Il est 11h. Après deux journées pluvieuses, le ciel reprend ses couleurs en ce mardi matin à Alger, plus précisément dans la commune d’El Biar. Au marché de cette commune carrefour entre l’est et l’ouest de la Capitale, le rush est de partie. Le nombre de visiteurs augmente au fil du temps qui coule. Des petits groupes se forment autour de chaque étale sans que l’opération d’achat ne se concrétise vraiment. « Venez, prenez un sachet et choisissez ce que vous voulez », lance un vendeur de légumes dans l’espoir de vendre. Non loin, une dame tente de négocier le prix de l’ensemble de ses achats, mais en vain. « Je ne peux pas vendre à perte», lui explique le vendeur.
En effet, à l’approche du sacré mois de Ramadan, les prix ne cessent d’être aussi capricieux. La pomme de terre est cédée à pas moins de 75 DA. La tomate frôle les 120 DA et les oignons se situent entre les 90DA et 100DA. Quant aux carottes, elles ont atteint les 120DA. Les commerçants gardent le même refrain: les produits sont chers aux marchés de gros et/ou la récolte n’a pas été généreuse cette année. Ceci n’est forcément pas le cas. « C’est insupportable ! Souvent on regarde de loin sans rien acheter. Ceci est valable même pour les produits de première nécessité. Avec le loyer, les transports pour le travail, les factures, on y arrive plus. Tout est cher », déclare une mère de famille et assistante médicale de son état.
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