Mehdi Bensaid lance la 1ère tranche du projet d'ouverture de 150 salles de cinéma au Maroc

Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohammed Mehdi Bensaïd (Photo, Le Matin).
Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohammed Mehdi Bensaïd (Photo, Le Matin).
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Publié le Vendredi 08 mars 2024

Mehdi Bensaid lance la 1ère tranche du projet d'ouverture de 150 salles de cinéma au Maroc

  • A Tamesna s’est déroulée la cérémonie d'inauguration de 50 salles de cinéma, première tranche d'un projet de mise en service de 150 salles dans les douze régions du Royaume
  • Cette initiative concerne les localités et les villes de petite et moyenne taille dépourvues d’espaces adéquats de projection de films

En vue d’insuffler un nouveau souffle au septième art national et de réconcilier le large public, notamment les jeunes, avec les salles obscures, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, a donné mercredi dernier le coup d’envoi officiel de 50 salles de cinéma à travers le territoire national.

S’inscrivant dans le cadre d’un projet de 150 salles, cette initiative concerne les localités et les villes de petite et moyenne taille dépourvues d’espaces adéquats de projection de films. À cet égard, les centres culturelles concernés par cette opération ont été dotés du matériel nécessaire pour les transformer en salles polyvalentes de cinéma, théâtre et musique. En attendant le parachèvement et l’ouverture des 100 autres salles, ces ouvertures décalées permettraient la mise en œuvre d’un système optimal de gestion et de programmation des films avec les producteurs. Prenant la parole à cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohammed Mehdi Bensaïd, a tenu à souligner que la programmation des films au sein de ces centres ne viendra pas concurrencer ou perturber les autres activités, mais au contraire, elle enrichira leur offre culturelle.
 

«Ce projet, déclare-t-il, n’est pas celui d’un ministère ou d’un gouvernement, mais de l’ensemble des intervenants dans ce domaine, conformément à la Vision Royale de l’État social qui inclut les droits culturels au profit de l’ensemble des citoyens.» Le ministre a indiqué, à cet effet, que cette nouvelle dynamique vise, par ailleurs, à offrir, aux producteurs nationaux, les moyens financiers pour produire des films à grands budgets, tels que les long métrages historiques, talon d’Achille du cinéma national. En ajoutant qu’il était nécessaire de créer un écosystème favorable à la promotion de la production cinématographique nationale. M. Bensaïd n’a pas manqué, par ailleurs, de saluer le rôle joué par les associations culturelles, notamment les ciné-clubs, dans la réussite de ce projet, en mettant l’accent sur l’importance du renforcement de la coopération entre le ministère et les autres parties prenantes.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Rencontre avec la Palestinienne Adania Shibli, invitée de la 38e édition de la FILT : «La littérature, pour moi, est le seul lieu qui accepte le silence»

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  • Invitée à la 38e édition de la Foire internationale du livre qui s’est tenue du 18 au 28 avril 2024, la romancière et essayiste palestinienne Adania Shibli a rencontré le public tunisien
  • Née en 1974 en Palestine, Adania Shibli vit et travaille à Berlin et à El Qods (Jérusalem). Elle incarne une génération d’écrivains et d’artistes palestiniens qui revendiquent un engagement politique autant qu’esthétique

«La langue chez nous cache souvent plutôt qu’elle n’articule, gardant entre son silence des possibilités infinies qui ne se soucient pas de l’expression. La langue peut être attaquée, abusée, mais elle continue à offrir la liberté ultime d’être et d’aimer à laquelle on n’a pas accès dans la réalité», note-t-elle.

Invitée à la 38e édition de la Foire internationale du livre qui s’est tenue du 18 au 28 avril 2024, la romancière et essayiste palestinienne Adania Shibli a rencontré le public tunisien le dernier jour de la Filt. Une occasion de discuter autour de son œuvre, de son rapport à la langue arabe, à son pays et aussi de son dernier roman «Tafsil Thanawi» («Un détail mineur»).

Née en 1974 en Palestine, Adania Shibli vit et travaille à Berlin et à El Qods (Jérusalem). Elle incarne une génération d’écrivains et d’artistes palestiniens qui revendiquent un engagement politique autant qu’esthétique. Docteur en «Media et cultural studies» de l’université de Londres et professeur associée à l’université de Beir Zeit ainsi qu’à l’université de Nottingham, elle parle six langues —l’arabe, le français, l’anglais, l’hébreu, le coréen et l’allemand—, mais écrit uniquement en arabe, «parce que cette langue est un précieux cadeau dont on nous a gratifié, une langue riche et fertile qui ne cède pas à la paresse intellectuelle», a-t-elle affirmé lors de cette rencontre modérée par Olfa Oueslati.

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Une personne, plusieurs spécifications

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  • Malgré ses nombreux postes diplomatiques et ses nombreuses publications, son nom est associé à sa théorie de l'« endiguement » en Corée, au Viêt Nam, à Cuba et en Afrique
  • L'endiguement n'a pas mis fin à la terrible situation de conflit dans le monde, ni supprimé le mal dans la nature humaine, ni freiné la culture de l'invasion

George Forrest Kennan était l'un des principaux diplomates et historiens américains. Malgré ses nombreux postes diplomatiques et ses nombreuses publications, son nom est associé à sa théorie de l'« endiguement » en Corée, au Viêt Nam, à Cuba et en Afrique.

L'endiguement n'a pas mis fin à la terrible situation de conflit dans le monde, ni supprimé le mal dans la nature humaine, ni freiné la culture de l'invasion, de l'occupation et de l'agression, mais il a sauvé le monde du pire. Les Américains ont été vaincus au Viêt Nam par les Vietnamiens, pas par les Russes. Les Soviétiques ont été vaincus à Cuba, mais sans un duel nucléaire qui aurait détruit le monde entier.

Après la Seconde Guerre mondiale, le monde a découvert qu'il pouvait être mauvais, injuste et terrible, mais avant la ligne rouge, pas après. Car au-delà, c'est le néant total.

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Les Tunisiens, gros bosseurs ou grands débrouillards ?

Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
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  • Il est important de souligner, à ce titre, que le travail n’a pas du tout la même acception partout dans le monde
  • Cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations

Hier la Tunisie a célébré avec la communauté internationale la fête du Travail. Un jour férié qui consacre non pas le travail mais les droits des salariés. De là, la nouvelle appellation, Journée internationale des travailleurs, prend toute sa signification. A l’origine du combat, la journée de huit heures. Celui-ci remonte à loin, vers la fi n du 19e siècle.
Depuis, cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations. Un salaire qui fait vivre convenablement, des congés payés, un environnement de travail respectueux et des conditions décentes, un système de protection sociale adéquat et durable et un âge légal de départ à la retraite plus précoce, notamment dans les métiers concernés par la pénibilité. Des revendications qui ont animé les luttes sans cesse ravivées entre les employeurs et les employés, entre l’Etat et les syndicats.

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