Séisme au Japon: Des secouristes et des chiens à la recherche de survivants à Wajima

"Il y a quelqu'un ? Répondez-nous, s'il vous plaît !", crie un soldat tandis que son détachement fouille jeudi les ruines de la maison d'une personne portée disparue depuis le puissant séisme qui a fait au moins 84 morts le jour du Nouvel An (Photo, AFP).
"Il y a quelqu'un ? Répondez-nous, s'il vous plaît !", crie un soldat tandis que son détachement fouille jeudi les ruines de la maison d'une personne portée disparue depuis le puissant séisme qui a fait au moins 84 morts le jour du Nouvel An (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 04 janvier 2024

Séisme au Japon: Des secouristes et des chiens à la recherche de survivants à Wajima

  • Les secouristes à la recherche de survivants sont aidés par la chienne Elza, décrite par son maître comme «la meilleure des meilleures dans l'ouest du Japon»
  • Avec les sauveteurs épaulés par des militaires, la grande chienne noire aux oreilles pointues recherche une femme âgée vraisemblablement ensevelie

WAJIMA: "Il y a quelqu'un ? Répondez-nous, s'il vous plaît !", crie un soldat tandis que son détachement fouille jeudi les ruines de la maison d'une personne portée disparue depuis le puissant séisme qui a fait au moins 84 morts le jour du Nouvel An dans le centre du Japon.

Les secouristes à la recherche de survivants sont aidés par la chienne Elza, décrite par son maître comme "la meilleure des meilleures dans l'ouest du Japon".

Se déplaçant avec agilité entre les tuiles arrachées des toits et les morceaux de poutres en bois jonchant le sol, elle se fraye un chemin à travers les décombres d'une maison en bois à Wajima. Cette ville est l'une des plus durement touchées par le tremblement de terre de magnitude 7,5 qui a secoué la région.

Avec les sauveteurs épaulés par des militaires, la grande chienne noire aux oreilles pointues recherche une femme âgée vraisemblablement ensevelie sous les décombres de sa maison.

"S'il te plaît, Elza, trouve-la", lance une voix jaillissant de la foule d'habitants et de secouristes qui observent ses efforts.

Elza a été amenée dans cette ville côtière par un dresseur de chiens de sauvetage, Yasuhiro Morita, de son centre situé à 500 km de là, dans le département de Tottori.

"Elle réagit aux cadavres lorsqu'elle fouille les décombres. Elle est entraînée à toujours aboyer lorsqu'elle trouve un corps", explique M. Morita à l'AFP.

"Mais aujourd'hui, elle s'est dirigée vers les passants, ce qui signifie probablement qu'il n'y avait pas de corps à l'intérieur", ajoute-t-il.

Cette habitation ravagée n'est qu'une des nombreuses scènes de dévastation à Wajima et dans d'autres parties de la péninsule de Noto, qui s'avance dans la mer du Japon dans le département d'Ishikawa.

Une octogénaire sauvée

Le ministre japonais de la Défense Minoru Kihara a de son côté annoncé jeudi qu'une octogénaire avait été sauvée la veille dans les décombres de sa maison grâce à une autre chienne spécialement entraînée pour ce genre de mission et portant le nom de Jennifer.

Ces animaux ont rejoint les milliers de soldats et de pompiers dépêchés de tout le Japon pour les opérations de recherche.

De fortes répliques ont secoué la région après la terrifiante secousse principale de lundi, qui a déclenché des glissements de terrain massifs, un incendie majeur et un tsunami avec des vagues de plus d'un mètre de haut.

Le dernier bilan officiel en date, jeudi en fin d'après-midi, est de 84 morts, au moins 330 blessés et 179 personnes portées disparues.

Hiroyuki Hamatani, un habitant de Wajima âgé de 53 ans, se reposait avec ses proches le 1er janvier quand le tremblement de terre s'est produit.

"Des objets sont tombés, des murs se sont écroulés et la porte d'entrée s'est également effondrée. La maison elle-même est debout mais elle est loin d'être habitable maintenant", dit-il à l'AFP.

"Je n'ai pas de place dans mon esprit pour penser à l'avenir. Tout est éparpillé dans ma maison. D'autres répliques pourraient la faire s'effondrer, alors je ne peux pas rentrer tout de suite", ajoute-il.

À l'entrée de Wajima, une ville d'environ 23.000 habitants connue pour ses laques artisanales, les tunnels sont partiellement obstrués par des blocs rocheux et les surfaces montagneuses éraflées par des glissements de terrain.

Des maisons affaissées bordent la route, parsemée de débris et de neige de chaque côté.

