Le statut de l’artiste exige une classification fiscale

Acteurs et danseurs se produisent dans la comédie musicale «Ocheg Eddenya» lors de la soirée d'ouverture de la 56ème édition du Festival international de Carthage, le 14 juillet 2022 au Théâtre romain de Carthage. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Acteurs et danseurs se produisent dans la comédie musicale «Ocheg Eddenya» lors de la soirée d'ouverture de la 56ème édition du Festival international de Carthage, le 14 juillet 2022 au Théâtre romain de Carthage. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
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Publié le Samedi 27 avril 2024

Le statut de l’artiste exige une classification fiscale

  • En l’absence d’une loi qui le protège, l’artiste est devenu un véritable «cas social»
  • C’est une question de dignité pour ceux qui nous ont représentés avec fierté sur plusieurs scènes internationales

Le projet de loi pour le statut de l’artiste et des métiers artistiques continue à susciter les interrogations des députés. Rien n’est encore tranché ! Notons que cette loi vise à «régler le statut juridique de l’artiste afin de garantir ses droits, définir ses devoirs et lui assurer la place qu’il mérite dans la société, compte tenu des rôles importants qu’il joue dans le développement de la vie culturelle, sociale et économique».

Après une séance le 29 février consacrée à ce projet de loi 55 /2023, la commission tourisme, culture, services et artisanat a préféré écouter encore les professionnels et les intervenants dans ce milieu. Force est de croire que la plupart des députés sont loin des tenants et aboutissants de ce dossier parce qu’ils sont loin des préoccupations des artistes et des techniciens du théâtre et du cinéma dont la plupart se trouvent dans une situation de précarité.
Un simple contact avec la mutuelle des artistes qui milite depuis des années pour ce projet et pour assurer un minimum de couverture sociale à ses adhérents aurait tout de suite éclairé les députés et le projet aurait été voté. Le rapport de la mutuelle est alarmant dans ce sens, et la solution traîne encore dans les couloirs des responsables. Ainsi le président du syndicat des métiers de la musique, Meher Hammami, a-t-il fait appel à une intervention directe du Chef de l’Etat. Un chef de l’Etat qui sera sensible au fait que cette situation ne peut perdurer et qu’il est hors de question qu’on continue à exploiter toute cette classe sociale marginalisée.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Complot contre la sûreté de l’État : 12 accusés d’Ennahdha renvoyés en justice

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  • Parmi les douze accusés se trouvent des dirigeants au mouvement Ennahdha
  • Les accusés sont renvoyés devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis

 La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer 12 accusés devant la justice dont des dirigeants au mouvement Ennahdha pour des chefs d’accusation à caractère terroriste, a déclaré, vendredi, à l’agence TAP, Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel de Tunis.

 

La chambre d’accusation en question a décidé, jeudi, de renvoyer Mondher Ounissi, vice-président du mouvement Ennahdha (en détention), Rafik Abdessalem, gendre du président du mouvement Ennahdha, Chahrazed Akecha, Ahmed Gaâloul, Tarak Boubahri, Ridha Idriss, Mouadh Khriji, Maher Zid, Fethi Ayadi, Mohamed Samti (tous en fuite) et deux autres accusés non identifiés (en liberté) devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes au Tribunal de première instance de Tunis dans l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’État 2 ».

 

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Avi Shlaim : «Ce qui se passe à Ghaza est la manifestation du terrorisme d’Etat israélien»

Avi Shlaim (D.R.)
Avi Shlaim (D.R.)
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  • L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales
  • Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international

Diviser pour régner a toujours été le mode opératoire des occupants. Mais pourquoi les Israéliens persistent-ils à imposer toute une batterie de mesures inhumaines pour punir collectivement les Palestiniens ?

Israël a répondu à la décision du Hamas en déclarant la bande de Ghaza «territoire hostile». Il a également adopté une série de mesures sociales, économiques et militaires destinées à isoler et affaiblir le Hamas. La plus importante de ces mesures a été l’imposition d’un blocus. L’objectif déclaré du blocus était d’arrêter le transfert d’armes et d’équipements militaires au Hamas, mais il limitait également le flux de nourriture, de carburant et de fournitures médicales vers la population civile. Un sénateur américain a été indigné de découvrir que les pâtes figuraient sur la liste des produits interdits.

Le boycott s’appliquait non seulement aux importations mais, de manière perverse, également à certaines exportations de Ghaza. Pourquoi empêcher l’exportation de produits agricoles, de poissons et d’autres biens non mortels ? Il est difficile d’éviter de conclure que le motif caché était de paralyser l’économie de Ghaza et d’infliger la pauvreté, la misère et le chômage à ses habitants.

Dans ses aspects non militaires, le blocus constituait une forme de punition collective clairement proscrite par le droit international. Compte tenu de l’ampleur des souffrances infligées par le blocus aux habitants de la bande de Ghaza, si Israël était une personne, il pourrait être considéré comme coupable d’«indifférence dépravée», un concept du droit américain (son équivalent dans le droit commun anglais est «cœur dépravé») qui fait référence à une conduite si gratuite, si insensée, si immorale, si peu respectueuse de la vie d’autrui et si répréhensible qu’elle justifie une responsabilité pénale.

 

 

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L'Arabie Saoudite lance un programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
Le directeur général de l'Académie financière d'Arabie saoudite, Mana bin Mohammed Al-Khamsan (Asharq Al-Awsat)
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  • Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales
  • L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ",

L'Arabie saoudite a dévoilé un nouveau programme de formation pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. L'initiative s'adresse aux dirigeants des secteurs financiers et non financiers du pays.

L'annonce a été faite lors du " Forum arabe pour les agences de lutte contre la corruption et les unités de renseignement financier ", un événement de deux jours parrainé par le prince Mohammed bin Salman, prince héritier et Premier ministre d'Arabie saoudite, à Riyad.

Le programme de 18 mois vise à former le personnel à mieux prévenir, analyser et signaler les activités illégales. Il vise également à améliorer le partage d'informations entre les institutions financières et les organismes de réglementation, renforçant ainsi l'intégrité globale du système financier.

 

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