Trump place ses proches à la tête du Parti républicain

Lara Trump, belle-fille de l'ancien président américain Donald Trump, prend la parole lors de la réunion du Comité national républicain (RNC), le 8 mars 2024, à Houston, au Texas (Photo, AFP).
Lara Trump, belle-fille de l'ancien président américain Donald Trump, prend la parole lors de la réunion du Comité national républicain (RNC), le 8 mars 2024, à Houston, au Texas (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 09 mars 2024

Trump place ses proches à la tête du Parti républicain

  • L'ex-président avait annoncé en février proposer que le Comité national républicain soit codirigé par Michael Whatley, dirigeant du parti en Caroline du Nord (sud-est) et Lara Trump, l'épouse de son fils Eric, ancienne productrice de télévision
  • La principale mission du Comité national républicain est de financer les coûteuses campagnes des candidats du parti

HOUSTON: Trois proches de Donald Trump, candidat républicain présomptif à l'élection présidentielle américaine, dont sa belle-fille, ont été désignés vendredi à la tête du parti lors d'une réunion des instances de sa formation à Houston (sud).

L'ex-président avait annoncé en février proposer que le Comité national républicain soit codirigé par Michael Whatley, dirigeant du parti en Caroline du Nord (sud-est) et Lara Trump, l'épouse de son fils Eric, ancienne productrice de télévision.

Il souhaitait également que Chris LaCivita, vétéran de campagnes républicaines, devienne le principal responsable exécutif du Comité national, en charge de ses "opérations au jour le jour".

Les 168 délégués du parti réunis à Houston, au Texas, l'ont exaucé sans surprise en l'absence d'autres candidats à ces postes.

"Nous allons travailler sans relâche dans chaque Etat pour garantir qu'il soit facile de voter et difficile de tricher", a déclaré après sa désignation Michael Whatley.

Michael Whatley a publiquement soutenu les allégations infondées de fraude lancées par Donald Trump lors de l'élection présidentielle de 2020, remportée par le candidat démocrate Joe Biden, qui se représente pour un second mandat.

Lara Trump a pour sa part précisé que l'objectif était une large victoire le 5 novembre, décrivant l'enjeu du vote comme un combat entre "le bien et le mal".

La principale mission du Comité national républicain est de financer les coûteuses campagnes des candidats du parti.

Michael Whatley succède à Ronna McDaniel, déjà elle-même choisie en 2016 par Donald Trump mais avec lequel les relations se sont tendues en raison de défaites électorales et de collectes de fonds décevantes.

L'ex-président est désormais seul en lice pour l'investiture républicaine après l'abandon mercredi de son unique concurrente, son ex-ambassadrice à l'ONU Nikki Haley, au lendemain du "Super Tuesday" une journée qui concentre les primaires de 15 Etats, largement remportées par Donald Trump.

Le parti désignera officiellement son candidat lors de sa convention nationale en juillet à Milwaukee, dans le nord du pays.


Amnesty International demande à la Hongrie d'arrêter M. Netanyahou

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. (Photo d'archives de l'AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le Premier ministre israélien doit se rendre cette semaine dans un pays membre de la Cour pénale internationale
  • Cette visite " ne doit pas devenir un indicateur de l'avenir des droits humains en Europe "

LONDRES : Amnesty International a demandé à la Hongrie d'arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, à la suite d'informations selon lesquelles il se rendra dans cet État membre de l'UE mercredi à l'invitation de son homologue hongrois Viktor Orban.

M. Netanyahou fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré en novembre par la Cour pénale internationale en raison de la conduite d'Israël à Gaza.

M. Orban, proche allié de M. Netanyahu, a déclaré qu'il n'exécuterait pas le mandat. En tant qu'État membre, la Hongrie est tenue d'exécuter tout mandat d'arrêt délivré par la CPI.


Israël : Netanyahu revient sur son choix pour la direction du Shin Bet

Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien (Photo AFP)
Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien (Photo AFP)
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  • La nomination de l'amiral Sharvit a été critiquée aux États-Unis par le sénateur républicain Lindsey Graham, proche du président américain Donald Trump. 
  • M. Netanyahu avait annoncé la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet lundi, malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice de l'agence, Ronen Bar.

