Points forts de la conférence «Louder Than Hearts» de l'Institut du Moyen-Orient à Washington DC

Tasneem Al-Sultan, « La diversité au sein des mariages saoudiens. » (Photo fournie)
Tasneem Al-Sultan, « La diversité au sein des mariages saoudiens. » (Photo fournie)
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Publié le Samedi 11 mai 2024

Points forts de la conférence «Louder Than Hearts» de l'Institut du Moyen-Orient à Washington DC

  • l'exposition « Louder Than Hearts » (Plus fort que les cœurs) rassemble les œuvres de dix femmes photographes du monde arabe et d'Iran
  • L'Arabie saoudite est représentée par Tasneem Al-Sultan, photographe et conteuse visuelle basée à Riyad, avec sa série « Saudi Tales of Love » (Histoires d'amour saoudiennes)

DUBAÏ : L'Institut du Moyen-Orient à Washington DC expose les œuvres de photographes féminines du monde arabe

Tasneem Al-Sultan 

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« La diversité au sein des mariages saoudiens »

La célèbre photographe américano-palestinienne Rania Matar, née au Liban, est la commissaire de l'exposition « Louder Than Hearts » (Plus fort que les cœurs), qui rassemble les œuvres de dix femmes photographes du monde arabe et d'Iran, dont elle-même. Cette exposition se tient à l'Institut du Moyen-Orient à Washington DC jusqu'au 4 octobre. L'Arabie saoudite est représentée par Tasneem Al-Sultan, photographe et conteuse visuelle basée à Riyad, avec sa série « Saudi Tales of Love » (Histoires d'amour saoudiennes) qui, selon l'Institut, « s'inspire de son propre parcours à travers le mariage et le divorce ».

À travers des images de mariage telles que celle-ci, Mme Al-Sultan « dépeint les structures et les attentes du mariage, y compris les cérémonies élaborées, ainsi que les diverses contraintes sociétales auxquelles les Saoudiennes qu'elle a photographiées ont été confrontées et dont elles ont triomphé » plongeant ainsi dans les complexités des relations et l'interaction entre la tradition et les choix individuels. 

La série a valu à Mme Al-Sultan une reconnaissance mondiale, puisqu'elle a figuré dans la série de photos « Lightbox » du magazine Time et au salon international de la photographie Paris Photo.

Rania Matar

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« Farah (dans sa voiture brûlée) »

La photographie de Matar, selon l'Institut du Moyen-Orient, « capture des moments intimes qui transcendent les frontières et les cultures et explore les thèmes de l'identité personnelle et collective à travers des portraits de femmes aux États-Unis et au Moyen-Orient ».

Cette image fait partie de la série intitulée « Where Do I Go ? Fifty Years Later » (Où dois-je aller ? Cinquante ans plus tard), initiée après l'explosion dévastatrice du port de Beyrouth en août 2020. Le titre de la série évoque le 50e anniversaire du début de la guerre civile libanaise en 2025. La vague d'émigration qui a suivi l'explosion de 2020 « rappelle celle de 1984-85, lorsque de nombreux jeunes, y compris elle-même, ont fui le pays en proie à la guerre ». En photographiant ces femmes, Matar faisait écho à leurs expériences et à leur dilemme de l'immigration, des décennies plus tard.

Rehaf Al-Batniji  

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« Malak »

Cette photo est extraite de la série intitulée « (Chatt) The Beach & (Chatta) The Chili Pepper » de la photographe originaire de Gaza et basée à Paris, Al-Batniji. Ce projet explore « l'anthropologie sociale et culturelle » de sa ville natale. Chatta est un ingrédient majeur de la cuisine palestinienne et « emblématique de Gaza, où les défis de la vie peuvent piquer comme cette épice ardente », tandis que Chatt est « la plage sereine où les habitants cherchent réconfort et évasion de leur réalité quotidienne ».

Le travail d'Al-Batniji, selon l'Institut du Moyen-Orient, « offre un portrait intime du territoire, reflétant les luttes et l'intensité de la vie sous le siège, ainsi que la résilience et la vitalité de ses communautés avec un espoir rafraîchissant. Al-Batniji rejette l'imagerie brutale du conflit et utilise plutôt la couleur comme outil de résistance. »

Carmen Yahchouchi

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 « Victoria »

La photographe libanaise d'origine malienne, Yahchouchi, présente des œuvres de trois de ses séries lors de cette exposition, toutes capturant « l'impact durable de la guerre civile libanaise sur les femmes, et soulignant leur rôle central au cœur du chaos et de la dévastation », selon le support promotionnel de l'Institut du Moyen-Orient. « Son travail offre des aperçus de leur résilience, de leur force et de leur sacrifice alors qu'elles traversaient des périodes tumultueuses de l'histoire, devenant des héroïnes au sein de leurs communautés et familles, tout en assumant de nouveaux rôles dans la sphère publique. » Cette œuvre tirée de sa série « My Mother's Gun » (Le pistolet de ma mère) démontre le talent de Yahchouchi pour capturer « les espaces intimes de l'expérience humaine, invitant les spectateurs dans les mondes uniques de ses sujets. » 

Tanya Habjouqa  

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« Résistance intérieure »

La photographe et journaliste jordanienne, résidant et travaillant à Jérusalem-Est, « allie un sens mordant de l'ironie à un examen implacable des répercussions des conflits géopolitiques sur la vie des gens », selon l'Institut du Moyen-Orient. Cette image est extraite de sa série « Occupied Pleasures » (Plaisirs occupés), qui, selon l'institut, « offre un portrait multidimensionnel de la capacité de l'humanité à trouver la joie au milieu de l'adversité en Cisjordanie, à Jérusalem et à Gaza, en utilisant un sens de l'humour aiguisé sur les absurdités engendrées par une occupation de 47 ans ».

 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.