La Sajerie: Cette «man’ouché» sans gluten qui séduit les parisiens

Debout derrière son ‘Saj’ (une crêpière bombée utilisée pour préparer les galettes traditionnelles libanaises) dans son restaurant de la rue d’Abbeville à Paris , Mo Fathallah accueille les clients avec le sourire (Photo, Fournie).
Debout derrière son ‘Saj’ (une crêpière bombée utilisée pour préparer les galettes traditionnelles libanaises) dans son restaurant de la rue d’Abbeville à Paris , Mo Fathallah accueille les clients avec le sourire (Photo, Fournie).
Préparer des « manouchés » sans gluten, une première à Paris ! (Photo d'illustration, Fournie).
Préparer des « manouchés » sans gluten, une première à Paris ! (Photo d'illustration, Fournie).
Short Url
Publié le Dimanche 28 janvier 2024

La Sajerie: Cette «man’ouché» sans gluten qui séduit les parisiens

  • La « man’ouché » cette exquise galette agrémentée de garnitures a su , ces dernières années, les palais français et parisiens
  • «Toutes nos recettes sont un peu revisitées par mon épouse très impliquée dans la réussite de ce projet, mon adjointe Hadiya et moi-même»

PARIS: Debout derrière son ‘Saj’ (une crêpière bombée utilisée pour préparer les galettes traditionnelles libanaises) dans son restaurant de la rue d’Abbeville, Mo Fathallah accueille les clients avec le sourire. Ici, à la Sajerie, tout respire la convivialité, et l’odeur du thym chatouille les papilles. La particularité du lieu ?  Préparer des « manouchés » sans gluten, une première à Paris !

Une galette libanaise réinventée à Paris

La « man’ouché » cette exquise galette agrémentée de garnitures aussi diverses que savoureuses, s'est imposée comme le petit déjeuner par excellence au Liban et a su conquérir, ces dernières années, les palais français et parisiens. Traditionnellement garnie de zaatar (thym) mélangé à de l’huile d’olive, ou de fromage (jebné), ou de viande (lahm bi ajin) ou encore keshek (yaourt fermenté avec du blé), la manou ché est cuite sur un saj, un genre de dôme-gazinière ou dans un four. Le mot «man’ouché» lui-même est une transcription du mot arabe منقوشة  (manqūša), qui signifie « façonnée, gravée, sculptée » en référence à l’empreinte que laisse le zaatar sur la pâte, ou à la manière de façonner la pâte avec les doigts.

ds
Préparer des « manouchés » sans gluten, une première à Paris ! (Photo d'illustration, Fournie).

« Nous sommes la seule maison libanaise à Paris à faire une man’ouché sans gluten », confie Mo Fathallah, qui a ouvert en 2021 « en pleine crise de la Covid 19 ». « Sain, léger et équilibré » est la devise du lieu. « Je ne suis pas le premier à avoir apporté la « man’ouché » à Paris, ni le dernier, mais personne n’offre une déclinaison de « man’ouchés » ou des sandwichs traditionnels libanais sans gluten, jusqu’à présent » explique-t-il. « Toutes nos recettes sont un peu revisitées par mon épouse très impliquée dans la réussite de ce projet, mon adjointe Hadiya et moi-même », explique-t-il. « La base, c’était de se distinguer, de faire quelque chose qui n’est pas comme les autres », explique-t-il. Ce projet est le résultat de nombreux challenges auxquels a fait face le jeune restaurateur.

Une seconde vie

Son histoire ferait un beau scenario de film, un domaine qu’il connait particulièrement bien puisqu’il était lui-même producteur et distributeur « dans sa vie d’avant ». « Le cinéma, je l’ai dans le sang puisque ma famille est dans ce domaine depuis plus de 75 ans, à la tête de l’une des plus anciennes boites de production/distribution de films au Liban » explique Mo Fathallah. 

