PARIS : «Nous soutenons la propositions d'accord global des Etats-Unis», a écrit samedi sur X le président de la République Emmanuel Macron, après le soutien apporté vendredi par Joe Biden à une feuille de route israélienne en vue d'un cessez-le-feu avec le Hamas.
«La guerre à Gaza doit cesser. Nous soutenons la proposition d'accord global des États-Unis. Tout comme nous travaillons avec nos partenaires de la région sur la paix et la sécurité pour tous. La libération des otages, un cessez-le-feu pérenne pour travailler à la paix et avancer sur la solution à deux États», a écrit le chef de l'Etat.
Cette feuille de route dévoilée vendredi par le président américain vise à parvenir, par étapes et sous conditions, à un cessez-le-feu permanent presque huit mois après le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël.
«Il est temps que cette guerre se termine», a lancé vendredi Joe Biden depuis la Maison Blanche, en appelant le Hamas à accepter le plan israélien qui lui a été soumis par l'intermédiaire du Qatar. «Nous ne pouvons pas laisser passer» cette occasion, a-t-il ajouté.
La première phase, a dit M. Biden, serait un cessez-le-feu avec un retrait des troupes israéliennes des «zones habitées de Gaza» pour une durée de six semaines.
L'arrêt des combats, toujours selon lui, serait accompagné de la libération de certains otages israéliens enlevés le 7 octobre en Israël, notamment les femmes et les malades, et de la remise en liberté de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
«Le Hamas considère positivement ce qui a été inclus aujourd'hui dans le discours du président américain Joe Biden quant à un cessez-le-feu permanent, le retrait des forces israéliennes de Gaza, la reconstruction et l'échange de prisonniers», a indiqué le mouvement.
«Les conditions d'Israël pour stopper la guerre n'ont pas changé», a cependant affirmé samedi le bureau du président israélien Benjamin Netanyahu, en citant «la destruction des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, la libération de tous les otages et l'assurance que Gaza ne posera plus de menace à Israël».
Le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a de son côté répété vendredi que les «exigences» du mouvement, à commencer par un cessez-le-feu permanent et un retrait total d'Israël de la bande de Gaza, n'étaient «pas négociables».