«Tout a brûlé»

Mais un spectacle encore plus choquant attend ceux qui parviennent à rentrer dans la cité : un imposant bâtiment de six étages git sur le côté, le sol jonché de poteaux électriques à terre.

Le tremblement de terre a déclenché un incendie qui a ravagé 200 infrastructures dans un quartier marchand.

Par endroits, le sol est entièrement recouvert de débris et des voitures calcinées jouxtent des maisons arrachées à leurs fondations.

A Wajima, Shinichi Hirano, 47 ans, observe des habitations dévastées par les flammes.

"C'est ici que se trouvait la maison de ma grand-mère mais tout a brûlé", raconte-t-il à l'AFP.

"Elle est morte il y a longtemps, donc sa maison est inoccupée depuis longtemps, mais ce quartier est plein de bons souvenirs", ajoute-t-il, évoquant une pâtisserie voisine et un salon de coiffure qu'il fréquentait quand il était enfant.

"Mais tout ça a disparu. Je ne vois plus que des ruines brûlées", glisse-t-il tristement.

"Cela me fait mal" de voir ces lieux familiers décimés. "Je suis sans voix ".


60 ans après, l'assassinat de Malcolm X continue de secouer l'Amérique

L'avocat Ben Crump (à droite) et la fille de Malcolm X, Ilyasah Shabazz, s'adressent à la presse pour demander la déclassification des documents du pasteur musulman afro-américain et militant des droits de l'homme Malcolm X, à l'occasion du 60e anniversaire de son assassinat, à Harlem, dans l'État de New York, le 21 février 2025. La conférence de presse s'est tenue au Malcolm X and Dr Betty Shabazz Memorial and Educational Center, dans la salle de bal où Malcolm X a été assassiné le 21 février 1965. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
L'avocat Ben Crump (à droite) et la fille de Malcolm X, Ilyasah Shabazz, s'adressent à la presse pour demander la déclassification des documents du pasteur musulman afro-américain et militant des droits de l'homme Malcolm X, à l'occasion du 60e anniversaire de son assassinat, à Harlem, dans l'État de New York, le 21 février 2025. La conférence de presse s'est tenue au Malcolm X and Dr Betty Shabazz Memorial and Educational Center, dans la salle de bal où Malcolm X a été assassiné le 21 février 1965. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
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  • Six décennies jour pour jour après sa mort, un hommage est rendu vendredi à la figure de proue du mouvement « Black Power », notamment pour son héritage en matière de « justice sociale ».
  • « Nous espérons que la vérité tant attendue éclatera, après 60 ans d'attente, et que ce qui s'est passé sera documenté », explique à l'AFP Ilyasah Shabazz, la fille de Malcolm X.

NEW-YORK : Six décennies jour pour jour après sa mort, un hommage est rendu vendredi à la figure de proue du mouvement « Black Power », notamment pour son héritage en matière de « justice sociale ». C'est ce que rappelle le Shabazz Center, le mémorial et centre éducatif installé dans l'ancienne salle de bal de Harlem où il a été abattu à 39 ans, au faîte de son influence, et ce quelques mois seulement après l'abolition de la ségrégation raciale.

Qui a commandité le meurtre ? Comment le drame a-t-il pu survenir en pleine réunion publique, alors que les menaces pesant sur le militant, porte-voix de la « Nation of Islam » puis de l'abolition des discriminations, étaient connues des autorités ?

Pour obtenir des réponses, sa famille a engagé en novembre 2024 des poursuites au civil spectaculaires, réclamant 100 millions de dollars aux forces de l'ordre et aux agences fédérales qu'elle accuse, selon elle, d'avoir joué un rôle à divers degrés dans son assassinat.

Dans ce dossier qui doit entrer dans le vif du sujet début mars devant un tribunal de Manhattan, la famille assure disposer d'éléments nouveaux lui permettant d'assigner en justice la police de New York (NYPD), le FBI ou encore la CIA.

« Nous espérons que la vérité tant attendue éclatera, après 60 ans d'attente, et que ce qui s'est passé sera documenté », explique à l'AFP Ilyasah Shabazz, la fille de Malcolm X.

- « Qui a donné l'ordre ? » -

Selon l'assignation en justice, la famille du leader afro-américain, également connu sous le nom d'El-Hajj Malik El-Shabazz, estime que les forces de l'ordre et les services de renseignement américains ont sciemment désengagé les policiers dont la mission était de le protéger la nuit du drame.

Des agents en civil ne sont pas non plus intervenus au moment des faits et, depuis sa mort, les agences de renseignement s'emploieraient à dissimuler leurs agissements, selon la plainte.

Contactée par l'AFP, la police de New York n'a pas souhaité s'exprimer pour l'instant.

