«Llyali» : des rituels et des traditions qui tombent dans l’oubli

Des fermiers préparant du foin pour l’hiver, dans la région de Larache dans le nord du Maroc (Photo, AFP).
Des fermiers préparant du foin pour l’hiver, dans la région de Larache dans le nord du Maroc (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 06 janvier 2021

«Llyali» : des rituels et des traditions qui tombent dans l’oubli

  • La période de «Llyali»», qui commence le 25 décembre de chaque année et prend fin le deuxième jour de février, impose de nombreuses restrictions en vue de préserver la santé des citoyens
  • Les agriculteurs, qui adaptent leurs activités au rythme de cette période difficile de l’année, se préparent bien à cette saison, car ils savent que cette période peut constituer une menace pour leurs cultures et leur bétail

Dans la vie des Marocains et même dans l’imaginaire des populations, le terme «Nuits» (Llyali) ou «La quarantaine d’hiver» était lié à la rudesse du froid, des rituels, des traditions et des pratiques qui avaient leur charme dans le passé, mais qui commencent à tomber progressivement dans l’oubli du fait des grandes mutations actuelles couvrant divers domaines.

Dans un passé récent, le terme «Llyali» était connu comme un concept fortement présent dans l’esprit des gens, comme un phénomène climatique rude et une période marquée par des pratiques et des rituels liés à la vie sociale et agricole des populations, mais qui n’existent plus actuellement avec la même lueur qui combine la confrontation à la cruauté du climat et l’engagement dans une démarche qui garantit la continuité de la vie et sa chaleur.
La période de «Llyali»», qui commence le 25 décembre de chaque année et prend fin le deuxième jour de février, impose de nombreuses restrictions en vue de préserver la santé des citoyens, leurs productions agricoles et leur richesse animalière, c’est pourquoi les populations font face au froid de différentes manières.
Dans ces conditions, les agriculteurs, qui adaptent leurs activités au rythme de cette période difficile de l’année, se préparent bien à cette saison, car ils savent que cette période peut constituer une menace pour leurs cultures et leur bétail et donc la prudence est de mise, et il vaut mieux prévenir que guérir.
Ce qu’on peut déduire aussi c’est que les rituels et les coutumes de la période de «Llyali», qui peuvent atteindre actuellement le niveau du patrimoine social, agricole et culturel, sont étroitement liés aux générations antérieures à la révolution numérique, car celles-ci connaissent bien les significations profondes de cette période de l’année.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Élection présidentielle algérienne du 7 septembre: Louisa Hanoune officiellement candidate du PT

Louisa Hanoune, SG du PT (Photo, El Watan).
Louisa Hanoune, SG du PT (Photo, El Watan).
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  • Le Parti des travailleurs (PT) a mis fin, hier, au suspense qui a entouré  l’identité  du candidat du parti à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre
  • Louisa Hanoune, trois fois candidate  (2004, 2009, 2019) à la présidentielle sous le régime de Bouteflika entre en lice

«Nous serons capables de surmonter les obstacles  pour entrer dans une bataille décisive, et non pas des élections ordinaires», affirme la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, à l’issue du vote du conseil national.

Le Parti des travailleurs (PT) a mis fin, hier, au suspense qui a entouré  l’identité  du candidat du parti à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre. Louisa Hanoune, trois fois candidate  (2004, 2009, 2019) à la présidentielle sous le régime de Bouteflika entre en lice. Un poids lourd qui devrait animer davantage la scène politique, à moins de trois mois de ce rendez-vous électoral.

Hier, à l’issue des travaux du comité central,  les membres de cette instance ont approuvé à l’unanimité  la candidature de Mme Hanoune au prochain scrutin présidentiel. Dans sa prise de parole pour annoncer la résolution du parti, Ramdane Taazibt, ex-député, est revenu sur les raisons de la participation du parti à cette échéance. Une participation en relation, entres autres, avec «la conjoncture mondiale et  la situation interne du pays». Il a évoqué ce qui se passe à Ghaza, l’extension de  la guerre au Liban, le Yémen…et le rôle «néfaste» des Emirats.

