A Carpentras, en Provence, une bibliothèque-musée unique ouvre grand les portes du savoir

Des livres dans la Bibliothèque-musée Inguimbertine Carpentras dans l'ancien Hôtel-Dieu de Carpentras, à Carpentras, dans le sud de la France, le 19 avril 2024 (Photo, AFP).
Des livres dans la Bibliothèque-musée Inguimbertine Carpentras dans l'ancien Hôtel-Dieu de Carpentras, à Carpentras, dans le sud de la France, le 19 avril 2024 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 21 avril 2024

A Carpentras, en Provence, une bibliothèque-musée unique ouvre grand les portes du savoir

  • Aujourd'hui, un public nombreux et divers fréquente déjà la médiathèque de l'Inguimbertine avec plus de 130.000 visiteurs en 2023.
  • Le fonds de l'Inguimbertine compte près de 100.000 livres papier ou numérique en prêt pour le grand public

CARPENTRAS: Une bibliothèque-musée unique en France, l'Inguimbertine, a ouvert ce week-end à Carpentras, en Provence, offrant une immersion dans un monde où dialoguent livres et tableaux, jeux vidéos et manuscrits du Moyen-Age, dans un majestueux bâtiment du 18e siècle.

"Nous avons cherché à croiser les savoirs, +donner à lire+ dans le musée et +donner à voir+ dans la bibliothèque+", expliquent notamment les architectes de l'Atelier Novembre qui ont piloté l'aménagement de cette institution dans l'ancien hôtel-Dieu de cette ville du Sud de la France.

De la précieuse stèle antique de Taba, découverte à Memphis en Egypte et prêtée quelques mois au British Museum, à des manuscrits rares, comme une Bible vaudoise sur un parchemin illuminé dont seuls sept exemplaires existent au monde, en passant par des tableaux persans, la richesse des collections "est considérée hors échelle pour une ville d'un peu plus de 30.000 habitants", remarque le directeur du musée, Jean-Yves Baudouy.

Le fonds de l'Inguimbertine compte près de 100.000 livres papier ou numérique en prêt pour le grand public, mais aussi 1.200 tableaux, 500 statues et 3.400 manuscrits dont des centaines enluminés à la main.

Un trésor que cette ville doit à son passé d'Etat pontifical (du 13e au 18e siècle), où les papes résidèrent un temps, mais surtout à l'un de ses enfants, Malachie d'Inguimbert (1683-1757).

Ainé d'une famille nombreuse, il devient prêtre et part à Rome pendant 26 ans. Il entre au service d'un cardinal, qui deviendra le pape Clément XII. Nommé évêque dans sa ville natale, cet humaniste, convaincu que le savoir se transmet autant par l'image -dessins, tableaux-, que par l'écrit, ouvre au public sa bibliothèque-musée dès 1745.

Un air d'Italie 

Pour lui, une bibliothèque n'accueille pas uniquement des livres mais doit être "le temple des muses" (arts), un concept plus commun en Italie qu'en France. Il flotte d'ailleurs dans le musée actuel un air italien, car à l'époque, rappelle M. Baudouy, Carpentras et le Comtat Venaissin, cet Etat rattaché à Rome, "ont été une terre de transmission de la culture italienne vers la France".

Dans le nouveau musée situé dans l'ancien hôtel-Dieu, que d'Inguimbert fit construire pour soigner les pauvres, le visiteur, après avoir gravi l'escalier d'honneur, est replongé dans l'atmosphère de cette bibliothèque du 18e siècle.

Dans une salle à la lumière tamisée, les livres anciens tapissent les murs dans des caissons d'époque, ornés de tableaux. Les manuscrits précieux peuvent être feuilletés virtuellement.

Une partie de la collection des dessins d'animaux et des livres de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637), astronome et scientifique provençal parmi les plus réputés de son époque en Europe, est aussi exposée. D'Inguimbert les avait achetés car l'homme d'église, dans l'esprit des Lumières, avait soif de connaissances dans tous les domaines.

Plus loin, les visiteurs découvrent les beaux livres de Casimir Barjavel, ex-maire de Carpentras au XIXe siècle, auteur également d'une importante donation. De précieux objets religieux juifs rappellent aussi l'importance de cette communauté dans cette cité connue pour sa synagogue rococo.

«Regarder encore et encore»

Une aile est consacrée aux beaux-arts, avec entre autres une insolite section comportant des copies d'oeuvres célèbres, encouragées à une époque par l'Etat français pour les faire connaître au public en région. Y est accrochée une copie de la Joconde envoyée "par le gouvernement de la République".

