Ithra invite à la première exposition de l'artiste américano-libanaise Etel Adnan en Arabie Saoudite

L'exposition présente 41 de ses œuvres, depuis le début de sa carrière artistique à la fin des années 1950, jusqu'à ses dernières créations en 2021, avant son décès. (Photo Fournie)
L'exposition présente 41 de ses œuvres, depuis le début de sa carrière artistique à la fin des années 1950, jusqu'à ses dernières créations en 2021, avant son décès. (Photo Fournie)
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Publié le Samedi 03 février 2024

Ithra invite à la première exposition de l'artiste américano-libanaise Etel Adnan en Arabie Saoudite

  • Le centre présente les œuvres de la regrettée poétesse, artiste et philosophe libano-américaine Etel Adnan, l’une des artistes contemporaines les plus célèbres de la région
  • Cette première exposition individuelle des œuvres d’Etel Adnan en Arabie Saoudite ouvrira ses portes jusqu’au 30 juin

DUBAÏ: Le King Abdulaziz Center for World Culture (Ithra) a inauguré vendredi une exposition rétrospective ayant pour sujet «Etel Adnan, Between East and West (Etel Adnan, entre l'Orient et l'Occident).»

Le centre présente les œuvres de la regrettée poétesse, artiste et philosophe libano-américaine Etel Adnan, l’une des artistes contemporaines les plus célèbres de la région.

Née au Liban en 1925 d'une mère grecque et d'un père syrien, la poétesse est surtout célèbre pour son roman «Sitt Marie Rose» paru en 1977, sur la guerre civile libanaise. (Photo Fournie)
Née au Liban en 1925 d'une mère grecque et d'un père syrien, la poétesse est surtout célèbre pour son roman «Sitt Marie Rose» paru en 1977, sur la guerre civile libanaise. (Photo Fournie)

Cette première exposition individuelle des œuvres d’Etel Adnan en Arabie Saoudite ouvrira ses portes jusqu’au 30 juin.

Organisée par Sébastien Delot, ancien directeur du Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, cette exposition présente le parcours créatif d'Etel Adnan, à travers toutes les périodes et tous les médiums de sa riche carrière.

Etel Adnan, Sans titre, 2010. (Photo Fournie)
Etel Adnan, Sans titre, 2010. (Photo Fournie)

Elle dévoile non seulement le lien profond qu'Etel Adnan partageait avec le monde, la culture et la langue arabes, mais montre également comment elle a subtilement maîtrisé sa créativité pour mélanger harmonieusement ses influences culturelles orientales et occidentales.

L'exposition présente 41 de ses œuvres, depuis le début de sa carrière artistique à la fin des années 1950, jusqu'à ses dernières créations en 2021 avant son décès.

Etel Adnan, «Sans titre», 2013. (Photo Fournie)
Etel Adnan, «Sans titre», 2013. (Photo Fournie)

Certaines de ces œuvres ont été prêtées par des institutions du monde entier, telles que la Sharjah Art Foundation, la galerie Sfeir-Semler, et le Musée Sursock, ainsi que par des collectionneurs privés.

L'exposition s'ouvre sur une fresque murale en céramique de 25 mètres carrés, suivie par la projection de «Motion», un montage de plusieurs films en Super 8 réalisés par Etel Adnan à Yosemite, New York, et San Francisco dans les années 1980.

Parmi les œuvres présentées figurent ses emblématiques tapisseries en laine tissées à la main, inspirées des tapis persans de son enfance et de la tradition arabe de l'artisanat en tissage, où les fils s'entrelacent pour créer des histoires vivantes accrochées au fil du temps, reflétant la maîtrise de l'artiste dans l’expression de la couleur comme langage, parallèlement à un large éventail d’œuvres à l’huile et à l’aquarelle.

«Etel Adnan Between East and West», Ithra Center, 2024. (Photo Fournie)
«Etel Adnan Between East and West», Ithra Center, 2024. (Photo Fournie)

La directrice du musée d'Ithra, Farah Abushullaih, a indiqué que l'exposition «présentait une merveilleuse opportunité de mettre en lumière Etel Adnan, une figure-clé de l'art contemporain mondial, dont l'identité et l'œuvre sont profondément enracinées dans le monde arabe et son riche héritage.

«En tant qu'artiste polyvalente, Etel Adnan naviguait harmonieusement entre les domaines des arts écrits et visuels, l'écriture arabe agissant comme un pont entre les deux, tout en attirant particulièrement Adnan.»

Farah Abushullaih d’ajouter: «À travers cette exposition, Ithra poursuit son engagement à présenter des artistes importants au public saoudien, mettant en lumière leur apport artistique, inspirant et stimulant davantage le paysage créatif du Royaume.»

Etel Adnan, La Ronde des Oiseaux, 2019. (Photo Fournie)
Etel Adnan, La Ronde des Oiseaux, 2019. (Photo Fournie)

Née au Liban en 1925 d'une mère grecque et d'un père syrien, la poétesse est surtout connue pour son roman «Sitt Marie Rose» de 1977, sur la guerre civile libanaise.

Il a remporté le prix France-Pays Arabes, devenant un classique de la littérature portant sur la guerre, à tel point qu'il est enseigné dans les écoles américaines.

La distinction la plus récente d’Etel Adnan remonte à 2020. Son recueil de poésies «Time», qui est une sélection de son œuvre – traduit du français par Sarah Riggs – a remporté le Griffin Poetry Prize.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com