Le Matin : Vous venez de commencer votre tournée au Maroc pour parler du roman «Une somme humaine». Comment s’est passée la première étape à Oujda ?
Makenzy Orcel : Il y avait une bonne ambiance. Le public était ravi. Pour ceux qui ont déjà lu le roman, ils disent avoir fait une belle expérience.
Avec «Une somme humaine», vous avez voyagé partout dans le monde...
Ce qui m’arrive est très rare, je ne m’y attendais pas. Je sens que ceci ne va pas s’arrêter tout de suite. Je reçois des invitations d’instituts et d’universités de différents pays. Mon éditrice n’en revient pas. On reçoit des invitations de partout.
Ce succès est aussi une grande responsabilité par rapport aux livres qui suivront «Une somme humaine» ?
Chaque livre a une vie. Avant «Une somme humaine», j’avais écrit plusieurs livres, dont je suis fier comme l’empereur. C’est «Une somme humaine» qui a su trouver la voie du succès, mais à chaque fois que j’écris, je suis fier de mes livres. Je fais un livre sur le retour de l’écrivain dans le quartier de son enfance, c’est quelque chose qui me traverse l’esprit depuis que j’ai commencé les voyages et que je retrouve des souvenirs qui me rappellent mon enfance. Ce livre n’a rien à voir avec «Une somme humaine», c’est un autre niveau de langue, d’autres thématiques et une autre complexité. Ce sera différent d’«Une somme humaine» et je pense aussi que ça va réussir.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.