Covid-19: la Malaisie envisage de développer un vaccin avec les EAU, affirme le roi malaisien

La Malaisie et les Émirats arabes unis entretiennent de bonnes relations, en particulier dans les secteurs du commerce et de l'investissement, a déclaré le roi de Malaisie dans une interview à Emirates News Agency. (WAM)
La Malaisie et les Émirats arabes unis entretiennent de bonnes relations, en particulier dans les secteurs du commerce et de l'investissement, a déclaré le roi de Malaisie dans une interview à Emirates News Agency. (WAM)
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Publié le Mercredi 30 décembre 2020

Covid-19: la Malaisie envisage de développer un vaccin avec les EAU, affirme le roi malaisien

  • Bien que la Covid-19 représente une crise majeure, «elle nous a également offert des opportunités, notamment pour renforcer nos relations avec d'autres pays, y compris les Émirats», estime le roi de Malaisie
  • La Malaisie partage de nombreuses valeurs communes avec les pays du CCG. Grâce à leur situation géographique stratégique, ils ont constitué pendant des décennies le principal pôle commercial dans la région...», a affirmé le sultan Abdallah

ABU DHABI, 29 décembre 2020 (WAM) - La Malaisie prévoit d'intensifier les efforts pour développer un vaccin contre la Covid-19 en partenariat avec les Émirats arabes unis (EAU), a déclaré le monarque de ce pays d'Asie du Sud-Est à l’Emirates News Agency (WAM) lors d’une interview exclusive.

Le sultan Abdallah Sultan Ahmad Shah était en visite de travail aux EAU la semaine dernière. Il a rencontré son altesse Cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyan, prince héritier d'Abu Dhabi et commandant suprême adjoint des forces armées des EAU, ainsi que d'autres hauts responsables.

«Les EAU se sont révélés être des amis de la Malaisie au cours de cette période difficile. À titre d’exemple, les EAU ont généreusement fourni en avril du matériel médical pour aider la Malaisie à faire face à la pandémie», a-t-il affirmé lors de son premier entretien avec un média du monde arabe.

«Dans ce contexte, la Malaisie se réjouit de travailler avec les EAU pour surmonter la pandémie de Covid-19. Les deux pays pourraient évaluer et approfondir leurs relations dans le domaine du développement de vaccins contre la Covid-19, et renforcer la collaboration post-pandémique dans les domaines de la santé, de l'éducation, de la sécurité alimentaire, de l'agriculture, des technologies futures, des énergies renouvelables et propres, de l'industrie halal et du tourisme, pour n'en citer que quelques-uns», a-t-il ajouté, sans fournir davantage de renseignements sur le développement d’un futur vaccin.

Bien que la Covid-19 représente une crise majeure, «elle nous a également offert des opportunités, notamment pour renforcer nos relations avec d'autres pays, y compris les Émirats», estime le roi.

Des valeurs communes entre la Malaisie et le CCG

Le sultan Abdallah, âgé de 61 ans, qui a prêté serment come roi de Malaisie en janvier 2019, a également évoqué les valeurs communes partagées par son pays et les États du Conseil de coopération du Golfe (CCG), en particulier les Émirats arabes unis. «En tant que nation commerçante, la Malaisie met fortement l'accent sur ses relations avec d'autres pays comme les pays du CCG, et plus particulièrement les EAU», a-t-il souligné. «Pendant des décennies, l’identité islamique de la Malaisie a fortement pris en compte nos liens avec les pays du CCG. Nous nous sommes engagés étroitement sur des questions importantes pour l’Oumma musulmane. La Malaisie partage de nombreuses valeurs communes avec les pays du CCG. Grâce à leur situation géographique stratégique, en particulier les EAU, ils ont constitué pendant des décennies le principal pôle commercial non seulement dans cette région, mais également dans le monde.»

La Malaisie et les Émirats arabes unis ont également travaillé ensemble dans des forums multilatéraux tels que les Nations unies et l'Organisation de la coopération islamique (OCI). «Nos deux pays se tiennent côte à côte sur de nombreuses questions internationales», a rappelé le roi de Malaisie.

