Wast-ed-Dar, une exposition de l’artiste Salim Lekouaghet à l’AYN Gallery à Paris

Une oeuvre de Salim Lekouaghet. (Photo fournie).
Une oeuvre de Salim Lekouaghet. (Photo fournie).
Une oeuvre de Salim Lekouaghet. (Photo fournie)
Une oeuvre de Salim Lekouaghet. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 14 février 2024

Wast-ed-Dar, une exposition de l’artiste Salim Lekouaghet à l’AYN Gallery à Paris

Salim Lekouaghet. (Photo fournie).
  • Cette exposition est, selon Yasmine Azzi-Kohlepp, directrice d’AYN Gallery, «une invitation à une exploration intemporelle, une odyssée visuelle dans une atmosphère intime et préservée»
  • «L'écriture tifinagh se mêle parfois à sa propre graphie, ajoutant une dimension unique à sa démarche artistique»

PARIS: Wast-ed-Dar, une exposition de l’artiste Salim Lekouaghet, est programmée du 18 janvier au 28 février 2024 à AYN Gallery, à l’île Saint-Louis, au cœur de la capitale française. Arrivé en France en 1973 pour suivre des études aux Beaux-Arts et Arts appliqués de Metz, de scénographie à l'École supérieure des arts décoratifs et des arts plastiques à l'université de Paris VIII (sous la direction de Frank Popper), Salim Lekouaghet a décroché son diplôme de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, atelier Pierre Matthey, en 1980. Ses œuvres se trouvent dans des collections privées et des institutions prestigieuses, dont le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou à Paris, et le Fonds régional d'art contemporain de Paris (Frac).

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Installation de Salim Lekouaghet. (Photo fournie).

Exploration intemporelle

Cette exposition est, selon Yasmine Azzi-Kohlepp, directrice d’AYN Gallery, «une invitation à une exploration intemporelle, une odyssée visuelle dans une atmosphère intime et préservée, s'épanouissant dans une cour ouverte et occupant une place significative dans la vie et la mémoire de chacun».

Salim Lekouaghet explique à Arab News en français que dans toutes les villes d’Algérie, d’Oran à Annaba, de Tindouf à Tizi-Ouzou en passant par Tamanrasset, de Ghardaïa à Alger, de Batna à Tlemcen, sans oublier Constantine, Wast ed-Dar est l’espace central des maisons traditionnelles d’Algérie. «Le pavement est en marbre blanc dans les palais et les riches demeures, et plus élémentaire dans les maisons populaires, ouvert au ciel. C’est dans cette cour que se déroule l’ensemble des activités quotidiennes. Lieu scénique par excellence, il constitue un espace essentiel dans l’univers de toutes les Algériennes.»

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Une toile de Salim Lekouaghet. (Photo fournie).

«Ce lieu (Wast-ed-Dar) incarne un lien tangible avec le passé tout en s’intégrant dans le présent. L’artiste intègre cette symbolique dans son travail artistique, faisant de cet espace un élément central de sa démarche créative», explique Mme Azzi-Kohlepp. «La première lettre issue de l’alphabet arabe Alif s’est révélée par une déchirure rompant avec le style académique de Salim Lekouaghet. Explorant un espace pictural vital, elle apporte une dimension apaisante et symbolique à son rapport à la toile en amorçant le cheminement d’une graphie propre à l’artiste.»

Pionnier de l’intégration des lettres arabes et des signes amazighs dans son processus créatif, et bien que son travail ne soit pas directement influencé par Antoni Tàpies (artiste peintre et sculpteur espagnol, d’expression catalane) et Lucio Fontana (artiste peintre et sculpteur argentin, fondateur du mouvement spatialiste associé à l'art informel), Salim Lekouaghet a exploré, au fil des années, le geste de la déchirure sur ses toiles.

Selon elle, le style pictural de l’artiste émerge dans les années 1970-1980. Pionnier de l’intégration des lettres arabes et des signes amazighs dans son processus créatif, et bien que son travail ne soit pas directement influencé par Antoni Tàpies (artiste peintre et sculpteur espagnol, d’expression catalane) et Lucio Fontana (artiste peintre et sculpteur argentin, fondateur du mouvement spatialiste associé à l'art informel), Salim Lekouaghet a exploré, au fil des années, le geste de la déchirure sur ses toiles.