« Cette dissimulation a duré des décennies, privant la famille Shabazz de la vérité et de leur droit à obtenir justice », estime auprès de l'AFP Me Ben Crump, qui défend le dossier pour les filles de Malcolm X.

« Nous écrivons l'histoire en nous dressant ici face à ces torts et en demandant des comptes devant les tribunaux », se félicite le conseil, qui a demandé vendredi la « déclassification de documents » liés à ce dossier.

L'affaire avait déjà rebondi en 2021, lorsque deux des trois anciens hommes reconnus coupables de l'assassinat et ayant passé plus de vingt ans derrière les barreaux ont finalement été innocentés, ce qui constitue l'une des plus grandes erreurs judiciaires des États-Unis. En réparation, les deux Afro-Américains ont touché 36 millions de dollars de la part de la ville et de l'État de New York.

« On sait déjà assez précisément comment l'assassinat de Malcolm X s'est déroulé. On sait qui en est responsable : cinq membres de la Nation of Islam. La seule chose qu'on ignore, c'est qui a donné l'ordre », observe Abdur-Rahman Muhammad, historien et spécialiste reconnu du dossier, dont les travaux pendant des décennies ont contribué à disculper les deux accusés à tort.

Selon lui, les éléments mis en avant aujourd'hui par la famille de Malcolm X sont « peu crédibles ».

Il concède toutefois que « si la plainte permet de déterminer qui a donné l'ordre final, alors elle aura de la valeur ».

Cet énième rebondissement aura au moins permis de remettre en avant « l'héritage » de Malcolm X, plus important que jamais sous le second mandat de Donald Trump, « ennemi implacable » de la communauté noire, affirme l'historien.

« Cela va inciter les Afro-Américains à se serrer les coudes », anticipe Abdur-Rahman Muhammad. « En résumé, la communauté noire doit revenir au message de Malcolm : lutter. » 


Trump fait vaciller le lien transatlantique

Trump fait vaciller le lien transatlantique
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  • le rapprochement opéré par le président américain avec la Russie de Vladimir Poutine, au détriment de l'Ukraine, porte un coup sérieux à ce lien et place les Européens devant leurs responsabilités.
  • Le président américain, qui déclare vouloir mettre rapidement fin au conflit ukrainien, a provoqué un séisme politique en renouant le contact avec le président russeSSIE,

WASHINGTON : En l'espace de quelques jours, Donald Trump a ébranlé le lien transatlantique.S'il est trop tôt pour parler de la fin de ce lien historique, qu'il aura fallu 80 ans pour consolider, le rapprochement opéré par le président américain avec la Russie de Vladimir Poutine, au détriment de l'Ukraine, porte un coup sérieux à ce lien et place les Européens devant leurs responsabilités.

Témoignant d'un sentiment d'urgence, le président français Emmanuel Macron, qui a multiplié les appels à son homologue américain, se rend lundi à Washington pour s'en expliquer avec Donald Trump.

Il sera suivi de peu par le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui sera reçu à la Maison Blanche jeudi.

« Je vais lui dire : “Au fond, tu ne peux pas être faible face au président Poutine” », a expliqué le président français jeudi.

« Je vais lui dire : “Si tu laisses l'Ukraine aux mains de Poutine, la Russie sera inarrêtable pour les Européens, pour tous”.  Il a également mis en garde contre une « faute stratégique énorme ».

Le président américain, qui déclare vouloir mettre rapidement fin au conflit ukrainien, a provoqué un séisme politique en renouant le contact avec le président russe, persona non grata auprès des Européens et de l'administration précédente américaine.

Cette initiative a été suivie mardi dernier à Ryad, en Arabie saoudite, par une réunion sans précédent depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022 entre hauts responsables américains et russes, au cours de laquelle ils se sont engagés à nommer des équipes de négociation. Ni Kiev ni les Européens n'ont été invités à la table des négociations.

Parallèlement, Donald Trump monte la pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky en le qualifiant de « dictateur » et en disant qu'il n'avait « aucune carte en main ».

Il ne cache pas sa colère envers le dirigeant ukrainien, qui a refusé de conclure un accord sur l'exploitation des minerais dans son pays.

- « Un moment dangereux » -

« Je pense que nous vivons actuellement un moment assez difficile et très dangereux où les deux côtés de la communauté transatlantique, pour ainsi dire, s'éloignent de plus en plus l'un de l'autre », a-t-il déclaré à l'AFP, en marge d'une conférence de conservateurs américains près de Washington.

Pour Nigel Gould-Davies, de l'Institut international des études stratégiques (IISS) à Londres, « il s'agit d'une crise transatlantique sans précédent ».

