Reconstruction du site archéologique Dar Tantora The House Hotel

L’architecte égyptienne Shahira Fahmy a reconstitué un site archéologique existant, Dar Tantora The House Hotel, dans le village historique de la Vieille Ville d’AlUla. (Photo fournie)
L’architecte égyptienne Shahira Fahmy a reconstitué un site archéologique existant, Dar Tantora The House Hotel, dans le village historique de la Vieille Ville d’AlUla. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 15 février 2024

Reconstruction du site archéologique Dar Tantora The House Hotel

  • Fahmy, qui a travaillé sur des projets en Europe et au Moyen-Orient, a reçu trois fois des bourses de Harvard pour son travail architectural
  • Fahmy a été sélectionnée par la Commission royale pour AlUla pour transformer plusieurs vieux bâtiments en briques crues en hôtels-boutiques

DUBAÏ: Construire un hôtel à partir de rien est difficile, mais l’architecte égyptienne Shahira Fahmy a dû relever un défi encore plus grand: reconstituer un site archéologique existant, Dar Tantora The House Hotel, dans le village historique de la Vieille Ville d’AlUla.

Fahmy, qui a travaillé sur des projets en Europe et au Moyen-Orient, a reçu trois fois des bourses de Harvard pour son travail architectural novateur: une bourse Loeb à la Graduate School of Design GSD; une bourse Hutchins à l’institut de recherche W. E. B. Du Bois de la Graduate School of Arts and Sciences FAS, et une bourse Berkman Klein à la faculté de droit de Harvard.

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Shahira Fahmy a été sélectionnée par la Commission royale pour AlUla pour transformer plusieurs vieux bâtiments en briques crues en hôtels-boutiques. (Photo fournie)

On l’a qualifiée d’«architecte construisant l’avenir arabe» et elle figure dans le livre 100 Women: Architects in Practice de Monika Parrinder, Naomi House, Tom Ravenscroft et Harriet Harriss publié par le Royal Institute of British Architects.

Fahmy a été sélectionnée par la Commission royale pour AlUla en vue de transformer plusieurs vieux bâtiments en briques crues en hôtels-boutiques.

«J’étais en charge du patrimoine. C’est une [ancienne] ville islamique, donc des ruines archéologiques. Je ne travaillais pas sur un terrain vide, sans contexte, dans le désert ou près des montagnes», confie Fahmy à Arab News. «Les bâtiments sont construits entre des pierres, des briques de terre crue et des fermes. Vous restaurez quelque chose qui existe déjà.»

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Fahmy et son équipe ont restauré trente bâtiments au total. (Photo fournie)

Cela n’avait donc rien d’une tâche facile, mais Fahmy et son équipe se sont pleinement investies et ont mené à bien ce projet en seulement six mois. L’hôtel a ouvert ses portes aux clients le 21 janvier.

«Nous avons moulé les briques sur place. Toutes les briques de terre crue ont été fabriquées à partir de matériaux locaux en tenant compte de ce qui existait et de la manière dont nous pourrions [les reproduire] aujourd’hui. Il y avait des pierres. Le sol était généralement en pierre. La structure du bâtiment se présentait donc ainsi, et les bâtiments avaient deux étages», précise Fahmy.

Cette dernière et son équipe ont restauré trente bâtiments au total. L’architecte a déclaré que les premiers habitants de la ville utilisaient le rez-de-chaussée comme espace de travail ainsi que pour se réunir avec leurs familles et leurs amis, tandis que le premier étage était réservé aux chambres et aux salles de bains.

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«Lorsque vous entrez dans cette pièce du XIIe siècle, vous êtes transporté dans un tout autre endroit», déclare l’architecte. (Photo fournie)

«C’est ainsi que nous avons aménagé les trente chambres de Dar Tantora, explique-t-elle. Lorsque vous entrez dans cette pièce du xiie siècle, vous êtes transporté dans un tout autre endroit. Tout l’hôtel est éclairé aux chandelles. Nous avons très peu d’électricité.»

«[Les habitants] utilisaient la ventilation transversale pour un flux d’air optimal, avec une fenêtre plus haute que l’autre et une plus grande. Nous avons donc également reproduit cela. Ils restaient au frais sur les terrasses, donc nos chambres sont en terrasse», ajoute-t-elle.

«Les gens qui vivaient dans la ville il y a huit cents ans ont blanchi les murs intérieurs et ils les ont ornés de peintures murales rouges et bleues», explique encore Fahmy. Son équipe a réussi à préserver les conceptions existantes en collaboration avec l’équipe archéologique.

