Recrutée par le Moma, le très prestigieux et très éclectique musée d’art moderne et contemporain de New York, elle y intègre la section de recherche sur l’histoire de l’art.
Beya appartient à la génération apaisée de ces jeunes qui n’oublient pas d’où ils viennent, et savent où ils vont. Ouverts aux grands courants, curieux des voies nouvelles, dotés d’une agilité intellectuelle qui leur permet de s’adapter à toutes les influences, ils ont su se débarrasser de toutes les entraves, s’enrichir de ce qui aurait pu leur peser, et ont fait du monde leur champ d’action privilégié.
Beya Othmani est Algéro-Tunisienne, elle a étudié en Algérie, à Tunis, en Suisse, puis au Canada, à l’université Mac Gyll où elle s’est consacrée aux études sur le Moyen-Orient avec une option Sciences politiques et Histoire de l’art. Ce sera la fusion de ces deux disciplines qui l’intéressera. C’est à Berlin ensuite qu’elle peaufinera sa formation, écrivant une thèse dans laquelle elle étudiera «les pratiques de la représentation coloniale, et le rôle qu’elles ont joué dans la construction de l’image du colonisé». Elle s’y intéressera particulièrement aux artistes tunisiens dans les expositions d’art françaises du début du XXe siècle.
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