Mais l'originalité du lieu tient aussi à sa médiathèque multimédia au rez-de chaussée, ouverte depuis 2017. Outre les livres, albums musicaux et films, elle compte un piano à queue, des peintures et objets précieux. Ici, "le jeu vidéo côtoie des oeuvres d'art telle qu'un globe de Blaeu de 1622", conçu à Amsterdam, se réjouit le maire divers gauche Serge Andrieu.

Elu en 2020 face à l'extrême droite qui convoitait pourtant de longue date Carpentras, il mise sur un accès à la culture le plus large et démocratique possible pour lutter contre les inégalités sociales dans une région où les crises économiques ont imprimé leurs marques.

Aujourd'hui, un public nombreux et divers fréquente déjà la médiathèque de l'Inguimbertine avec plus de 130.000 visiteurs en 2023. Beaucoup se réjouissent de la nouvelle partie musée, qui finalise un projet à 36 millions d'euros entamé il y a 15 ans.

"C'est très beau, c'est contemporain et ça ramène aussi à des temps anciens; même quand les gens parlent, le lieu reste calme, donne du calme", témoigne Wassim Benhammadi, auto-entrepreneur de 19 ans.

Morjiane Bouhid, 20 ans, venue d'une ville voisine, s'émerveille: "la beauté des oeuvres me donne envie de regarder, encore et encore".


La calligraphie captive les arabophones comme les non arabophones, affirment des passionnés

Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
  • L'écriture traditionnelle est un langage universel apprécié pour son art, même s'il n'est pas compris.
  • Les nouvelles polices de caractères seront utilisées par les particuliers et les organisations dans un cadre formel.

RIYAD : La calligraphie arabe occupe une place artistique mondiale qui captive aussi bien les arabophones que les non arabophones, ont déclaré des passionnés à Arab News.

La semaine dernière, le ministère de la culture a introduit deux polices de caractères basées sur la calligraphie arabe et destinées à être utilisées par des particuliers et des organisations dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques : Al-Awwal et Saudi.

Abdulrahman Al-Shahed, membre fondateur de l'Association saoudienne de calligraphie arabe, a déclaré à Arab News que l'introduction de ces polices était "une étape bienvenue qui contribue à renouveler la présence de la calligraphie arabe dans les contextes numériques et contemporains, sans la séparer de ses racines spirituelles et esthétiques".

Il a décrit l'introduction de ces polices comme "un appel à redécouvrir la calligraphie en tant qu'identité vivante".

La calligraphie arabe "émerveille les spectateurs par sa beauté abstraite et son esprit contemplatif", a déclaré M. Al-Shahed.

Il a noté que "de nombreux non-Arabes ne lisent pas les lettres, mais ils les ressentent, ainsi que leur beauté", ajoutant que la calligraphie arabe était par conséquent un langage visuel universel.

La calligraphie arabe évolue depuis plus de 1 400 ans, et chaque génération y ajoute sa propre influence, exprimant ainsi son propre esprit et sa propre époque.

Abdul Adeem Al-Shali, membre du groupe des beaux-arts de Qatif, a déclaré à Arab News qu'un grand nombre de non-arabophones s'intéressaient de plus en plus à la langue arabe, à ses lettres et à ses mots.

Il a ajouté : "Cet intérêt démontre la magie de la lettre arabe et l'attrait qu'elle exerce sur l'œil du destinataire moyen, sans parler de celui d'une personne ayant une sensibilité artistique."

De nombreux étrangers ont réalisé des calligraphies magistrales. Le calligraphe américain Mohamed Zakariya, qui s'est converti à l'islam et a appris la calligraphie à Istanbul, a par exemple acquis une grande notoriété.

Il a organisé de nombreuses expositions de calligraphie en Amérique et dans d'autres pays occidentaux, recevant les éloges de ceux qui s'intéressent à cet art, a déclaré Al-Shali.

Ce passionné d'art est optimiste quant à l'avenir de la calligraphie arabe et exhorte les responsables des écoles d'art, des instituts de calligraphie et des écoles de langue arabe dans les universités à "préserver ce grand héritage et à l'enseigner aux générations actuelles avec le plus grand soin".

Le prince Badr bin Abdullah bin Farhan, ministre de la culture, a déclaré que les nouveaux caractères étaient un hommage au riche patrimoine culturel et artistique du Royaume, son ministère ajoutant qu'ils étaient basés sur des "inscriptions et des manuscrits coraniques" historiques.

La conception d'Al-Awwal met en évidence l'esprit de la calligraphie dans les anciennes inscriptions de la péninsule arabique.

