À moins que Washington ne change radicalement sa stratégie face à l’Iran, après l’attaque contre une base américaine en Jordanie, il n’y a aucune raison de s’attendre à ce qu’un autre Qasem Soleimani soit éliminé et, par extension, que les États-Unis reconstruisent leur dissuasion face à l’Iran.
S’il y a une chose que l’Iran comprend mieux que le langage de la force, c’est bien celui de la faiblesse. L’Iran estime que l’administration du président Joe Biden est faible, confuse et prête à faire des concessions inimaginables parce qu’elle a deux illusions : la première est que la recherche de la rationalité politique est le meilleur moyen de parvenir à un accord. La deuxième est qu’elle peut acheter sa sortie de l’escalade en soudoyant les Iraniens, en adoptant une politique d’argent contre des otages et en assouplissant les sanctions pétrolières, estimant que c’est la voie la plus sûre pour éviter de s’enliser dans la boue du Moyen-Orient.
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