le 28 septembre 2024. (AFP)
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  • Le Hezbollah libanais, dont l'armée israélienne a annoncé samedi avoir éliminé le chef Hassan Nasrallah dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, est l'un des principaux ennemis d'Israël
  • Cette formation politique et militaire, créée, armée et financée par l'Iran, a été engagée dans un conflit meurtrier avec Israël en 2006, qui a traumatisé le Liban mais au cours duquel il a consolidé sa puissance

BEYROUTH: Le Hezbollah libanais, dont l'armée israélienne a annoncé samedi avoir éliminé le chef Hassan Nasrallah dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, est l'un des principaux ennemis d'Israël.

Cette formation politique et militaire, créée, armée et financée par l'Iran, a été engagée dans un conflit meurtrier avec Israël en 2006, qui a traumatisé le Liban mais au cours duquel il a consolidé sa puissance.

Après l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre et le début de la guerre à Gaza, le Hezbollah a réactivé le front nord d'Israël, en "soutien" à son allié palestinien.

Les affrontements transfrontaliers ont dégénéré en conflit quasi-généralisé en début de semaine, Israël ayant lancé une campagne massive de bombardements sur les fiefs du Hezbollah dans le sud et l'est du Liban ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth.

Depuis des mois, Israël a considérablement affaibli le mouvement en éliminant un à un ses plus hauts commandants, dont son chef militaire Fouad Chokr, tué en juillet dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth.

La confirmation de la mort de Hassan Nasrallah serait un coup sans précédent porté au mouvement.

- Guerre de 33 jours -

Le "Parti de Dieu" a été créé en 1982 dans la foulée de l'invasion israélienne du Liban, à l'initiative des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran.

Il s'impose comme le fer de lance de la lutte contre Israël, qui se retire progressivement du Liban jusqu'à évacuer en 2000 le sud du pays après 22 ans d'occupation.

Depuis, plusieurs épisodes de violence l'ont opposé à Israël, et ont culminé lors de la guerre en 2006, après l'enlèvement de deux soldats israéliens à la frontière entre les deux pays.

Israël lance alors une vaste offensive. La guerre de 33 jours cause la mort de 1.200 Libanais - notamment des civils - et de 160 Israéliens, majoritairement des militaires.

La résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui met fin à la guerre, stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU doivent être déployés dans le sud du Liban.

Mais le parti a maintenu sa présence dans la région, où il a creusé selon des experts un réseau de tunnels.

Il a renforcé son arsenal, qui comprend des missiles guidés, et revendique 100.000 combattants.

Les principales institutions du mouvement sont basées dans la banlieue sud de Beyrouth, depuis l'assassinat par Israël en 1992 du prédécesseur de Nasrallah, Abbas Moussaoui.

- Expansion régionale -

Le Hezbollah est la plus influente des formations de "l'axe de la résistance" promu par l'Iran contre Israël, regroupant le Hamas palestinien, les rebelles houthis au Yémen et des groupes irakiens.

Le parti a aussi soutenu militairement le régime de Bachar al-Assad en Syrie, où un soulèvement populaire en 2011 a dégénéré en insurrection armée.

Ses combattants se sont aguerris en Syrie mais il y a allégé son dispositif depuis que les lignes de front sont gelées dans ce pays.

- Poids lourd au Liban -

Au sortir de la guerre civile libanaise (1975-1990), le Hezbollah est la seule faction à conserver ses armes, au nom de la "résistance" contre Israël.

Il s'est imposé comme une force politique incontournable, ses détracteurs l'accusant de constituer un "Etat dans l'Etat". Hassan Nasrallah est considéré comme l'homme le plus puissant du pays.

Il fait partie du gouvernement et du Parlement, où ni son camp ni ses adversaires ne disposent de la majorité absolue, empêchant depuis près de deux ans l'élection d'un président de la République.

Sa popularité et son influence croissante au sein de la communauté chiite est soutenue par un vaste réseau d'écoles, hôpitaux et associations au service de ses partisans.

Les Etats-Unis ont placé en 1997 le Hezbollah sur leur liste d'organisations "terroristes", soumis à des sanctions économiques et bancaires.

Ils lui imputent l'attentat qui a fait plus de 200 morts en 1983 parmi les Marines américains à Beyrouth ainsi que des prises d'otages d'Occidentaux pendant la guerre au Liban.

Depuis 2013, l'Union européenne considère aussi la branche armée du mouvement comme une organisation "terroriste".

Le parti est accusé d'implication dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, pour lequel deux de ses membres ont été condamnés par contumace à la prison à perpétuité en 2022.