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Fahmy et ses collègues ont travaillé avec des artisans et des chercheurs locaux aux côtés d’une équipe égyptienne. (Photo fournie)

«Ils n’avaient pas d’électricité non plus, mais ici, nous avons dû faire des compromis pour le bien de nos invités. Les chambres ont le Wi-Fi, une prise pour recharger le téléphone, une autre dans la salle de bain pour se raser ou pour sécher ses cheveux, mais c’est tout. La nourriture des invités est cuite au feu de bois», rapporte l’architecte.

Fahmy et ses collègues ont travaillé avec des artisans et des chercheurs locaux aux côtés d’une équipe égyptienne venue de Siwa pour participer au projet, car ils avaient l’expérience nécessaire pour travailler avec des briques de terre et des matériaux à base de palmier.

Certaines des nombreuses peintures de l’hôtel ont été créées par un groupe de jeunes artistes locaux.

«Nous recherchions des gens capables de peindre sur du bois, car toutes les portes ؘ– pas seulement les murs – portaient également des dessins et des peintures. Nous avons également acheté quelques objets auprès de l’école d’art d’Al-Dirah. Ils ont fait beaucoup de recherches, ce qui nous a beaucoup aidés. Ils ont créé une palette de couleurs d’AlUla. Des efforts considérables ont été déployés en matière de pigmentation. Nous avons respecté les couleurs avec lesquelles les habitants de la Vieille Ville peignaient.»

Visiter le site achevé a procuré à Fahmy «un sentiment merveilleux».

«C’est encore plus beau quand les gens utilisent les espaces et que vous commencez à recueillir des commentaires. Nous tendons tous vers cet objectif: voir le lieu rempli et être témoins de la manière dont les gens l’utilisent», conclut-elle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La calligraphie captive les arabophones comme les non arabophones, affirment des passionnés

Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
  • L'écriture traditionnelle est un langage universel apprécié pour son art, même s'il n'est pas compris.
  • Les nouvelles polices de caractères seront utilisées par les particuliers et les organisations dans un cadre formel.

RIYAD : La calligraphie arabe occupe une place artistique mondiale qui captive aussi bien les arabophones que les non arabophones, ont déclaré des passionnés à Arab News.

La semaine dernière, le ministère de la culture a introduit deux polices de caractères basées sur la calligraphie arabe et destinées à être utilisées par des particuliers et des organisations dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques : Al-Awwal et Saudi.

Abdulrahman Al-Shahed, membre fondateur de l'Association saoudienne de calligraphie arabe, a déclaré à Arab News que l'introduction de ces polices était "une étape bienvenue qui contribue à renouveler la présence de la calligraphie arabe dans les contextes numériques et contemporains, sans la séparer de ses racines spirituelles et esthétiques".

Il a décrit l'introduction de ces polices comme "un appel à redécouvrir la calligraphie en tant qu'identité vivante".

La calligraphie arabe "émerveille les spectateurs par sa beauté abstraite et son esprit contemplatif", a déclaré M. Al-Shahed.

Il a noté que "de nombreux non-Arabes ne lisent pas les lettres, mais ils les ressentent, ainsi que leur beauté", ajoutant que la calligraphie arabe était par conséquent un langage visuel universel.

La calligraphie arabe évolue depuis plus de 1 400 ans, et chaque génération y ajoute sa propre influence, exprimant ainsi son propre esprit et sa propre époque.

Abdul Adeem Al-Shali, membre du groupe des beaux-arts de Qatif, a déclaré à Arab News qu'un grand nombre de non-arabophones s'intéressaient de plus en plus à la langue arabe, à ses lettres et à ses mots.

Il a ajouté : "Cet intérêt démontre la magie de la lettre arabe et l'attrait qu'elle exerce sur l'œil du destinataire moyen, sans parler de celui d'une personne ayant une sensibilité artistique."

De nombreux étrangers ont réalisé des calligraphies magistrales. Le calligraphe américain Mohamed Zakariya, qui s'est converti à l'islam et a appris la calligraphie à Istanbul, a par exemple acquis une grande notoriété.

Il a organisé de nombreuses expositions de calligraphie en Amérique et dans d'autres pays occidentaux, recevant les éloges de ceux qui s'intéressent à cet art, a déclaré Al-Shali.

Ce passionné d'art est optimiste quant à l'avenir de la calligraphie arabe et exhorte les responsables des écoles d'art, des instituts de calligraphie et des écoles de langue arabe dans les universités à "préserver ce grand héritage et à l'enseigner aux générations actuelles avec le plus grand soin".

Le prince Badr bin Abdullah bin Farhan, ministre de la culture, a déclaré que les nouveaux caractères étaient un hommage au riche patrimoine culturel et artistique du Royaume, son ministère ajoutant qu'ils étaient basés sur des "inscriptions et des manuscrits coraniques" historiques.

