Le gardien de but d'Al-Fayha, Vladimir Stojković, veut voir la SPL parmi les cinq meilleures ligues mondiales

Short Url
Publié le Jeudi 11 janvier 2024

Le gardien de but d'Al-Fayha, Vladimir Stojković, veut voir la SPL parmi les cinq meilleures ligues mondiales

  • Le gardien de but serbe a souligné l’attrait grandissant pour la Pro League saoudienne avec l’arrivée de nombreux joueurs de renom
  • La concurrence accrue a donné davantage d’intensité aux matchs du championnant saoudien, devenus plus compétitifs et agréables, a expliqué Stojković dans le podcast The Mayman Show

RIYAD: Vladimir Stojković, gardien de but d’Al-Fayha, club de la Pro League saoudienne, veut voir la ligue devenir l'une des cinq meilleures mondiales au cours des dix prochaines années.

S'exprimant sur le podcast The Mayman Show d'Arab News, depuis le terrain d'Al-Majma'ah du club, le gardien de but serbe, âgé de 40 ans, a mis l’accent sur la force grandissante de la ligue, avec la présence de plus en plus de joueurs de renom – comme Cristiano Ronaldo, Karim Benzema et Neymar – qui marquent de leur empreinte le football saoudien.

Bien qu'il ne soit installé dans le Royaume que depuis un peu plus de deux ans, il a remarqué l'intérêt croissant pour la ligue au niveau mondial, et a observé un changement d'attitude, avec de plus en plus de personnes s’y intéressant.

Il a indiqué que les meilleurs joueurs de l'équipe nationale de son pays d'origine avaient commencé à rejoindre la ligue, une situation qui l'a poussé à élever son jeu au plus haut niveau, en particulier face à de meilleurs joueurs.

La concurrence accrue a donné davantage d’intensité aux matchs, devenus plus compétitifs et plus agréables, a-t-il ajouté.

Avant de remporter une victoire historique avec son club lors des compétitions de la King’s Cup 2022, Stojković avait joué pour le Red Star Belgrade en Serbie, le FC Nantes en France, le Vitesse aux Pays-Bas, le Sporting du Portugal, le Getafe en Espagne, le Wigan Athletic et Nottingham Forest en Angleterre, ainsi que pour le Partizan Belgrade en Serbie, Ergotelis en Grèce et Maccabi Haïfa en Israël.

Il a commencé à jouer au football à l’âge de 13 ans, et depuis ce moment, toute sa vie a tourné autour de ce sport. Il a indiqué que la seule difficulté à laquelle il était confronté lorsqu'il était enfant était d'avoir parfois du retard dans d'autres activités, car il jouait toujours au football, du petit matin jusqu'à tard le soir.

Sa famille l'a toujours motivé pour poursuivre une carrière dans le football. Son père et son frère jouaient comme gardiens de but, sa mère était une athlète de l'ancienne équipe nationale yougoslave, et son neveu joue actuellement comme gardien dans l'équipe saoudienne d'Al-Faisaly.

«La vie de footballeur est difficile. Il ne suffit pas d’aller sur le terrain et de taper dans le ballon. Si vous jouez pour un grand club, les attentes sont grandes, et trois millions de personnes attendent quelque chose de vous… chaque jour, il y a un nouveau défi», a confié Vladimir Stojković.

«Si vous êtes dans un grand club, vous avez de la pression, de la pression et encore de la pression. On attend de vous quelque chose de différent, parce que vous êtes un étranger, et où que vous alliez, vous devez être différent et bien jouer», a-t-il ajouté.

Lorsqu'il jouait pour le Partizan, concurrent du Red Star Belgrade, il vivait sous protection policière en permanence, sept jours sur sept.

«Je me réveillais le matin, et les policiers m'attendaient dehors. Ils m'accompagnaient à l'entraînement, et après l'entraînement me ramenaient, ou m'accompagnaient au restaurant. Ils devaient m’accompagner et me suivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre», a-t-il précisé.

Il profite désormais de son séjour dans le Royaume, et de toutes les opportunités pour découvrir l’Arabie saoudite et goûter à sa cuisine locale. «L’Arabie saoudite a tout. Je suis heureux ici parce qu’il y a une très bonne compétitivité, et que je joue dans une très bonne ligue», a indiqué Stojković.

Son secret pour réussir? «Il faut être passionné. Il faut être fou de football et ne jamais abandonner. Après ça, le chemin vers le sommet est long, il faut survivre. Il faut continuer à se battre. Vous ne savez jamais quand quelqu'un découvrira votre talent, peut-être à l'école ou dans un square.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.