Le processus d’acheminement de l’aide à Gaza a pris la forme d’un film hollywoodien et semblait dérivé de scènes de films produits sur la Seconde Guerre mondiale.
Les spectateurs des salles de cinéma assistaient à ce qui était décrit militairement comme des opérations de débarquement, au cours desquelles des milliers de soldats tombaient du ciel et se rassemblaient derrière les lignes. A Gaza, des cartons de guerre remplis de sandwichs pleuvent sur la population.
Depuis le début de la guerre, le monde s’est davantage préoccupé d’apporter des secours que de faire cesser les hostilités. Il s'agissait d'un test de capacités qui démontra, pendant de nombreux mois, une incapacité totale à fournir autre chose que le minimum vital à deux millions et demi d'êtres humains, dont chacun devait mourir ou attendre, soit par l'épée ou par d'autres moyens, comme si le dicton commun : « Celui qui n'est pas mort par l'épée est mort par un autre » était écrit pour décrire cette guerre.
Israël a construit une barrière sans faille pour empêcher l’entrée de l’aide empilée derrière les postes frontières. Des milliers de camions ont été vus attendant pendant des heures, voire des jours, un signal envoyé par un soldat israélien pour accéder au lieu où se déroule l’inspection, ce qui a incité les pays voisins, dont l’Égypte et la Jordanie, à envoyer leur aide par avion.
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