Bella Hadid promeut sa nouvelle marque, Orebella

Bella Hadid promeut sa nouvelle marque, Orebella. (AFP)
Bella Hadid promeut sa nouvelle marque, Orebella. (AFP)
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Publié le Vendredi 23 février 2024

Bella Hadid promeut sa nouvelle marque, Orebella

  • Le top-modèle américain d’origine néerlando-palestinienne a partagé, jeudi, un teaser sur Instagram
  • Bella Hadid a défilé pour certains des plus grands noms de la mode au monde, notamment Burberry, Off-White, Fendi, Versace, Givenchy, Max Mara et Moschino

DUBAÏ: Bella Hadid promeut une nouvelle marque, Orebella, s’aventurant ainsi sur le marché du parfum et de la beauté.

Le top-modèle américain d’origine néerlando-palestinienne a partagé, jeudi, un teaser sur Instagram.

«Orebella de Bella Khair Hadid», écrit-elle en légende pour annoncer le lancement de la marque en mai. «Donnez libre cours à votre alchimie le 2 mai.»

Dans cette vidéo de dix secondes, on voit le visage de Bella Hadid en gros plan, entrecoupé de séquences illustrant l’univers de la marque avant que le logo apparaisse.

Gigi Hadid a exprimé son soutien à sa petite sœur en écrivant: «YAAAAAYYYYY» avec un émoji de génie.

Bien que les détails sur Orebella et ses offres demeurent secrets, le magazine WWD rapporte que le dépôt de marque de Bella Hadid, qui date de 2022, témoigne de l’accent mis par la marque sur les produits en lien avec les senteurs. Il pourrait s’agir de parfums, d’encens, de lotions pour le corps, d’huiles, de shampooings, d’après-shampooings et de bougies.

En 2021, Bella Hadid a cofondé Kin Euphorics, une société basée à Brooklyn, avec Jen Batchelor, une jeune femme qui a grandi en Arabie saoudite.

La marque propose des boissons sans alcool «conçues pour transformer le plus ancien rituel social du monde, la consommation d’alcool, en un acte conscient de mieux-être», selon son site Internet.

Le nom «Kin Euphorics» est un clin d’œil au mot grec «euphoros» qui signifie «état de bien-être».

Cette marque affirme qu’un grand nombre de ses ingrédients, comme la phényléthylamine et l’extrait de racine de rhodiola rosea, améliorent la fonction cognitive et augmentent les niveaux d’énergie. Les boissons Kin Euphorics seront également bientôt infusées avec de la lavande cultivée dans la ferme familiale des Hadid en Pennsylvanie.

Bella Hadid a défilé pour certains des plus grands noms de la mode au monde, notamment Burberry, Off-White, Fendi, Versace, Givenchy, Max Mara et Moschino.

Elle a fait la une de plusieurs magazines en France, en Italie, au Royaume-Uni, au Japon, en Chine et dans d'autres pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Jean Paul Gaultier nomme Ameni Esseibi première ambassadrice régionale de sa gamme de parfums

Ameni Esseibi, considérée comme la première mannequin grande taille au Moyen-Orient (Photo,  fournie)
Ameni Esseibi, considérée comme la première mannequin grande taille au Moyen-Orient (Photo, fournie)
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  • «Jean Paul Gaultier est plus qu’une marque pour moi», affirme-t-elle dans un communiqué
  • Ameni Esseibi a fait ses débuts internationaux en septembre 2022 en défilant pour la marque française Victor Weinsanto lors de la Fashion Week de Paris

DUBAÏ: La marque de luxe française Jean Paul Gaultier a annoncé que la mannequin tunisienne Ameni Esseibi a été nommée pour la première fois ambassadrice régionale de la gamme de parfums de la marque.

Ameni Esseibi, considérée comme la première mannequin grande taille au Moyen-Orient, a présenté le parfum emblématique Scandal de la marque dans les images de campagne, en portant divers ensembles.

Parmi ces ensembles figurait une robe bleue moulante ornée de motifs floraux roses. Sur un autre cliché, elle est vêtue d’une combinaison de la même couleur, avec des imprimés géométriques jaunes, orange, violets et roses.

Elle a également revêtu une robe noire ainsi qu’une robetransparente beige et or superposée sur une simple base noire.

