Les propos réducteurs de l’avocate Sonia Dahmani ont été perçus comme une manière de tourner en dérision le pays. La phrase qu’elle a lâchée aurait pu passer inaperçue si c’était une simple brève de comptoir dans un café, mais au micro d’une radio, elle a provoqué l’indignation de beaucoup de Tunisiens. Son communiqué à l’adresse de l’opinion nationale pour apaiser un tant soit peu la campagne dont elle a été l’objet sur les réseaux sociaux n’a pas servi à atténuer les ardeurs. Le comble, c’est qu’après sa mise en dépôt, une partie de la soi-disante élite tunisienne a repris la même phrase comme slogan pour réclamer sa libération. Mais ils ont offert ainsi aux médias occidentaux l’occasion de s’en prendre à l’image du pays avec cynisme et brutalité. On oublie dans le sillage qu’il s’agit quand même de la mère patrie. Leur tort c’est de ne pas connaître suffisamment leur pays pour en être fiers. Il ne s’agit pas de déférer en justice tous ceux qui pensent du mal de leur pays, mais de leur rappeler sa grandeur, sa majesté et son extrême beauté qu’ils ne livrent que chichement, et à ceux qui en sont amoureux jusqu’à la lie.
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