Le 7 avril, la communauté internationale a célébré la Journée mondiale de la santé. Cette année, le slogan retenu est «Ma santé, mon droit». Si on devait choisir une année pour rappeler le droit fondamental de l’accès aux soins pour tous, 2024 ne pourrait mieux convenir.
A Gaza, ce droit est bafoué. Il n’y a pas un lieu au monde où les établissements de santé ont été volontairement visés, détruits et saccagés et les patients privés de leurs droits d’accès aux services de santé comme dans l’enclave dévastée. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que sur les 36 hôpitaux principaux qui desservaient plus de deux millions d’habitants de Gaza, seuls 10 restent à peu près fonctionnels mais fournissent des services limités.
Seulement voilà, on évite d’accabler les coupables, les Israéliens, responsables de ce désastre global. Outre leur barbarie, ces derniers sont susceptibles. Mis face à leurs responsabilités, ils se formalisent, montent sur leurs grands chevaux, vous accusent d’antisémitisme, de mettre en danger la sécurité d’Israël. Alors que les faits et les chiffres sont là, têtus.
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