À six mois des JO, Macron part vainqueur

Emmanuel Macron prononce un discours pour présenter ses vœux du Nouvel An aux athlètes d'élite en amont des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP) à Paris, le 23 janvier 2024 (Photo, AFP).11
Emmanuel Macron prononce un discours pour présenter ses vœux du Nouvel An aux athlètes d'élite en amont des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP) à Paris, le 23 janvier 2024 (Photo, AFP).11
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Publié le Mercredi 24 janvier 2024

À six mois des JO, Macron part vainqueur

  • Ces Jeux seront «un formidable moment de fierté française et de célébration», a déclaré le chef de l'Etat
  • Macron a souhaité aux sportifs «une année de résultats et de médailles»

PARIS: La réussite des Jeux olympiques "est à notre portée", a affirmé mardi le président Emmanuel Macron, confiant malgré le défi "massif" des transports", et jugeant "plus que jamais atteignable" le "top 5" des nations médaillées.

Ces Jeux seront "un formidable moment de fierté française et de célébration", a déclaré le chef de l'Etat lors de ses "vœux olympiques" à l'Institut national du sport (Insep), à Paris.

Dans la grande halle "inaugurée par le général de Gaulle", M. Macron a souhaité aux sportifs "une année de résultats et de médailles". L'objectif, qu'il a lui-même fixé, de hisser la France dans le "top cinq" en nombre de médailles "est plus que jamais atteignable", a-t-il ajouté, pour maintenir une "saine pression" sur les athlètes engagés.

Message passé directement, un peu plus tôt, aux dix judokates déjà sélectionnées pour la compétition suprême: "Vous devez avoir plus faim que les autres, y a pas le choix", leur a-t-il lancé. "Faites le maximum", a-t-il insisté, "pas simplement pour ramener des médailles, mais pour continuer d'inspirer la jeunesse".

Même "exigence d'excellence" pour l'organisation, qui devra être "irréprochable", a souligné M. Macron, en mettant l'accent sur le "défi massif" des transports en commun. Une gageure pour le réseau francilien, déjà surchargé en temps normal et qui devra absorber cet été 600.000 à 800.000 voyageurs supplémentaires chaque jour.

"Il y a des segments où la pression sera certes forte", mais "c'est à notre portée", a-t-il assuré, renvoyant au gouvernement le soin d'émettre des "recommandations" pour les "usagers du quotidien", qui pourraient être incités à télétravailler.

Rallonges et «héritage»

Résolument confiant, le président de la République s'est félicité de voir les sites olympiques "livrés en temps et en heure", le tout avec "un budget maitrisé" et un dépassement limité pour l'heure à 13% contre "200% d'augmentation" pour ceux de Londres en 2012.

Rigueur qui ne tient toutefois pas compte des contreparties accordées à certaines professions clé, notamment les policiers qui ont manifesté la semaine dernière pour réclamer des compensations.

"On va leur demander de sacrifier leurs vacances", a concédé M. Macron, promettant que cet "investissement" sera "salué et reconnu".

Une rallonge parmi d'autres, entre la hausse des moyens du ministère des Sports, l'enveloppe pour adapter les transports aux personnes handicapées ou le plan pour "rendre la Seine baignable".

Autant d'éléments qui demeureront comme "l'héritage" des Jeux olympiques, au même titre que le sport à l'école désormais "généralisé" et "inarrêtable", a-t-il affirmé.

Preuve que cette politique censée "ancrer le sport dans la vie de la nation" porte ses fruits, le locataire de l'Elysée a vanté les "trois millions de pratiquants supplémentaires" depuis 2017 et souhaite désormais doubler la mise d'ici 2027.

Lourde responsabilité confiée à la ministre Amélie Oudéa-Castéra, qu'il a "très sincèrement" remerciée. Marque de soutien à celle qui avait réussi un sans-faute aux Sports mais se retrouve dans la tourmente depuis sa promotion à l'Education, au point qu'elle a songé à remettre sa démission.

La numéro cinq du gouvernement est néanmoins apparue tout sourire aux côtés du chef de l'Etat, visiblement dans son élément au milieu des athlètes de l'Insep.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.