Israël rejette les accusations « absurdes » d'éventuel complot contre les US en vue d'une guerre contre l'Iran

C'est Israël qui doit être en état d’alerte vis-à-vis d'éventuelles frappes iraniennes à l’ occasion de la commémoration de l'assassinat de Soleimani, selon le ministre israélien de l'Énergie, Yuval Steinitz. (Dossier/AFP)
C'est Israël qui doit être en état d’alerte vis-à-vis d'éventuelles frappes iraniennes à l’ occasion de la commémoration de l'assassinat de Soleimani, selon le ministre israélien de l'Énergie, Yuval Steinitz. (Dossier/AFP)
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Publié le Lundi 04 janvier 2021

Israël rejette les accusations « absurdes » d'éventuel complot contre les US en vue d'une guerre contre l'Iran

  • Steinitz : C'est Israël qui doit être en état d’alerte vis-à-vis d'éventuelles frappes iraniennes à l’ occasion de la commémoration de l'assassinat de Soleimani
  • Il a affirmé que les propos de Zarif sur Twitter prouvaient que l'Iran était sous pression en matière de sécurité nationale

JÉRUSALEM : Dimanche, un responsable israélien a démenti les allégations du ministre iranien des Affaires étrangères, les qualifiant d' « absurdes ». En effet, le ministre iranien avait déclaré qu'Israël tentait d'entraîner les Etats-Unis dans une guerre contre l'Iran.

Le ministre de l'Énergie, Yuval Steinitz, a déclaré à la radio officielle de Kan que c'est Israël qui doit être en état d’alerte, ce dimanche, vis-à-vis d'éventuelles frappes iraniennes, jour qui coïncide avec le premier anniversaire de l'assassinat du général iranien Kassem Soleimani dans une attaque de drones américains en Irak.

Washington attribue à la milice soutenue par l'Iran la responsabilité des attaques régulières à la roquette contre les installations américaines en Irak, y compris celles situées à proximité de l'ambassade américaine. Aucun groupe soutenu par l'Iran n'a déclaré sa responsabilité pour ces attaques.

Samedi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a dit sur Twitter : « De nouveaux renseignements provenant d'Irak indiquent que des agents-provocateurs israéliens complotent des attaques contre les Américains – pour placer le président sortant (Donald Trump) dans une impasse avec un casus belli fabriqué –  ».

« Attention au piège, @realDonaldTrump. Tout feu d'artifice connaîtra un sérieux retour de flamme, notamment contre votre meilleur ami (NDRL : Israël) », a lancé Zarif, dans ce qui semble être une menace contre Israël.

Selon M. Steinitz, ces remarques montrent que l'Iran est « sous pression – une pression économique, et une pression en termes de sécurité nationale – », en raison des sanctions américaines visant à freiner son programme nucléaire et son implication dans les zones de conflit régionales.

« Nous écoutons les absurdités prononcées par Zarif, selon lesquelles Israël déclencherait des attaques terroristes contre les Etats-Unis ; c'est une absurdité flagrante », a déclaré M. Steinitz à la station de radio officielle Kan.

« Cependant, c'est également un avertissement ; un avertissement que l'Iran prend pour cible Israël et cherche des excuses pour s'en prendre à notre pays. Par conséquent, nous devons être vigilants et rester en état d'alerte maximale ».

Mercredi, l'armée américaine a envoyé deux bombardiers à capacité nucléaire B-52 au Moyen-Orient pour envoyer un message dissuasif aux Iraniens, mais ces derniers ont finalement quitté la région

Dans une interview accordée séparément à la station de radio Kan, le ministre israélien de la Culture, Chili Tropper, qui, comme Steinitz, fait partie du cabinet de sécurité du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a réaffirmé que l'Etat d'Israël était en état d'alerte maximale la veille de la commémoration de l'assassinat de Soleimani.

Interrogé sur les possibles représailles iraniennes auxquelles Israël se prépare, M. Tropper a répondu : « Je ne peux pas faire de commentaires ».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.