Les grands défis que doit relever l’industrialisation au Maroc

Techniciens travaillant à l’assemblage de circuits informatiques dans une usine des environs de Casablanca (Photo, AFP).
Techniciens travaillant à l’assemblage de circuits informatiques dans une usine des environs de Casablanca (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mardi 05 janvier 2021

Les grands défis que doit relever l’industrialisation au Maroc

  • La Depf (ministère de l’Économie et des finances) a réalisé une étude sur les implications du mode d’insertion du Maroc dans l’économie mondiale
  • Une part encore assez importante des entreprises marocaines conservent encore certaines des caractéristiques propres à la production artisanale de la «société traditionnelle»

L’industrialisation ne s’est faite que sur certains segments des chaînes de valeur, en l’occurrence ceux qui ne mobilisent qu’une main-d’œuvre peu qualifiée.

La Depf (ministère de l’Économie et des finances) a réalisé une étude sur les implications du mode d’insertion du Maroc dans l’économie mondiale. Il en ressort que qu’au cours de la période 1998-2018, le processus d’industrialisation au Maroc s’est résumé à une sous-industrialisation dépendante et qu’une part encore assez importante des entreprises marocaines conservent encore certaines des caractéristiques propres à la production artisanale de la «société traditionnelle».

Quelles implications du mode d’insertion du Maroc dans l’économie mondiale sur sa croissance et sur son développement ? Ce questionnement a fait l’objet d’une étude réalisée par la Direction des études et des prévisions financières (Depf), avec le soutien du Policy Center for the New South (PCNS). Et ce, dans le cadre de la contribution à «l’approfondissement de la réflexion et à l’enrichissement du débat sur les dimensions économiques pertinentes du modèle de développement national», est-il expliqué.
Il en ressort trois principaux constats. Le premier est que le rythme de croissance tendanciel du PIB marchand ne s’est pas nettement accéléré dans le cadre du choix de l’ouverture. Le deuxième est qu’après 2013, une fois enregistrés les effets négatifs sur l’économie marocaine de la «crise de 2008» (et ses suites en Union européenne), l’activité marchande non agricole n’a pas connu une nette reprise se poursuivant à moyen terme. Le troisième constat est qu’il n’y a pas eu globalement une dynamique d’industrialisation.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.

Le Maroc s’engage dans des réformes socio-économiques
Par Hakima Bedouani -
Les enjeux d’une normalisation Maroc-Israël
Par Mohand Hakhifi -

Les Tunisiens, gros bosseurs ou grands débrouillards ?

Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Il est important de souligner, à ce titre, que le travail n’a pas du tout la même acception partout dans le monde
  • Cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations

Hier la Tunisie a célébré avec la communauté internationale la fête du Travail. Un jour férié qui consacre non pas le travail mais les droits des salariés. De là, la nouvelle appellation, Journée internationale des travailleurs, prend toute sa signification. A l’origine du combat, la journée de huit heures. Celui-ci remonte à loin, vers la fi n du 19e siècle.
Depuis, cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations. Un salaire qui fait vivre convenablement, des congés payés, un environnement de travail respectueux et des conditions décentes, un système de protection sociale adéquat et durable et un âge légal de départ à la retraite plus précoce, notamment dans les métiers concernés par la pénibilité. Des revendications qui ont animé les luttes sans cesse ravivées entre les employeurs et les employés, entre l’Etat et les syndicats.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Le film The teacher de Farah Nabulsi projeté à Annaba

Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. (Photo, El Watan)
Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. (Photo, El Watan)
Short Url
  • The Teacher (l’enseignant) de la réalisatrice palestinienne Farah Nabulsi est en compétition au 4e Festival de Annaba du film méditerranéen où il a été projeté en avant-première algérienne
  • Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars

The Teacher (l’enseignant) de la réalisatrice palestinienne Farah Nabulsi est en compétition au 4e Festival de Annaba du film méditerranéen où il a été projeté en avant-première algérienne.

Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. Bassem Saleh (Saleh Bakri) est enseignant d’anglais dans un collège dont la plupart des élèves ont connu les prisons israéliennes, comme Adam (Muhammad Abed Elrahman).

Adam est peiné par la mort de son frère Yacoub, tué par un colon israélien qui a été innocenté par un tribunal, comme c’est souventle cas avec la justice de Tel-Aviv. Le colon a chassé la famille d’Adam de la maison et détourné les oliviers.

Adam est en colère et entend prendre sa revanche. Bassem, qui porte des idées politiques de résistance, tente péniblement de le raisonner. Il lui parle de la perte de son fils et de son épouse. Vivant en solitaire, il s’attache à Lisa (Imogen Poots), une bénévole Britannique. Une histoire d’amour paraît naître.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Istiqlal : La constitution du comité exécutif sera une tâche ardue pour Nizar Baraka

Le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif. (Le Matin)
Le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif. (Le Matin)
Short Url
  • M. Benchekroun a reconnu que les tractations pour la sélection des 34 membres du comité exécutif se sont révélées difficiles
  • «Ce que traverse actuellement le Parti de l’Istiqlal est presque "banal", car il faut rappeler qu’il ne s’agit ni du premier, ni du deuxième, mais du 18e congrès»

Trois jours après l’élection à l’unanimité de Nizar Baraka pour un deuxième mandat à la tête du Parti de l’Istiqlal, le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif.

Pour le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, la formation et la ratification du nouveau comité exécutif du Parti de l’Istiqlal prendra le temps qu’il faudra. Une opération qui peut durer jusqu’à 15 jours, dans le but de désigner l’équipe qui va assister le nouveau secrétaire général du parti dans ses missions. Invité à intervenir dans le cadre de l’émission «L’Info en Face», diffusée par le groupe «Le Matin», M. Benchekroun a reconnu que les tractations pour la sélection des 34 membres du comité exécutif se sont révélées difficiles. Une situation qui s’explique par le fait que le parti est traversé par différents courants. Néanmoins, ces courants ne sont pas des courants d’idées, ni des courants de résistance, mais des courants «normaux», presque électoralistes, au sein d’une organisation politique qui se prépare à des élections au moment voulu.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.