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Ameni Esseibi a présenté le parfum emblématique Scandal de la marque dans les images de campagne. (Photo fournie)

«Jean Paul Gaultier est plus qu’une marque pour moi», affirme-t-elle dans un communiqué. «C’est un peu comme une famille. Son identité incarne tout ce que je représente: la rébellion, la force, l’audace, l’intrépidité, la sensualité et une touche de scandale.»

«En grandissant, le parfum préféré de ma mère était de la marque Jean Paul Gaultier, ce qui en fait un élément précieux de ma vie. Je suis très honorée d’entrer dans l’Histoire en tant que première ambassadrice arabe dans la région et cette marque fera toujours partie intégrante de ma carrière», ajoute-t-elle.

Ameni Esseibi a fait ses débuts internationaux en septembre 2022 en défilant pour la marque française Victor Weinsanto lors de la Fashion Week de Paris.

Elle a ensuite travaillé avec plusieurs marques réputées, dont H&M, et elle a figuré dans les pages de nombreuses publications.

En 2022, l’Arab Fashion Council, une organisation à but non lucratif représentant l’industrie de la mode au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a nommé la mannequin basée à Dubaï comme ambassadrice.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le film Everybody Loves Touda, présenté à Cannes, est un brillant exemple du travail de Nabil Ayouch

Le film Everybody Loves Touda, réalisé par Nabil Ayouch et projeté dans le cadre du festival de Cannes, raconte l’histoire d’une mère célibataire (Photo, fournie).
Le film Everybody Loves Touda, réalisé par Nabil Ayouch et projeté dans le cadre du festival de Cannes, raconte l’histoire d’une mère célibataire (Photo, fournie).
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  • La projection du film s’est terminée par une standing ovation
  • Comme les autres films de Nabil Ayouch, Everybody Loves Touda fait preuve d’un réalisme fascinant qui peut parfois sembler un peu trop dur

CANNES: Le film Everybody Loves Touda, réalisé par Nabil Ayouch et projeté dans le cadre du festival de Cannes, raconte l’histoire d’une mère célibataire, Touda (Nisrin Erradi), qui estime que «tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir».

Dans la petite ville dans laquelle elle habite, elle apporte de la musique et de la gaieté, et ses danses répandent la bonne humeur parmi son public. Cependant, elle fait bientôt l'objet d'une attention non désirée.

La projection du film s’est terminée par une standing ovation et la quatrième participation de M. Ayouch au festival a semblé susciter bien plus d'intérêt de la part du public que les années précédentes. En 2012, son drame Les Chevaux de Dieu, acclamé par la critique, a été présenté dans la section «Un certain regard», deuxième en importance après la compétition principale et largement considérée comme une plate-forme pour le cinéma expérimental. Mais Nabil Ayouch a également présenté un film dans la section «En compétition» pour la très convoitée Palme d’or : sorti en 2021, son long-métrage Haut et Fort, le premier film marocain depuis 1962 à concourir pour cette distinction, a fait sensation.

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Maryam Touzani et Nabil Ayouch lors de la séance photo du film Everybody Loves Touda au 77e festival de Cannes. (Getty Images)

Comme les autres films de Nabil Ayouch, Everybody Loves Touda fait preuve d’un réalisme fascinant qui peut parfois sembler un peu trop dur. Bien que M. Ayouch ait écrit le scénario avec Maryam Touzani (Le Bleu du caftan), afin probablement d’adoucir son histoire, Touda se caractérise par une détermination exceptionnelle. Cherchant à s’installer à Casablanca, où son fils sourd aurait une meilleure scolarité et où elle pourrait elle-même trouver de meilleures opportunités, Touda se met à chanter dans les boîtes de nuit des villages, supportant avec un sourire le regard lubrique des hommes ivres d’illusion.

Ce n’est pas la première fois que Nabil Ayouch dépeint les femmes dans des situations aussi précaires. Son film Whatever Lola Wants, sorti en 2008, raconte les épreuves d’une employée des postes à New York qui rêve de devenir danseuse orientale en Égypte. Quant à Much Loved (qui a été présenté dans la section «La Quinzaine des cinéastes»), il a déclenché un tollé en raison de son exploration de la prostitution au Maroc.