La conception d'Al-Awwal met en évidence l'esprit de la calligraphie dans les anciennes inscriptions de la péninsule arabique.

Le Saoudien tient compte des principes artistiques de l'écriture d'Al-Awwal et la rend plus contemporaine.

Un groupe d'experts locaux et internationaux a été chargé de leur conception, avec le soutien de l'Autorité saoudienne pour la propriété intellectuelle, de la Fondation du roi Abdulaziz pour la recherche et les archives, et du Centre mondial du prince Mohammed bin Salman pour l'initiative de la calligraphie arabe.

La calligraphie arabe est née dans la péninsule arabique et a été influencée par les conditions culturelles et politiques de la région ainsi que par l'art rupestre des civilisations et des langues préislamiques. Elle s'est répandue avec la migration des Arabes au cours de l'expansion islamique.

Les nouveaux caractères "reflètent la profondeur historique du Royaume d'Arabie saoudite, qui est considéré comme le berceau d'anciennes civilisations humaines et le foyer de diverses calligraphies et inscriptions, allant du musnad au nabatéen et au thamudique", a déclaré le ministère de la culture, en faisant référence à certaines des anciennes civilisations de la péninsule.

Exposition: Écrire ou calligraphier? L’alphabet arabe sublimé
Par Arab News en français -
Calligraphie arabe: Une esthétique à mettre en lumière
Par El Moudjahid -

Le 11e festival du film saoudien s'ouvre sur une nuit de cinéma, de culture et de stars

Le tapis rouge a été déroulé pour la 11e édition du festival du film saoudien jeudi. (Fourni)
Le tapis rouge a été déroulé pour la 11e édition du festival du film saoudien jeudi. (Fourni)
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  • Le tapis rouge a été déroulé jeudi pour la 11e édition du Festival du film saoudien, qui a confirmé son rôle de pierre angulaire de la culture cinématographique en plein essor du Royaume
  • L'événement était organisé par l'Association du cinéma en partenariat stratégique avec Ithra - une initiative d'Aramco - et bénéficiait du soutien de la Commission saoudienne du cinéma du ministère de la culture

DHAHRAN : Le tapis rouge a été déroulé jeudi pour la 11e édition du Festival du film saoudien, qui a confirmé son rôle de pierre angulaire de la culture cinématographique en plein essor du Royaume.

Animée par le dynamique duo d'acteurs saoudiens Aixa Kay et Khaled Saqer, la célébration au Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra) à Dhahran débordait de glamour et de drame.

Le chanteur d'opéra saoudien Mohammed Khayran Al-Zahrani et la célèbre soprano française Fabienne Conrad ont donné la sérénade à la foule, tandis qu'un orchestre jouait un pot-pourri d'interprétations classiques de musiques de films populaires sous la direction du maestro Gevorg Sargsyan.

L'événement était organisé par l'Association du cinéma en partenariat stratégique avec Ithra - une initiative d'Aramco - et bénéficiait du soutien de la Commission saoudienne du cinéma du ministère de la culture.

Le festival de cette année, dont le thème est "Le cinéma de l'identité", se penche sur le pouvoir de la narration pour refléter et façonner les récits culturels, personnels et collectifs.

Lors de l'ouverture, la présidente de l'Association du cinéma, Hana Al-Omair, a souligné l'importance du thème.

"Nous présentons l'édition de cette année à un moment où la production cinématographique saoudienne connaît une croissance notable. Les films saoudiens ne sont plus de rares apparitions ; ils se disputent désormais les places de choix dans les cinémas arabes. Cela témoigne d'un élan artistique qui mérite que l'on s'y arrête et que l'on y réfléchisse", a-t-elle déclaré.

Elle a également mis l'accent sur l'intérêt particulier du festival.

"En plus des activités habituelles du festival, nous mettons en lumière l'expérience du cinéma japonais, qui a eu un impact profond sur le cinéma mondial, grâce à ses écoles artistiques, à sa riche expérience et à son histoire globale", a-t-elle déclaré.

Lors de la soirée d'ouverture, les visiteurs ont pu assister à la première de "Siwar" d'Osama Al-Khuraiji.

Le programme, qui se poursuit jusqu'au 23 avril, est rempli d'événements, notamment un flot continu de stars, des projections de films, des séminaires, des ateliers, des classes de maître et la très convoitée Palme d'or.

Depuis sa création en 2008, le festival du film saoudien est devenu l'événement cinématographique le plus ancien du Royaume.

Cette année, 36 des 68 projections sont des films saoudiens et du Golfe, dont huit longs métrages narratifs, 21 courts métrages et sept documentaires. Certaines parties des débats, ainsi que d'autres événements du festival, sont retransmis en direct.

