Le rendez-vous présidentiel de décembre 2024 s’approche à grands pas. Il ne reste que moins de dix mois avant que les électeurs ne soient appelés aux urnes et seulement sept mois avant le lancement officiel du processus : convocation du corps électoral et révision exceptionnelle du fichier des électeurs ainsi que la constitution, le dépôt et la validation des dossiers de candidature.
Le délai est très court. Mais la fièvre électorale ne monte pas encore, ou très peu. Après quatre longues années d’un silence politique, pour le moins inhabituel dans une Algérie qui a toujours été animée par un riche et contradictoire débat, on assiste, enfin, à de premiers frémissements.
Il aura fallu, en effet, attendre le début de l’année 2024 pour voir les premières déclarations de chefs de parti concernant la prochaine présidentielle. Mais jusqu’à présent, seule une personnalité s’est jetée dans le bain.
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