Le Saoudien tient compte des principes artistiques de l'écriture d'Al-Awwal et la rend plus contemporaine.

Un groupe d'experts locaux et internationaux a été chargé de leur conception, avec le soutien de l'Autorité saoudienne pour la propriété intellectuelle, de la Fondation du roi Abdulaziz pour la recherche et les archives, et du Centre mondial du prince Mohammed bin Salman pour l'initiative de la calligraphie arabe.

La calligraphie arabe est née dans la péninsule arabique et a été influencée par les conditions culturelles et politiques de la région ainsi que par l'art rupestre des civilisations et des langues préislamiques. Elle s'est répandue avec la migration des Arabes au cours de l'expansion islamique.

Les nouveaux caractères "reflètent la profondeur historique du Royaume d'Arabie saoudite, qui est considéré comme le berceau d'anciennes civilisations humaines et le foyer de diverses calligraphies et inscriptions, allant du musnad au nabatéen et au thamudique", a déclaré le ministère de la culture, en faisant référence à certaines des anciennes civilisations de la péninsule.

Exposition: Écrire ou calligraphier? L’alphabet arabe sublimé
Par Arab News en français -
Calligraphie arabe: Une esthétique à mettre en lumière
Par El Moudjahid -

Le 11e festival du film saoudien s'ouvre sur une nuit de cinéma, de culture et de stars

Le tapis rouge a été déroulé pour la 11e édition du festival du film saoudien jeudi. (Fourni)
Le tapis rouge a été déroulé pour la 11e édition du festival du film saoudien jeudi. (Fourni)
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  • Le tapis rouge a été déroulé jeudi pour la 11e édition du Festival du film saoudien, qui a confirmé son rôle de pierre angulaire de la culture cinématographique en plein essor du Royaume
  • L'événement était organisé par l'Association du cinéma en partenariat stratégique avec Ithra - une initiative d'Aramco - et bénéficiait du soutien de la Commission saoudienne du cinéma du ministère de la culture

DHAHRAN : Le tapis rouge a été déroulé jeudi pour la 11e édition du Festival du film saoudien, qui a confirmé son rôle de pierre angulaire de la culture cinématographique en plein essor du Royaume.

Animée par le dynamique duo d'acteurs saoudiens Aixa Kay et Khaled Saqer, la célébration au Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra) à Dhahran débordait de glamour et de drame.

Le chanteur d'opéra saoudien Mohammed Khayran Al-Zahrani et la célèbre soprano française Fabienne Conrad ont donné la sérénade à la foule, tandis qu'un orchestre jouait un pot-pourri d'interprétations classiques de musiques de films populaires sous la direction du maestro Gevorg Sargsyan.

L'événement était organisé par l'Association du cinéma en partenariat stratégique avec Ithra - une initiative d'Aramco - et bénéficiait du soutien de la Commission saoudienne du cinéma du ministère de la culture.

Le festival de cette année, dont le thème est "Le cinéma de l'identité", se penche sur le pouvoir de la narration pour refléter et façonner les récits culturels, personnels et collectifs.

Lors de l'ouverture, la présidente de l'Association du cinéma, Hana Al-Omair, a souligné l'importance du thème.

"Nous présentons l'édition de cette année à un moment où la production cinématographique saoudienne connaît une croissance notable. Les films saoudiens ne sont plus de rares apparitions ; ils se disputent désormais les places de choix dans les cinémas arabes. Cela témoigne d'un élan artistique qui mérite que l'on s'y arrête et que l'on y réfléchisse", a-t-elle déclaré.

Elle a également mis l'accent sur l'intérêt particulier du festival.

"En plus des activités habituelles du festival, nous mettons en lumière l'expérience du cinéma japonais, qui a eu un impact profond sur le cinéma mondial, grâce à ses écoles artistiques, à sa riche expérience et à son histoire globale", a-t-elle déclaré.

Lors de la soirée d'ouverture, les visiteurs ont pu assister à la première de "Siwar" d'Osama Al-Khuraiji.

Le programme, qui se poursuit jusqu'au 23 avril, est rempli d'événements, notamment un flot continu de stars, des projections de films, des séminaires, des ateliers, des classes de maître et la très convoitée Palme d'or.

Depuis sa création en 2008, le festival du film saoudien est devenu l'événement cinématographique le plus ancien du Royaume.

Cette année, 36 des 68 projections sont des films saoudiens et du Golfe, dont huit longs métrages narratifs, 21 courts métrages et sept documentaires. Certaines parties des débats, ainsi que d'autres événements du festival, sont retransmis en direct.

