Dans la vie des Marocains et même dans l’imaginaire des populations, le terme «Nuits» (Llyali) ou «La quarantaine d’hiver» était lié à la rudesse du froid, des rituels, des traditions et des pratiques qui avaient leur charme dans le passé, mais qui commencent à tomber progressivement dans l’oubli du fait des grandes mutations actuelles couvrant divers domaines.
Dans un passé récent, le terme «Llyali» était connu comme un concept fortement présent dans l’esprit des gens, comme un phénomène climatique rude et une période marquée par des pratiques et des rituels liés à la vie sociale et agricole des populations, mais qui n’existent plus actuellement avec la même lueur qui combine la confrontation à la cruauté du climat et l’engagement dans une démarche qui garantit la continuité de la vie et sa chaleur.
La période de «Llyali»», qui commence le 25 décembre de chaque année et prend fin le deuxième jour de février, impose de nombreuses restrictions en vue de préserver la santé des citoyens, leurs productions agricoles et leur richesse animalière, c’est pourquoi les populations font face au froid de différentes manières.
Dans ces conditions, les agriculteurs, qui adaptent leurs activités au rythme de cette période difficile de l’année, se préparent bien à cette saison, car ils savent que cette période peut constituer une menace pour leurs cultures et leur bétail et donc la prudence est de mise, et il vaut mieux prévenir que guérir.
Ce qu’on peut déduire aussi c’est que les rituels et les coutumes de la période de «Llyali», qui peuvent atteindre actuellement le niveau du patrimoine social, agricole et culturel, sont étroitement liés aux générations antérieures à la révolution numérique, car celles-ci connaissent bien les significations profondes de cette période de l’année.
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