JERUSALEM : Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mardi être revenu sur son choix pour le nouveau directeur de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet) après que son candidat a été critiqué à Washington par un influent sénateur.

« Lundi, M. Netanyahu a de nouveau rencontré le vice-amiral [Eli] Sharvit à propos de sa nomination à la tête du Shin Bet », indique un communiqué du Bureau du Premier ministre.

Il l'a « remercié [...] d'avoir répondu à l'appel du devoir, mais l'a informé qu'après plus ample considération, il avait l'intention d'examiner d'autres candidatures », a indiqué un communiqué du bureau de M. Netanyahu.

Ce revirement soudain survient après que la nomination de l'amiral Sharvit a été critiquée aux États-Unis par le sénateur républicain Lindsey Graham, proche du président américain Donald Trump. 

« S'il est vrai que l'Amérique n'a pas de meilleur ami qu'Israël, la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet est plus que problématique », a écrit M. Graham sur X.

« Mon conseil à mes amis israéliens est de changer de cap et d'examiner plus minutieusement le passé de leur candidat », a-t-il ajouté, notant que des « déclarations » de l'amiral Sharvit « sur le président Trump et sa politique créeraient des tensions inutiles à un moment critique ».

M. Netanyahu avait annoncé la nomination d'Eli Sharvit comme nouveau chef du Shin Bet lundi, malgré le gel par la Cour suprême du limogeage du directeur en exercice de l'agence, Ronen Bar.

La décision de démettre M. Bar de ses fonctions, en qui M. Netanyahu dit ne plus avoir confiance, est fortement critiquée en Israël où les manifestations se multiplient contre le gouvernement et contre ce qui est perçu par ses opposants comme une dérive dictatoriale du Premier ministre.


Ukraine : Poutine « reste ouvert à tout contact » avec Trump, après ses critiques selon le Kremlin

Zelensky, Trump et Poutine (Photo AFP)
Zelensky, Trump et Poutine (Photo AFP)
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  • « Le président reste ouvert à tout contact avec le président Trump », a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
  • Ce changement de ton a tranché avec la dynamique de rapprochement impulsée par Donald Trump et Vladimir Poutine depuis le retour du premier à la Maison Blanche en janvier.

MOSCOU : Vladimir Poutine « reste ouvert à tout contact » avec son homologue américain Donald Trump, a affirmé lundi le Kremlin, après les critiques du locataire de la Maison Blanche à l'encontre du président russe malgré leur rapprochement entamé depuis plusieurs semaines.

« Le président reste ouvert à tout contact avec le président Trump », a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, précisant qu'« aucun » nouvel appel entre les deux dirigeants n'était « prévu pour l'instant ».

Donald Trump a dit à la chaîne américaine NBC être « très énervé, furieux » envers son homologue russe, après que ce dernier eut évoqué l'idée d'une « administration transitoire » en Ukraine, sans son président actuel, Volodymyr Zelensky.

Ce changement de ton a tranché avec la dynamique de rapprochement impulsée par Donald Trump et Vladimir Poutine depuis le retour du premier à la Maison Blanche en janvier.

Ces dernières semaines, Moscou et Washington ont convenu d'une remise à plat de leurs relations bilatérales, très fortement dégradées par des années de tensions, qui ont culminé depuis 2022 avec le déclenchement de l'assaut russe contre l'Ukraine, soutenue par les États-Unis.

Donald Trump, qui souhaite mettre fin au conflit le plus rapidement possible, a également menacé la Russie de nouvelles taxes sur le pétrole russe si aucun accord n'était trouvé.

Or, la manne financière issue de la vente de son or noir est vitale pour Moscou, qui doit financer son offensive en Ukraine, particulièrement coûteuse.

Le président russe Vladimir Poutine a rejeté plus tôt ce mois-ci la proposition de cessez-le-feu inconditionnel de Donald Trump en Ukraine, que Kiev avait pourtant acceptée sous pression américaine.

Lundi, Dmitri Peskov a martelé que la Russie continuait à travailler « tout d'abord sur l'établissement de relations bilatérales et nous travaillons également sur la mise en œuvre de certaines idées liées au règlement ukrainien ».

« Le travail est en cours. Il n'y a pas encore de détails précis. Il s'agit d'un processus qui prend du temps, probablement en raison de la complexité du sujet », a-t-il poursuivi.