Pour plus d'informations sur l'achat de billets, visitez le site web d'Ithra.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Jassim Al Dhamin, un artiste saoudien aux multiples talents

Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)
Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai Elkelawy)
Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)
Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai Elkelawy)
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  • Jassim Al Dhamin a révélé à Arab News : « J’ai commencé à peindre à un jeune âge, influencé par son environnement culturel riche. C'est une passion qui a évolué au fil des années, se transformant en une véritable vocation.
  • il a expliqué : « Cette figure représente à la fois l'individu et la collectivité, soulignant l'importance des liens humains dans le contexte moderne.

RIYAD : Dans le paysage dynamique de l'art contemporain, la peinture continue de revêtir une importance cruciale, servant de miroir aux préoccupations sociétales et aux émotions humaines. Les artistes contemporains explorent des techniques variées et des styles divers, souvent en réponse aux défis et aux transformations de notre époque. La peinture, avec sa capacité à capturer des instants, des sentiments et des récits, s'affirme comme un moyen d'expression puissant, transcendant les frontières culturelles.

Dans ce contexte, Arab News a eu l'opportunité de rencontrer, Jassim Al Dhamin un artiste saoudien qui a récemment participé à la Semaine artistique de Riyad. Cet événement phare en Arabie Saoudite vise à promouvoir la créativité et l'expression artistique dans la région.

Jassim Al Dhamin a révélé à Arab News : « J’ai commencé à peindre à un jeune âge, influencé par son environnement culturel riche. C'est une passion qui a évolué au fil des années, se transformant en une véritable vocation.

Lors de l’exposition de ses dernières créations, nous avons noté la présence récurrente des formes humaines allongées exagérément aux couleurs claires. À cet effet, il a expliqué : « Cette figure représente à la fois l'individu et la collectivité, soulignant l'importance des liens humains dans le contexte moderne.

Pour moi, les couleurs comme étant intuitive, je cherche à transmettre des émotions et des ambiances apaisantes à travers mes choix chromatiques. Chaque œuvre d'art peut être perçue en fonction de nos propres expériences, de sorte que les œuvres perturbent le temps et se placent devant une scène visuelle pour nous raconter quelque chose que nous avons déjà vécu, ce qui nous aide à comprendre à nouveau le symbole, l'image et tout ce qui se trouve entre les deux. » 

En évoquant son parcours artistique, Jassim a révélé à Arab News : « J'ai été influencé par de nombreuses expériences importantes dans le domaine de l'art visuel, qui est un processus important dans la construction d'une identité visuelle. Mais ce qui importe le plus, c'est que c'est ma personnalité elle-même qui m'inspire pour comprendre mon moi le plus profond et me permettre de le découvrir dans des dimensions philosophiques.

Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)
Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)

Jassim s’est distingué lors de cette exposition par la présentation d’un tableau intitulé « Drive Thru », un tableau qui a attiré l’attention de tous. À cet effet il confie : « À travers ce tableau, je souhaite dire que nous vivons dans un système global si rapide dans tous les domaines de la vie, que même la tasse de café, associée à la dégustation lente et à la contemplation du moment présent, est devenue partie intégrante d'un système accéléré, grâce notamment aux stations-service et aux tasses à usage unique. Ainsi, nous continuons à concevoir notre mode de vie dans un système accéléré qui n'aide pas l'individu à se calmer, à méditer et à profiter de la vie à un rythme tranquille. «  

D’ailleurs, plusieurs figures emblématiques ont marqué mon parcours, tant saoudiennes qu'internationales. Ces influences m’ont aidé à forger mon propre style et à explorer de nouvelles techniques. Et je dois reconnaitre que l'artiste Marwan Kassab Bashi a joué un rôle important de ce côté.

Je m'entraîne simplement à peindre ; les projets sont comme des plans qui passent et repassent comme le vent. Le plus important est de continuer à dessiner. »  

Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)
Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)

Jassim affirmé que la Semaine artistique de Riyad joue un rôle crucial dans la mise en lumière des talents locaux et internationaux. Cet événement crée un espace de dialogue et d'échange entre les artistes, favorisant ainsi une meilleure compréhension de la diversité culturelle.

La volonté d'explorer de nouvelles formes d'expression et de créer des connexions humaines à travers l'art témoigne d'une société en pleine mutation, où la créativité est célébrée comme un moteur de transformation. Alors que le secteur culturel continue de s'épanouir, il est clair que l'art, sous toutes ses formes, jouera un rôle essentiel dans la narration de l'identité saoudienne et dans la promotion d'une culture ouverte et inclusive.