Une amitié de longue date avec Cheikh Mohammed ben Zayed

Évoquant son amitié de longue date avec son altesse Cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyan, prince héritier d'Abu Dhabi, le roi estime que «cette relation ouvrira la voie à des relations bilatérales et à une coopération plus étroite entre la Malaisie et les Émirats arabes unis». Il a dit espérer que cette relation «puisse ouvrir la voie à des échanges de points de vue d'intérêt mutuel sur les développements régionaux et mondiaux, et rapprocher les populations des deux pays».

L’amitié entre les deux hommes remonte à environ une quarantaine d’années, lorsqu'ils se sont rencontrés comme élèves-officiers à la Royal Military Academy Sandhurst au Royaume-Uni. Les deux membres de familles royales ont maintenu leur amitié, au terme de leur séjour au collège militaire entre 1979 et 1980.

Trois visites et des progrès visibles

Cette visite aux Émirats était la troisième visite du sultan Abdallah aux EAU depuis sa désignation comme roi de Malaisie.

«Je vis une expérience agréable et exceptionnelle à chacune de mes visites. Je suis vraiment honoré et reconnaissant de l'hospitalité chaleureuse et généreuse qui m'a été accordée, ainsi qu'aux personnes qui m’accompagnent, les dirigeants [des EAU], en particulier son altesse Cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyan, ainsi que le peuple des EAU», a-t-il assuré.

Il a en outre ajouté qu'il appréciait toujours autant les échanges avec les dirigeants et les Émiratis en général. «Je constate avec étonnement qu'il y a toujours des changements importants à chaque visite que j’effectue aux EAU. Ces changements sont la preuve de l’évolution et du développement considérables que ce pays a connus au cours des dernières décennies, grâce à ses dirigeants visionnaires.»

Valeurs communes de tolérance religieuse

La tolérance religieuse est une autre valeur importante partagée par la Malaisie et les Émirats arabes unis, a souligné le roi. «À l'instar des EAU, la Malaisie est également un pays multiethnique et multireligieux. Je crois qu'il est important pour nous d’encourager la coexistence pacifique au sein d’une société faite de différentes origines.»

La Constitution fédérale malaisienne protège le droit à la liberté de religion ou de conviction, y compris l’expression religieuse à travers l’enseignement et la pratique des croyances religieuses de chacun, a-t-il affirmé.

«La Malaisie et les EAU pourraient travailler ensemble pour promouvoir cette valeur, car les deux pays sont un véritable exemple de la façon dont des personnes de diverses origines religieuses peuvent vivre ensemble en harmonie», a-t-il soutenu lors de l’interview. «Je crois également que les politiques malaisiennes et émiraties parlent d'elles-mêmes, et démontrent comment nous sommes devenus des nations modèles de tolérance et de coexistence pacifique.»

Des liens de plus en plus fortes entre Émiratis et Malaisiens

Les relations étroites entre les citoyens des deux pays, grâce aux voyages, aux études et aux relations professionnelles, se sont traduites par une base solide de confiance et de compréhension mutuelles, et ont joué un rôle déterminant dans le développement des deux nations, a-t-il constaté.

«La Malaisie souhaite encourager davantage d'étudiants des EAU à étudier en Malaisie. Actuellement, nous avons un peu plus de 750 étudiants émiratis qui poursuivent leurs études dans divers établissements d'enseignement supérieur publics et privés en Malaisie. Par ailleurs, 21 étudiants malaisiens étudient dans des écoles et des institutions d'enseignement supérieur aux EAU», a précisé le roi.

Plus de 5 000 Malaisiens vivent aux Émirats, principalement des professionnels de divers secteurs, tels que l'industrie pétrolière et gazière, l'aviation, les secteurs financier et bancaire, et les télécommunications.

«Les EAU sont l'un des pays favoris de la diaspora malaisienne. Cela s’explique par les similitudes entre les deux pays, et aussi parce que le pays [les EAU] leur offre d'énormes opportunités d'avancement professionnel», a conclu le sultan Abdallah.

Par Mohammed Jalal Al Rayssi, directeur exécutif d’Emirates News Agency (WAM)

WAM/Ibrahim Shukralla/Binsal Abdelkader

WAM/MOHD AAMIR/Hazem Hussein

Ce texte est la traduction d’un article paru sur WAM.