La musique du film, composée par Flemming Nordkrog, est très entraînante, mais Touda chante aussi des chansons folkloriques sur la libération et sur d’autres formes de droits de la femme. La performance captivante de l’actrice fait briller le récit: Nisrin Erradi a une présence remarquable à l’écran, ce qui rend le film particulièrement agréable à regarder.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’art saoudien s’épanouit dans les sculptures florales

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  • La nature est synonyme de créativité, d’inspiration et de pouvoir magique, déclare l’artiste lors d’un entretien accordé à Arab News
  • «Tous deux (l’art et la nature) sont des moyens d’explorer les aspects les plus profonds de l’existence humaine

RIYAD: Les sculptures florales raffinées de l’artiste saoudienne Sara Abdallah s’inspirent des nuances et de l’harmonie entre l’humanité et la nature.

La nature est synonyme de créativité, d’inspiration et depouvoir magique, déclare l’artiste lors d’un entretien accordé à Arab News.

«Tous deux (l’art et la nature) sont des moyens d’explorer les aspects les plus profonds de l’existence humaine. En tant qu’artistes, nous pouvons saisir et exprimer les aspects immatériels de nos vies qui vont au-delà des simples descriptions verbales», précise-t-elle.

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Chacune des deux collections d’art de Sara Abdallah, Alstroemeria (2024) et Anémone (2023), est dédiée à la fleur mise en évidence. (Photo fournie)

Abdallah doit son talent artistique à son modèle, son père, qui l’a initiée très jeune au monde de l’art aux multiples facettes.

«Mon histoire ressemble à celle de mon père: nous avons commencé par peindre des personnages et des autoportraits, mais nous sommes finalement passés à la création d’œuvres d’art en lien avec la nature», rapporte-t-elle.

«L’amour incommensurable de mon père pour l’art et sa tentative de transmettre son message artistique au monde me poussent à vouloir creuser davantage le sens profond entre l’art et la nature et à transformer mes idées en une œuvre d’art précieuse qui porte un message capable de toucher les gens.»

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Chacune des deux collections d’art de Sara Abdallah, Alstroemeria (2024) et Anémone (2023), est dédiée à la fleur mise en évidence. (Photo fournie)

Chacune des deux collections d’art de Sara Abdallah, Alstroemeria (2024) et Anémone (2023), est dédiée à la fleur mise en évidence.

Dans la collection Alstroemeria, elle entame ses sculptures par la conception de la base en bois, courbée pour refléter la sensation de retenue et de soutien.

Elle fabrique à la main des morceaux de fleur aux bords torsadés et reliés entre eux, représentant les pétales depuis le début de leur vie jusqu’à leur floraison.

«La pérennité au sein des fleurs renforce le sens véritable de l’œuvre: la connexion, la stabilité, l’amour, l’amitié... les sentiments et les liens qui s’établissent après une longue période de relation», explique l’artiste.

Le message de l’œuvre d’art représente «les liens étroits et la profondeur des sentiments entre les gens et la capacité de se soutenir au fil des expériences de la vie».

Abdallah décrit sa collection Anémone comme «la nature incarnée dans des sculptures abstraites… une danse harmonieuse entre la lumière et l’ombre».

La fleur sauvage inspire depuis longtemps les artistes et les conteurs, apparaissant dans diverses œuvres de la littérature arabe, notamment dans des poèmes, des histoires et des contes populaires.

Les anémones sont généralement ouvertes et amples, avec un centre sombre.

À travers cette collection d’œuvres sculpturales, Abdallah incarne le sentiment de joie accompagné de danses. «Quand vous êtes témoin d’un heureux événement, vous commencez à danser et vous sentez que vous vous ouvrez au monde grâce à ce sentiment de bonheur. Cette comparaison se reflète lorsquele vent froid et léger souffle sur les fleurs. Elles se balancentlégèrement les unes contre les autres», explique-t-elle.

«Lorsque je me prépare à créer une collection d’art, j'essaie toujours de choisir des couleurs pastel tendres et agréables à regarder comme des couleurs naturelles, en plus d’utiliser des matériaux pour mettre en valeur certaines courbes dans la peinture, ce qui ajoute une touche tridimensionnelle à l’œuvre d’art.»

Abdallah a également décrit sa vision de la vie: «Essayez d’aborder la vie comme si vous étiez cette fleur qui pousse… Qu’importe la façon dont le vent souffle, elle refleuriramagnifiquement. Soyez toujours comme cette fleur qui s’épanouit.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com