Le Fonds monétaire international (FMI) ne s’est pas empêché dernièrement d’alerter les autorités sur les niveaux d’inflation qui minent les performances économiques du pays et le pouvoir d’achat des ménages. Il considérera même que cette question, en Algérie, devient vraiment «préoccupante».
Pourquoi ? Le FMI, dans ses projections livrées dans un communiqué fin mars dernier, considère en effet que si le taux d’inflation était de 9,3% en 2022 et 2023, ce dernier continuera de fréquenter les cimes avec 7,6% en 2024 et 6,4% en 2025 puis 6,1% en 2026. Ce taux ne commencera à baisser, selon la même source, qu’à partir de 2027 pour atteindre durant cette année 5,5%, 5,2% (2028), 5,0% (2029).
C’est dire… Commentant l’évolution en question, le Fonds fera remarquer que l’inflation commencerait à ralentir, notamment grâce à la baisse des prix des produits alimentaires frais, même si son maintien à «un niveau relativement élevé reste préoccupant». Visiblement, l’Algérie peine à maîtriser l’inflation. Mais a-t-elle seulement tout essayé quand certains indices semble indiquer le contraire, compte tenu des politiques suivies, tant en matière de politique monétaire que budgétaire d’ailleurs ?
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