Liban : le Hezbollah organise les funérailles de son chef devant une foule immense

Une bannière géante portant les portraits du leader assassiné du Hezbollah, Hassan Nasrallah (à gauche), et de Hachem Safieddine, qui avait été choisi pour lui succéder avant d'être également tué, est suspendue sur une scène devant des rangées de chaises dans la cité sportive Camil Chamoun de Beyrouth, le 22 février 2025. (Photo Ibrahim AMRO / AFP)
Une bannière géante portant les portraits du leader assassiné du Hezbollah, Hassan Nasrallah (à gauche), et de Hachem Safieddine, qui avait été choisi pour lui succéder avant d'être également tué, est suspendue sur une scène devant des rangées de chaises dans la cité sportive Camil Chamoun de Beyrouth, le 22 février 2025. (Photo Ibrahim AMRO / AFP)
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  • Près de cinq mois après, le Hezbollah organise dimanche les funérailles de son ancien chef Hassan Nasrallah en présence de dizaines de milliers de personnes attendues.
  • Les funérailles, qui devraient paralyser le pays avec l'afflux de dizaines de milliers de personnes venant du Liban et de l'étranger, commenceront à 13 heures dans le stade de la Cité sportive, en périphérie sud de Beyrouth.

BEYROUTH : Près de cinq mois après la mort de Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne dévastatrice sur Beyrouth, le Hezbollah organise dimanche les funérailles de son ancien chef en présence de dizaines de milliers de personnes attendues.

Hassan Nasrallah, figure emblématique du Hezbollah durant 32 ans, a été tué le 27 septembre à l'âge de 64 ans dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise, bastion du mouvement armé chiite.

Dès samedi, des partisans du Hezbollah sont arrivés en voiture depuis le sud et l'est du pays, agitant le drapeau du mouvement, et envahissant les routes déjà embouteillées.

Ces funérailles sont le premier événement populaire organisé par le Hezbollah depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu fin novembre, après plus d'un an de conflit avec Israël qui a affaibli le mouvement. Malgré le cessez-le-feu, Israël continue de mener des frappes sporadiques contre le Liban.

Les funérailles, qui devraient paralyser le pays avec l'afflux de dizaines de milliers de personnes venant du Liban et de l'étranger, commenceront à 13 heures (11 heures GMT) dans le stade de la Cité sportive, en périphérie sud de Beyrouth.

D'immenses portraits de Hassan Nasrallah et Hachem Safieddine, son cousin et également tué dans une frappe israélienne en octobre après avoir été choisi pour lui succéder, ont été affichés dans le stade. Ses funérailles sont également célébrées ce dimanche.

Selon les organisateurs, plus de 23 000 sièges ont été installés sur la pelouse, en plus des 55 000 places sur les gradins.

Des écrans seront également déployés dans les rues avoisinantes, où 35 000 sièges sont prévus pour les hommes et 25 000 dans un secteur réservé aux femmes.

Selon la télévision du Hezbollah, al-Manar, 70 points d'accueil offriront de l'eau, de la nourriture et même un hébergement aux voyageurs.

Après la cérémonie, les participants se dirigeront vers le lieu de l'enterrement, près des deux routes menant à l'aéroport.

Le corps de Hassan Nasrallah avait été enterré secrètement dans un lieu inconnu, en attendant la fin de la guerre.

- « Démonstration de soutien » -

« Nous voulons faire de ces obsèques une démonstration de soutien », a déclaré Naïm Qassem, le chef du Hezbollah, qui doit prononcer un discours et a appelé à une « participation massive ».

Le Hezbollah a invité les responsables libanais à assister aux obsèques, où près de 79 pays seront représentés, selon les organisateurs.

L'Iran a confirmé sa participation « à un haut niveau ». Selon des médias iraniens, le président du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, devrait être présent.

Des représentants des factions irakiennes pro-iraniennes et d'autres alliés du Hezbollah au sein de l'« axe de la résistance » contre Israël sont également attendus.

4 000 soldats et membres des forces de l'ordre libanaises sont mobilisés, selon une source des services de sécurité, tandis que 25 000 hommes du Hezbollah assureront la sécurité à l'intérieur du stade, selon la chaîne de télévision al-Manar.

