Dans la plupart des entreprises, on rencontre des responsables convaincus que leur rôle est principalement de prendre soin de leurs collaborateurs et de placer leurs intérêts sur le devant de la scène. C’est à ces mêmes managers que revient la responsabilité d’accompagner et de veiller au développement de leur capital humain et l’aider à affronter les situations de crise.
Si vraiment l’humain se place au centre des réflexions de la fonction RH, perçu comme une clé de réussite pour l’entreprise, l’obligation de lui offrir toutes les conditions de travail propices à la créativité, l’innovation et l’initiative ne suffit pas pour son épanouissement si sa santé est menacée.
C’est là que rentre en scène la médecine du travail, cette branche qui ne cesse d’évoluer au fil des siècles jusqu’à son précurseur, le médecin italien Bernardino Ramazzini, fondateur de l’hygiène professionnelle et son ouvrage référence, le Traité des maladies des artisans. Cependant, au regard de Vincent Julien, maître de conférence en histoire des sciences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, la médecine du travail est le résultat «d’un compromis entre le corps médical, l’Etat social, le mouvement ouvrier et les entreprises».
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