Un navire d'aide en route vers Gaza, les efforts s'intensifient pour empêcher la famine

Des personnes récupèrent des objets dans les décombres de la maison de la famille palestinienne al-Atrash, détruite par une frappe israélienne à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 13 mars 2024, alors que le conflit entre Israël et le groupe militant du Hamas se poursuit. (AFP).
Des personnes récupèrent des objets dans les décombres de la maison de la famille palestinienne al-Atrash, détruite par une frappe israélienne à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 13 mars 2024, alors que le conflit entre Israël et le groupe militant du Hamas se poursuit. (AFP).
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Publié le Jeudi 14 mars 2024

Un navire d'aide en route vers Gaza, les efforts s'intensifient pour empêcher la famine

  • La distribution de l'aide à l'intérieur même de ce territoire palestinien demeure hasardeuse
  • Mercredi, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé que l'un de ses entrepôts à Rafah, dans le sud de Gaza, avait été touché par une frappe qui a tué au moins un de ses employés et blessé plusieurs autres

TERRITOIRES PALESTINIENS: Un premier bateau chargé de 200 tonnes de vivres progresse lentement jeudi vers la bande de Gaza au moment où les efforts s'accélèrent pour tenter d'acheminer davantage d'aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé et menacé de famine.

La distribution de l'aide à l'intérieur même de ce territoire palestinien demeure hasardeuse. Mercredi, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé que l'un de ses entrepôts à Rafah, dans le sud de Gaza, avait été touché par une frappe qui a tué au moins un de ses employés et blessé plusieurs autres, le ministère de la Santé du Hamas évoquant lui quatre morts.

Après plus de cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas, l'ONU craint une famine généralisée dans la bande de Gaza, où des dizaines de milliers de personnes ont déjà été tuées et où les bombardements israéliens se poursuivent sans répit.

"L'attaque d'aujourd'hui sur l'un des rares centres de distribution de l'Unrwa encore opérationnels dans la bande de Gaza intervient au moment où la malnutrition, voire la famine dans certaines zones, s'étend", a souligné le dirigeant de l'agence, Philippe Lazzarini.

L'armée israélienne a annoncé avoir "éliminé" un cadre du Hamas dans une frappe ciblée à Rafah. Cet homme, Mohammad Abou Hasna, figure parmi les quatre morts recensés par le mouvement islamiste, qui l'a présenté comme un responsable chargé de la sécurité de l'entrepôt.

Tard mercredi, le ministère de la santé du Hamas a aussi fait état de sept morts et de nombreux blessés dans des tirs israéliens sur un rassemblement au rond-point "Koweït", carrefour au sud de Gaza City où ont lieu des distributions d'aides alimentaires.

Israël doit faire de l'aide humanitaire à Gaza sa priorité «  numéro un  », dit Blinken

Israël doit faire de la protection des civils et de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza sa priorité "numéro un", a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

"Nous attendons du gouvernement israélien qu'il fasse de cette question une priorité. Protéger les civils, apporter aux gens l'aide dont ils ont besoin, voilà ce qui doit être la priorité numéro un, même s'ils font ce qui est nécessaire pour défendre le pays et faire face à la menace posée par le Hamas", a déclaré M. Blinken à la presse.

Le chef de la diplomatie américaine s'exprimait à l'issue d'une réunion à huis clos sur l'aide à Gaza, regroupant Chypre, les Emirats, le Qatar et l'Union européenne, peu après s'être entretenu avec le Haut représentant de l'UE Josep Borrell, au siège du département d'Etat.

Ce dernier a dénoncé mardi l'utilisation de la faim "comme arme de guerre" à Gaza, ce à quoi le secrétaire d'Etat n'a pas souscrit, soulignant qu'Israël laissait "de la nourriture entrer".

La réunion de mercredi avait pour objet de finaliser les détails sur la construction d'une jetée sur les côtes de la bande de Gaza pour débarquer des cargaisons d'aide, a-t-il dit.

Un premier navire empruntant un couloir maritime entre Chypre et la bande de Gaza pour livrer de l'aide humanitaire est parti mardi vers le territoire palestinien.

Face aux quantités jugées insuffisantes de l'aide, la communauté internationale cherche à diversifier les voies d'acheminement via des largages aériens ou un couloir maritime depuis Chypre.

M. Blinken a insisté sur la nécessité "d'inonder la zone" avec de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé par l'armée israélienne et où les conditions de vie se détériorent drastiquement au point que l'ONU y craint une famine généralisée.