En 2019, à l’image d’un grand nombre de ses compatriotes libanais, Mo Fathallah subit la crise politique, sociale et surtout économique de plein fouet. Il voit ses économies fondre à la banque et la pandémie de la covid 19 qui va suivre paralyse l’industrie du cinéma, son gagne-pain. « La situation du pays devenait très compliquée. Ma fiancée, Claire, de nationalité française - aujourd’hui ma femme - me convainc de quitter le Liban afin de tenter un nouveau départ en France, même si je ne parlais pas un mot de français et ne pouvais donc travailler dans l’industrie du cinéma », précise-t-il. Après plusieurs mois de réflexion le couple décide qu’il se lancera dans la restauration, « un hobby » de jeunesse pour Mo dont la mère est un fin cordon bleu. « Une fois la décision prise-le cœur serré bien entendu-, ma future épouse me devance.Nous étions le 2 aout 2020 ».

ds
Derrière son ‘Saj’ (une crêpière bombée utilisée pour préparer les galettes traditionnelles libanaises) dans son restaurant de la rue d’Abbeville, Mo Fathallah accueille les clients avec le sourire (Photo d'illustration, Fournie).

Deux jours plus tard, c'est l’explosion du port de Beyrouth, « je perds tout » souligne Mo « mon bureau qui se situe dans le périmètre du Port, mon appartement qui se situe au centre-ville et mes affaires qui se situaient chez l’agent au port en vue du déménagement ».

Les obstacles ne s’arrêtent pas là. « En pleine pandémie, il était impossible de voyager avec un visa de type-C, celui que je possédais » souligne Mo qui décide de se rendre au Consulat de France à Beyrouth afin de trouver un moyen de se rendre en France rejoindre sa future femme. « Là aussi, l’agent (e) qui me reçoit m’explique qu’il est impossible de se déplacer avec ce type de visa-les frontières étant momentanément closes pour cause de pandémie - cependant au moment de me lever pour partir, touchée par mon émotion, elle décide de plaider ma cause auprès du Consul qui finit par émettre une dérogation » ajoute-t-il. La chaine de soutien ne fait que commencer. Parents, famille, amis « tout le monde s’y met». 

« Je convainc un ami d’enfance Rami Kreidieh, résidant en Arabie Saoudite, d’investir dans mon projet de restaurant, ma mère se met aussi de la partie en prodiguant conseils, une amie avocate m’aide pour la création d’entreprise, un cousin de ma femme, architecte, dessine et exécute les plans ». La Sajerie voit le jour en Décembre 2021. « Aujourd’hui je suis fier de ce chemin parcouru, de toutes les personnes qui m’ont soutenu dans cette aventure, de mon équipe 100 % libanaise et surtout de cette man’ouché », se réjouit Mo Fathallah avant d’annoncer l’ouverture prochaine d’un second lieu, à Paris. Coté mets proposés, le restaurateur ne compte pas s’arrêter là.  Après la « man’ouché », ce sera la « Knefé » dessert emblématique libanais à base de pâte dure et de fromage qui sera proposée très prochainement. « Sans gluten bien entendu », conclut-il.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Short Url
  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Short Url
  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

A post shared by OKHTEIN (@okhtein)

Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Avec "Gladiator II" et "Wicked", les cinémas américains se frottent les mains

L'acteur irlandais Paul Mescal (à droite) pose avec le réalisateur britannique Ridley Scott sur le tapis rouge à son arrivée pour la représentation royale et la première mondiale du film "Gladiator II" à l'Odeon Lux, à Leicester Square, au centre de Londres, le 13 novembre 2024. (AFP)
L'acteur irlandais Paul Mescal (à droite) pose avec le réalisateur britannique Ridley Scott sur le tapis rouge à son arrivée pour la représentation royale et la première mondiale du film "Gladiator II" à l'Odeon Lux, à Leicester Square, au centre de Londres, le 13 novembre 2024. (AFP)
Short Url
  • Aux Etats-Unis, les exploitants de salles espèrent que la sortie ce week-end de deux des films les plus attendus de l'année, "Gladiator II" et "Wicked", va enflammer le box-office comme "Barbie" et "Oppenheimer" en 2023
  • "Gladiator II" signe le retour de Ridley Scott dans la Rome antique, 24 ans après son premier péplum auréolé de l'Oscar du meilleur film

LOS ANGELES: Après le phénomène "Barbenheimer", la déferlante "Glicked"? Aux Etats-Unis, les exploitants de salles espèrent que la sortie ce week-end de deux des films les plus attendus de l'année, "Gladiator II" et "Wicked", va enflammer le box-office comme "Barbie" et "Oppenheimer" en 2023.