Le parti ne peut être, selon lui, «ni commentateur ni observateur» dans une telle situation, d’où sa décision de participer avec son propre candidat. A travers la présentation de son candidat sur la base de son programme et de ses objectifs, Hanoune s’est dite prête à se jeter dans cette bataille. Elle s’est engagée à défendre le projet politique et social du parti dans l’ensemble  des régions du pays.

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Prix des Critiques Arabes : Le film tunisien « Les Filles d’Olfa » rafle trois prix à Cannes

Le musicien tunisien Amine Bouhafa a également remporté le prix de la meilleure musique pour le film saoudien « Hajjan » d’Abou Bakr Chawki (Photo, La Presse).
Le musicien tunisien Amine Bouhafa a également remporté le prix de la meilleure musique pour le film saoudien « Hajjan » d’Abou Bakr Chawki (Photo, La Presse).
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  • Il s’agit des prix de la meilleure réalisation, du meilleur montage et du meilleur film documentaire
  • Par ailleurs, une projection officielle du film « Camp de Thiaroye » est prévue ce soir dans la salle de cinéma Bonwell

Le film tunisien « Les Filles d’Olfa » de Kawthar Ben Hania a remporté trois prix lors de la huitième édition des Prix des Critiques pour les films arabes, organisée par le Centre du cinéma arabe en marge de la 77e session du Festival de Cannes (14‑25 mai 2024).

Il s’agit des prix de la meilleure réalisation, du meilleur montage et du meilleur film documentaire.

Le musicien tunisien Amine Bouhafa a également remporté le prix de la meilleure musique pour le film saoudien « Hajjan » d’Abou Bakr Chawki.

Par ailleurs, une projection officielle du film « Camp de Thiaroye » est prévue ce soir dans la salle de cinéma Bonwell, dans le cadre de la rubrique « Classics Cannes 2024 ».

Il est à noter que ce film a été restauré par la Fondation du cinéma mondial en partenariat avec le Ministère Tunisien des Affaires Culturelles et le Ministère Sénégalais de la Culture et du Patrimoine, avec le soutien financier de la Fondation Hobson/Lucas et en coopération avec l’Association du Cinéma du Sud.

 

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Kader Bueno : un tour de magie et d’humour à Casablanca

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  • Très connu sur les réseaux sociaux, Kader jongle avec brio entre le close-up, l’illusion et le stand-up
  • Au début du spectacle «Un tour de ma vie», Kader a partagé l’événement qui a marqué sa vie et l’a poussé à s’intéresser à la magie. Il a été confronté à une épreuve difficile, une brûlure au troisième degré alors qu’il n’avait que deux ans

Le 18 mai, Kader Bueno, l’artiste aux multiples talents, a offert au public du Megarama Casablanca une soirée hors du commun, mêlant magie et humour avec brio. Cet événement, qui entre dans le cadre de sa première tournée au Maroc, était l’occasion de vivre une expérience artistique captivante pour les spectateurs de tous âges.

Très connu sur les réseaux sociaux, Kader jongle avec brio entre le close-up, l’illusion et le stand-up. Son mélange unique a su captiver et ravir le public marocain. Plusieurs tours dans la poche, il a partagé avec la présence des moments de sa vie et des tours hallucinants.

La magie... une thérapie

Au début du spectacle «Un tour de ma vie», Kader a partagé l’événement qui a marqué sa vie et l’a poussé à s’intéresser à la magie. Il a été confronté à une épreuve difficile, une brûlure au troisième degré alors qu’il n’avait que deux ans. Cet incident a marqué un tournant dans sa vie, l’amenant à découvrir la magie comme une forme de thérapie lors de ses nombreux séjours à l’hôpital. «J’ai trouvé une boîte de magie dans la salle de jeux de l’hôpital. C’était ma thérapie», confie-t-il. La magie est ainsi devenue son refuge, lui permettant de dévier les regards de ses cicatrices.

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