"Il y a du mouvement, et c'est positif, mais cela reste insuffisant", a affirmé M. Blinken en citant les différents moyens d'acheminer de d'aide humanitaire, par la route, aérien ou encore maritime.

Mais, a-t-il dit, "Israël doit encore ouvrir autant de points d'accès que possible, et les maintenir ouverts pour s'assurer que les choses circulent de manière durable" dans la bande de Gaza, déplorant à cet égard "des restrictions qui ne sont pas nécessaires".

La guerre à Gaza a été déclenchée par l'attaque menée le 7 octobre par le Hamas dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles israéliennes.

En représailles, Israël a lancé une offensive militaire qui a fait jusqu'à présent 31.272 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Terre et mer

L'aide par voie terrestre n'entre qu'au compte-gouttes dans la bande de Gaza, soumise au contrôle d'Israël qui a imposé un siège total au territoire depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

Un premier bateau chargé de 200 tonnes de vivres a quitté mardi Chypre pour Gaza. Ce bateau de l'ONG espagnole Open Arms, qui remorque une barge, faisait route à petite vitesse jeudi matin au large d'Israël, selon le site spécialisé Marine Traffic.

Chypre, distante d'environ 370 kilomètres du territoire palestinien, a annoncé qu'un deuxième bateau était prêt à partir avec une cargaison plus importante.

Quatre bateaux de l'armée américaine ont par ailleurs quitté les Etats-Unis mardi avec une centaine de soldats et l'équipement nécessaire à la construction d'une jetée et d'un quai à Gaza pour débarquer l'aide d'humanitaire "d'ici 60 jours", selon les autorités américaines.

Ces efforts ne sont toutefois que des pis-allers, rappelle l'ONU selon qui ni les envois par mer ni les parachutages ne peuvent se substituer à la voie terrestre pour l'acheminement de l'aide, un constat largement partagée.

"Il n'y a pas d'alternative valable aux routes terrestres via l'Egypte et la Jordanie et aux points d'entrée d’Israël vers Gaza pour des livraisons d'aide à grande échelle", ont souligné les Etats-Unis, Chypre, les Emirats, l'UE et le Qatar dans une déclaration conjointe.

Ils ont par ailleurs jugé qu'une ouverture du port israélien d'Ashdod à l'aide humanitaire "constituerait un complément bienvenu et significatif" au dispositif.

Pour l'heure, l'aide par voie terrestre est principalement acheminée de la Jordanie ou de l'Egypte vers deux points de contrôle israéliens du sud de Gaza où les marchandises sont longuement inspectées.

Mardi, pour la première fois, l'armée israélienne a autorisé une entrée de camions du Programme alimentaire mondial (PAM) dans le nord de Gaza, suscitant l'espoir d'une accélération des livraisons pour répondre aux besoins immenses des quelque 2,4 millions d'habitants du territoire.

Quelle opération pour Rafah ?

L'attaque du Hamas du 7 octobre a fait au moins 1.160 morts en Israël, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles israéliennes. Selon Israël, 130 otages se trouvent encore à Gaza, dont 32 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées ce jour-là.

En représailles, Israël a promis "d'anéantir" le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive qui a fait 31.272 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, a indiqué mercredi le ministère de la Santé du Hamas qui a fait état tôt jeudi de 79 morts dans des frappes israéliennes au cours de la soirée et la nuit.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de pousser l'opération terrestre jusqu'à Rafah, une ville jouxtant la frontière fermée avec l'Egypte et où sont massés, selon l'ONU, environ 1,5 million de Palestiniens, ce qui inquiète la communauté internationale, y compris les Etats-Unis, principal allié d'Israël.

Israël doit faire de la protection des civils et de l'aide humanitaire à Gaza sa priorité "numéro un", a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

Selon le site Politico, l'administration Biden a par ailleurs fait savoir à Israël qu'elle soutiendrait des frappes ciblées contre le Hamas à Rafah, mais pas une vaste opération militaire.

Washington tente toujours, avec le Qatar et l'Egypte, les deux autres pays médiateurs, d'arracher un accord pour une trêve de plusieurs semaines entre Israël et le Hamas. Dans la nuit, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a jugé qu'un accord était toujours possible, appelant Israël -- qui refuse un cessez-le-feu définitif et plaide plutôt pour une pause dans les combats tout en exigeant des preuves de vie de ses otages -- "à abandonner son intransigeance".


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com