Pour plus d'informations sur l'achat de billets, visitez le site web d'Ithra.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Jassim Al Dhamin, un artiste saoudien aux multiples talents

Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)
Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai Elkelawy)
Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)
Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai Elkelawy)
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  • Jassim Al Dhamin a révélé à Arab News : « J’ai commencé à peindre à un jeune âge, influencé par son environnement culturel riche. C'est une passion qui a évolué au fil des années, se transformant en une véritable vocation.
  • il a expliqué : « Cette figure représente à la fois l'individu et la collectivité, soulignant l'importance des liens humains dans le contexte moderne.

RIYAD : Dans le paysage dynamique de l'art contemporain, la peinture continue de revêtir une importance cruciale, servant de miroir aux préoccupations sociétales et aux émotions humaines. Les artistes contemporains explorent des techniques variées et des styles divers, souvent en réponse aux défis et aux transformations de notre époque. La peinture, avec sa capacité à capturer des instants, des sentiments et des récits, s'affirme comme un moyen d'expression puissant, transcendant les frontières culturelles.

Dans ce contexte, Arab News a eu l'opportunité de rencontrer, Jassim Al Dhamin un artiste saoudien qui a récemment participé à la Semaine artistique de Riyad. Cet événement phare en Arabie Saoudite vise à promouvoir la créativité et l'expression artistique dans la région.

Jassim Al Dhamin a révélé à Arab News : « J’ai commencé à peindre à un jeune âge, influencé par son environnement culturel riche. C'est une passion qui a évolué au fil des années, se transformant en une véritable vocation.

Lors de l’exposition de ses dernières créations, nous avons noté la présence récurrente des formes humaines allongées exagérément aux couleurs claires. À cet effet, il a expliqué : « Cette figure représente à la fois l'individu et la collectivité, soulignant l'importance des liens humains dans le contexte moderne.

Pour moi, les couleurs comme étant intuitive, je cherche à transmettre des émotions et des ambiances apaisantes à travers mes choix chromatiques. Chaque œuvre d'art peut être perçue en fonction de nos propres expériences, de sorte que les œuvres perturbent le temps et se placent devant une scène visuelle pour nous raconter quelque chose que nous avons déjà vécu, ce qui nous aide à comprendre à nouveau le symbole, l'image et tout ce qui se trouve entre les deux. » 

En évoquant son parcours artistique, Jassim a révélé à Arab News : « J'ai été influencé par de nombreuses expériences importantes dans le domaine de l'art visuel, qui est un processus important dans la construction d'une identité visuelle. Mais ce qui importe le plus, c'est que c'est ma personnalité elle-même qui m'inspire pour comprendre mon moi le plus profond et me permettre de le découvrir dans des dimensions philosophiques.

Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)
Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)

Jassim s’est distingué lors de cette exposition par la présentation d’un tableau intitulé « Drive Thru », un tableau qui a attiré l’attention de tous. À cet effet il confie : « À travers ce tableau, je souhaite dire que nous vivons dans un système global si rapide dans tous les domaines de la vie, que même la tasse de café, associée à la dégustation lente et à la contemplation du moment présent, est devenue partie intégrante d'un système accéléré, grâce notamment aux stations-service et aux tasses à usage unique. Ainsi, nous continuons à concevoir notre mode de vie dans un système accéléré qui n'aide pas l'individu à se calmer, à méditer et à profiter de la vie à un rythme tranquille. «  

D’ailleurs, plusieurs figures emblématiques ont marqué mon parcours, tant saoudiennes qu'internationales. Ces influences m’ont aidé à forger mon propre style et à explorer de nouvelles techniques. Et je dois reconnaitre que l'artiste Marwan Kassab Bashi a joué un rôle important de ce côté.

Je m'entraîne simplement à peindre ; les projets sont comme des plans qui passent et repassent comme le vent. Le plus important est de continuer à dessiner. »  

Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)
Jassim Al Dhamin, la Semaine artistique de Riyad (Photo loai  Elkelawy)

Jassim affirmé que la Semaine artistique de Riyad joue un rôle crucial dans la mise en lumière des talents locaux et internationaux. Cet événement crée un espace de dialogue et d'échange entre les artistes, favorisant ainsi une meilleure compréhension de la diversité culturelle.

La volonté d'explorer de nouvelles formes d'expression et de créer des connexions humaines à travers l'art témoigne d'une société en pleine mutation, où la créativité est célébrée comme un moteur de transformation. Alors que le secteur culturel continue de s'épanouir, il est clair que l'art, sous toutes ses formes, jouera un rôle essentiel dans la narration de l'identité saoudienne et dans la promotion d'une culture ouverte et inclusive.