NEW YORK: Aujourd’hui, le Conseil de sécurité de l’ONU a exigé pour la première fois un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan, après l’abstention des États-Unis, alliés d’Israël, qui avaient mis leur veto aux projets de résolution précédents.
Suscitant des applaudissements inhabituels dans la salle souvent statique du Conseil de sécurité, les quatorze autres membres ont voté en faveur de la résolution qui «exige un cessez-le-feu immédiat» pour le reste du mois sacré.
La résolution appelle à la cessation des hostilités pour aboutir à un «cessez-le-feu durable» et elle exige que le Hamas et les autres combattants libèrent les otages enlevés le 7 octobre.
À la dernière minute, la Russie s’est opposée à la suppression du terme «cessez-le-feu permanent» et elle a demandé un vote, qui n’a pas été approuvé.
Le texte reconnaît les efforts diplomatiques déployés par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis pour mettre fin aux hostilités, libérer tous les otages et accroître la distribution de l’aide humanitaire.
La résolution adoptée a été rédigée en partie par l’Algérie, membre actuel du bloc arabe au Conseil de sécurité, et par plusieurs autres pays, dont la Slovénie et la Suisse.
Aujourd’hui également, la Maison-Blanche a déclaré que l’abstention des États-Unis ne signifiait pas un changement dans la politique de Washington à l’égard du conflit.
Il ne s’agit pas d’un «changement dans notre politique», affirme le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, aux journalistes.
Il indique que les États-Unis soutiennent un cessez-le-feu, mais se sont abstenus parce que le texte de la résolution ne condamnait pas le Hamas et son attaque du 7 octobre.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
*Avec AFP et Reuters