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Salim Lekouaghet. (Photo fournie) 

Lettres arabes, signes amazighs et totems

«Il transcende ce geste pour révéler, à travers chaque déchirure, la première lettre de l'alphabet arabe Alif», poursuit Yasmine Azzi-Kohlepp. «L'écriture tifinagh se mêle parfois à sa propre graphie, ajoutant une dimension unique à sa démarche artistique. Sa recherche incessante d'un langage visuel singulier et vital s'inscrit dans une quête artistique constante, où le geste initial de déchirure, qui a donné naissance au Alif, devient une révélation de son cheminement artistique.» La galeriste affirme que l’attachement de l’artiste à la tradition et à l’artisanat se reflète dans son œuvre, notamment dans la représentation du tapis kabyle, transcrit sur ses sculptures sous forme de totems, formant la lettre Alif, lequel devient le pilier de Wast-ed-Dar.

Figures autonomes

«La ligne verticale et la rayure prennent possession du volume de Wast-ed-Dar, créant un lien entre son art et l’architecture traditionnelle algérienne. Conçus initialement comme des piliers, les totems dépassent les limites de Wast-ed-Dar pour se muer en figures autonomes, formant un foyer spirituel traversant les époques et les croyances; ces totems, à la silhouette élégante, évoquent des formes abstraites humaines.» Mme Azzi-Kohlepp précise qu’en évoluant au-delà de leur statut de piliers, ils deviennent des emblèmes abordant des couleurs et des symboles et ils témoignent d’une liaison universelle entre les différentes temporalités, transcendant le temps et l’espace. «Les totems unissent l’ancien et le contemporain dans une quête commune de sens et d’évasion philosophique, au-delà des limites culturelles et religieuses», conclut Yasmine Azzi-Kohlepp.


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.


AlUla lance un projet de documentation des inscriptions

Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
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  • La RCU crée un registre numérique complet de plus de 25 000 inscriptions d’AlUla, mettant en lumière 10 langues et écritures issues de différentes périodes historiques
  • Le projet, accompagné de programmes de formation et de publications scientifiques, renforce la préservation et l’étude d’un patrimoine culturel vieux de 3 000 ans

RIYAD : La Commission royale pour AlUla a lancé un projet visant à analyser et documenter plus de 25 000 inscriptions découvertes sur divers sites de la région, datant de l’âge du fer jusqu’à la fin de la période islamique.

La RCU souhaite protéger le patrimoine culturel et faire progresser la recherche sur l’histoire de l’écriture dans le nord-ouest de l’Arabie, a-t-elle annoncé récemment dans un communiqué de presse.

Le projet vise à établir un registre numérique complet des inscriptions d’AlUla grâce à une analyse linguistique et à la numérisation 3D, tout en reliant chaque découverte à son contexte historique et culturel.

La diversité des langues et des écritures — au nombre de 10 — souligne le rôle historique d’AlUla en tant que carrefour des civilisations et centre d’échanges culturels.

Parmi les sites les plus remarquables figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanitiques et d’autres inscriptions nord-arabiques anciennes, reconnues par le Registre Mémoire du monde de l’UNESCO en 2023 pour leur valeur documentaire.

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Plusieurs vallées, dont celle de Wadi Abu Oud, recèlent des inscriptions rupestres et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et des symboles tribaux. (SPA)

Jabal Al-Aqra présente également une collection d’inscriptions arabo-islamiques anciennes associées aux routes de pèlerinage, tandis que les chemins reliant Dadan et Hegra comptent parmi les plus anciennes inscriptions arabes liées au commerce et aux voyages.

Plusieurs vallées, dont Wadi Abu Oud, renferment des inscriptions lihyanites et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et les symboles tribaux, offrant un aperçu des interactions humaines avec l’environnement naturel à travers différentes époques.

Parmi les exemples les plus remarquables figure l’inscription de Zuhayr, datant de la 24ᵉ année après l’Hégire. Elle fournit une preuve précieuse de la contribution d’AlUla à la diffusion précoce de l’écriture arabe et de son rôle dans l’enregistrement des transformations historiques qui ont façonné la région.

Le projet inclut également des programmes de formation pour les étudiants en archéologie et les personnes intéressées par le patrimoine documentaire, ainsi que des initiatives de sensibilisation du public.

Les résultats seront publiés dans une série de revues scientifiques spécialisées afin de soutenir la recherche et l’éducation dans les domaines de la langue, de l’histoire et de l’archéologie.

Par cette initiative, indique le communiqué, la RCU réaffirme son engagement à protéger un patrimoine culturel couvrant plus de 3 000 ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com