"Gladiator II" signe le retour de Ridley Scott dans la Rome antique, 24 ans après son premier péplum auréolé de l'Oscar du meilleur film. "Wicked" adapte sur grand écran une célèbre comédie musicale de Broadway, qui chronique les aventures de la sorcière du "Magicien d'Oz".

Produits respectivement par les mastodontes Paramount et Universal, les deux films bénéficient d'énormes campagnes marketing.

Internet regorge déjà de memes "Glicked" ou "Wickiator" tandis que les multiplexes et les centres commerciaux du pays se parent des tons verts et roses associés aux sorcières de "Wicked", ou de mini-Colisées en carton-pâte.

Personne ne sait si les fans se vêtiront de toges ou de chapeaux de sorcière, comme ils y sont invités, mais les exploitants salivent d'avance.

"Je suis persuadé que cela va être le plus grand Thanksgiving que l'industrie ait jamais connu", assure à l'AFP Jordan Hohman, cadre chez Phoenix Theaters.

Dans cette chaîne de salles, les réservations pour "Wicked", dans lequel joue la star de la pop Ariana Grande, devancent de 63% celles du carton planétaire "Barbie" avant sa sortie l'an dernier.

- Coup de pouce -

Les salles américaines ont beau avoir rebondi, elles n'ont jamais retrouvé leur fréquentation d'avant la pandémie.

Elles auraient bien besoin d'un coup de pouce en 2024, année durant laquelle la programmation a été amputée par les retards de nombreuses productions, dus à la grève qui a paralysé Hollywood pendant six mois en 2023.

Seuls quelques films sont vraiment sortis du lot, comme "Vice-versa 2" de Pixar, ou "Deadpool & Wolverine" cet été. Annoncé comme une sensation, "Joker: Folie à Deux" a viré au bide commercial.

Dans ce contexte, l'été 2023 record porté par "Barbie" et sa poupée peroxydée, ainsi qu'"Oppenheimer", portrait du père de la bombe atomique, fait figure de recette à suivre. Lors de leur week-end d'ouverture, les deux films avaient récolté 245 millions de dollars en Amérique du Nord.

Les studios sont historiquement réticents à l'idée de sortir deux blockbusters au même moment.

Mais comme le duo "Barbenheimer", "Wicked" et "Gladiator II" "ne risquent pas de se marcher sur les pieds", observe David A. Gross, du cabinet Franchise Entertainment Research.

"Ils sont orientés vers des publics différents", rappelle-t-il, avec une distinction genrée dans le marketing.

Les publicités pour "Gladiator II" sont omniprésentes pendant les matches de football américain, tandis qu'une ligne de maquillage inspirée par "Wicked" est déjà en vente.

- "Scénario inattendu" -

Au Cinema Con, grand-messe de l'industrie organisée chaque année au printemps à Las Vegas, Paramount s'était installé au casino Ceasar's Palace et y a fait entrer un de ses responsables en char, flanqués de plusieurs soldats romains.

De son côté, Universal avait distribué des milliers de fleurs en plastiques vertes et roses pour illuminer sa conférence sur le thème de "Wicked".

Mais malgré cette débauche de moyens, égaler les sommets atteints par "Barbie" et "Oppenheimer" sera difficile.

"Barbenheimer était un exemple de surperformance massive de deux films, (...) un scénario idéal inattendu", avertit Daniel Lora, expert pour le cabinet Boxoffice Media.

Les premiers indicateurs n'en restent pas moins encourageants.

"Gladiator II" est déjà sorti dans des dizaines d'autres pays la semaine dernière et a engrangé 87 millions de dollars de recettes. Paramount espère des chiffres similaires aux Etats-Unis ce week-end.

Pour "Wicked", Universal - qui avait produit "Oppenheimer" - espère dépasser les 100 millions de dollars au box-office nord-américain ce week-end.

Des perspectives rassurantes pour les exploitants de salles, qui comptent aussi sur le dessin animé "Moana 2" de Disney pour la fin d'année.

En 2024, "je ne pense pas qu'il s'agit d'un phénomène à deux films", confie Cory Jacobson, le patron de Phoenix Theaters. "Je crois qu'il y aura un phénomène à trois films."