Les propos d’Hassan Nasrallah sur sa volonté de ne pas « entraîner l’Iran dans une guerre avec Israël et les États-Unis » et son insistance sur le fait que le Hezbollah mènerait seul cette bataille sont hautement révélateurs.
Je ne serais pas surpris de voir des gens dire qu'ils « souhaiteraient qu'il se soucie autant de ce qui reste des intérêts du Liban que de ceux de la République islamique ! »
Citant une "source iranienne", Reuters a rapporté que le secrétaire général du Hezbollah avait fait ces remarques au commandant de la Force Qods, le général Esmail Qaani, lors de leur réunion à Beyrouth en février... Nasrallah aurait ajouté : "C'est notre bataille".
La rencontre du mois dernier aurait été la troisième entre les deux hommes depuis les événements du 7 octobre, qui ont tous porté sur les risques d'une vaste attaque israélienne contre le parti et, par extension, sur l'ancrage de l'Iran au Liban et dans la région.
L'atmosphère à la frontière libano-israélienne est sans aucun doute troublante, surtout au milieu de la « guerre » de déclarations et de discours belliqueux tenus alors que les deux parties « négocient avec le feu ».
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