« Pendant la guerre froide, on craignait que l'Amérique ne se découple de l'alliance, n'abandonne l'Europe et ne retombe dans l'isolement. Ce qui commence maintenant est pire : en négociant avec la Russie par-dessus les Européens et en intervenant dans la politique européenne, les États-Unis ne se contentent pas de se découpler de l'Europe, mais décident pour elle et la perturbent », écrit-il.

Pour Donald Trump, l'Europe a mangé son pain blanc.

Le président américain accuse les Européens de ne pas partager le fardeau et de pratiquer une concurrence déloyale en matière commerciale.

Il exhorte les pays européens à prendre davantage de responsabilités en matière de défense, soulevant même des doutes quant à la volonté des États-Unis d'apporter leur aide à leurs alliés de l'OTAN en Europe en cas de besoin.

Donald Trump avait déjà fortement secoué les Européens lors de son premier mandat, de 2017 à 2021.

Son successeur, le président démocrate Joe Biden, a donc pu se vanter d'avoir « restauré » les alliances de l'Amérique, y compris au sein de l'OTAN.

Selon Jeremy Shapiro, du European Council on Foreign Relations à Bruxelles, il ne s'agit pas d'un complot contre l'Europe, mais d'une nouvelle démonstration de l'insignifiance croissante de l'Europe sur le plan géopolitique.

- « Tête froide » -

Les Européens entendront-ils ce message ?

L'Europe « doit en faire beaucoup plus, non seulement pour assurer notre propre défense, mais aussi pour soutenir l'Ukraine, car nous traversons une période extrêmement critique de l'histoire mondiale », a concédé le chef de la diplomatie danoise, Lars Løkke Rasmussen, dans un entretien à l'AFP mercredi.

De son côté, la haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, a appelé jeudi la population du Vieux Continent à « garder la tête froide ».

Reste que selon Max Bergmann, du Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS) à Washington, « la situation sécuritaire est très précaire en ce moment ; pour les Européens, c'est le feu aux poudres ; c'est un peu la panique ».

« Mais je pense que ce que l'on demande à l'Europe maintenant, ce n'est pas seulement qu'elle en fasse un peu plus, mais qu'elle prenne effectivement des mesures qui la feraient émerger, franchement, comme une superpuissance », a-t-il déclaré à l'AFP. 


Cinq candidats retenus pour la présidence de la Banque africaine de développement

Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), s'exprime lors de la célébration du 60e anniversaire de l'institution à l'hôtel Sofitel Ivoire d'Abidjan, le 10 septembre 2024. (AFP)
Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), s'exprime lors de la célébration du 60e anniversaire de l'institution à l'hôtel Sofitel Ivoire d'Abidjan, le 10 septembre 2024. (AFP)
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  • Cinq candidats ont été officiellement retenus pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), lors de l'élection prévue le 29 mai
  • La BAD, fondée en 1964, compte 81 pays membres, dont 54 pays africains

Abidjan, Côte d'Ivoire: Cinq candidats ont été officiellement retenus pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), lors de l'élection prévue le 29 mai, a annoncé vendredi l'institution basée à Abidjan.

Deux candidats viennent d'Afrique de l'ouest: les anciens ministres de l'Economie du Sénégal (2019-2022), Amadou Hott et de Mauritanie (2008-2015) Sidi Ould Tah.

Deux autres sont originaires d'Afrique australe: l'économiste zambien Samuel Munzele Maimbo et la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala qui a été vice-présidente de l'institution.

Le dernier candidat est l'ancien gouverneur de la Banque des Etats d'Afrique centrale (2017-2024), le Tchadien Abbas Mahamat Tolli.

La BAD, fondée en 1964, compte 81 pays membres, dont 54 pays africains.

Elle fait partie des grandes banques multilatérales de développement et ses ressources proviennent notamment des souscriptions des pays membres, des emprunts effectués sur les marchés internationaux, et des remboursements et revenus des prêts.

Elle aide les pays africains en favorisant l'investissement dans des projets dans divers secteurs comme l'agro-industrie, le transport ou encore l'énergie ou la santé.

M. Adesina passe la main à la tête de l'institution après deux mandats de cinq ans pendant lesquels le capital souscrit de la BAD a plus que doublé, à près de 200 milliards de dollars.

Il avait été réélu en 2020, unique candidat, malgré des accusations de mauvaise gestion et de favoritisme. Il avait été disculpé peu avant par un comité d'experts.

Le président de la BAD est élu par le conseil des gouverneurs constitué des représentants des 81 pays membres, qui sont habituellement les ministres des Finances et du Plan ou des gouverneurs de banques centrales.

L'élection doit se tenir le 29 mai à Abidjan, siège de l'institution.