La Bourse de Paris agitée mais en hausse pour sa première séance de l'année

Les gens déjeunent place de la Bourse près du Palais Brongniart, à Paris, le 18 mai 2020. (AFP)
Les gens déjeunent place de la Bourse près du Palais Brongniart, à Paris, le 18 mai 2020. (AFP)
Short Url
Publié le Lundi 04 janvier 2021

La Bourse de Paris agitée mais en hausse pour sa première séance de l'année

  • La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,68% lundi
  • L'indice CAC 40 a progressé de 37,55 points à 5.588,96 points

PARIS: La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,68% lundi, portée par l'espoir de la normalisation de la vie économique dans le cours de l'année et malgré un net ralentissement après l'ouverture des marchés américains.

L'indice CAC 40 a progressé de 37,55 points à 5.588,96 points. Jeudi, il avait perdu 0,86%, clôturant l'année 2020 sur un recul de 7,14%.

La cote parisienne a démarré la séance au quart de tour, évoluant autour des 5.650 points, avant de se retourner après l'ouverture des marchés américains en milieu d'après-midi.

«L'incertitude majeure, ce sont les élections sénatoriales en Géorgie», explique Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud.

Cet État vote mardi pour désigner les deux derniers membres du Sénat américain. Les démocrates, en remportant les deux sièges, auraient le même nombre de sénateurs que les républicains et la future vice-présidente Kamala Harris aurait le pouvoir de faire pencher les votes côté démocrate.

Sur le papier, les républicains partent favoris dans cet État conservateur mais les sondages montrent les candidats au coude-à-coude.

«Un Sénat démocrate permettrait à Joe Biden de mettre en place une politique plus agressive notamment sur la fiscalité des entreprises», poursuit M. Rozier.

Avant l'ouverture de Wall Street, l'indice parisien, comme les autres places financières d'Europe, avait accumulé assez de marge pour terminer dans le vert.

«Les premières séances de l'année sont traditionnellement favorables» après les ajustements dans les investissements en fin d'année, a rappelé M. Rozier.

Après deux semaines un peu ralenties, les investisseurs se sont appuyés sur les bonnes nouvelles de la fin d'année 2020, comme la signature du plan de relance économique aux États-Unis, la conclusion d'un accord autour du Brexit ou encore la poursuite des campagnes de vaccination.

Toutefois, l'horizon à court terme est obscurci pour certaines valeurs fortement dépendantes de l'activité économique, en raison des risques de nouveaux confinements imminents dans plusieurs pays.

Les valeurs les plus sensibles à l'activité économique ont été pénalisées par cette perspective.

Le géant des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a perdu 5,23% à 61,20 euros.

Le secteur aérien a aussi particulièrement souffert : Aéroport de Paris a dégringolé de 6,17% à 99,55 euros, Air-France - KLM de 4,88% à 4,87 euros.

Ce sentiment a en revanche soutenu les valeurs technologiques, comme STMicroelectronic qui a pris 4,82% à 31,74 euros.

Le titre Peugeot a progressé de 1,70% à 22,75 euros après l'approbation par ses actionnaires de la fusion avec Fiat-Chrysler (FCA, +1,50 à 14,88 euros) pour former Stellantis, le 4e groupe automobile mondial. La fusion sera effective le 16 janvier.

Le groupe Lagardère a chuté de 4,98% à 19,46 euros après s'être vu octroyer un prêt garanti par l’État de 465 millions d'euros dimanche.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
Short Url
  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
Short Url
  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Short Url
  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.