Le trafic aérien à l'aéroport sera suspendu entre 12 h et 16 h. L'ambassade des États-Unis et le consulat français ont demandé à leurs ressortissants d'éviter la zone.

- « Un jour difficile » -

Les organisateurs ont exhorté les citoyens à éviter les tirs en l'air, habituels lors des funérailles au Liban, alors que les licences de port d'armes sont gelées du 22 au 25 février.

L'armée libanaise a interdit les prises de vue par drones jusqu'à dimanche soir.

Hassan Nasrallah avait acquis une stature régionale après le retrait israélien du Liban en 2000 et durant la guerre de 2006 contre Israël, mais sa popularité s'est érodée après l'implication du Hezbollah en Syrie aux côtés de l'ancien président Bachar el-Assad.

Sa mort a été un choc pour ses partisans, comme Maryam Chourba, 80 ans, qui compte assister aux funérailles.

« C'est un jour difficile », dit-elle depuis la banlieue sud de Beyrouth. « Sayyed (Nasrallah) nous était très cher, et quoi que nous fassions, nous ne pourrons jamais lui rendre justice. »

Le Hezbollah, qui a dominé la scène politique libanaise pendant des années, est cependant contesté par de nombreux Libanais qui lui reprochent d'être « un État dans l'État ».


Israël retarde la libération de Palestiniens pour des raisons de « cérémonies humiliantes » imposées aux otages

L'otage israélien Tal Shoham est guidé par des militants palestiniens du Hamas avant d'être remis à la Croix-Rouge lors de sa libération à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 février 2025. Des militants masqués ont fait défiler Tal Shoham et Avera Mengistu sur scène dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avant de les remettre à des représentants de la Croix-Rouge. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
L'otage israélien Tal Shoham est guidé par des militants palestiniens du Hamas avant d'être remis à la Croix-Rouge lors de sa libération à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 février 2025. Des militants masqués ont fait défiler Tal Shoham et Avera Mengistu sur scène dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avant de les remettre à des représentants de la Croix-Rouge. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • Israël a annoncé reporter les libérations de prisonniers palestiniens, prévues dans le cadre du fragile cessez-le-feu en vigueur à Gaza, en attendant que le Hamas garantisse qu'il mettra fin aux « cérémonies humiliantes » pour les otages libérés.
  • Comme les précédents, l'echange a été marqué par des mises en scène du Hamas qui a exhibé cinq otages sur des podiums, face à la foule, avant de les remettre au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

JERUSALEM : Israël a annoncé dimanche reporter les libérations de prisonniers palestiniens, prévues dans le cadre du fragile cessez-le-feu en vigueur à Gaza, en attendant que le Hamas garantisse qu'il mettra fin aux « cérémonies humiliantes » pour les otages libérés.

Le Hamas a effectivement libéré six otages. Mais cet échange a été assombri par la confusion qui a régné sur le sort de l'otage Shiri Bibas, finalement confirmée morte samedi matin. Comme les précédents, l'echange a été marqué par des mises en scène du Hamas qui a exhibé cinq otages sur des podiums, face à la foule, avant de les remettre au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Alors que la libération de 620 prisonniers palestiniens était prévue, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a confirmé à l'issue d'une réunion sécuritaire qu'elle n'aurait pas lieu.

« Il a été décidé de retarder la libération des terroristes (prisonniers palestiniens, ndlr) qui était prévue samedi, jusqu'à ce que la libération des prochains otages soit assurée sans cérémonies humiliantes », a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué de son bureau dans la nuit.

Le Hamas a accusé Israël de « violation flagrante » de l'accord de trêve.

Dans la bande de Gaza comme en Cisjordanie, occupée par Israël, des familles attendaient pourtant avec impatience la libération de leurs proches et sont reparties bredouilles.

« Notre Seigneur nous donnera la patience et nous attendrons simplement jusqu'à la libération de nos fils », a réagi auprès de l'AFP Oumm Alaa, après avoir attendu en vain la libération de son fils à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Samedi, lors des premières libérations à Rafah, où des combattants en treillis s'étaient déployés, Tal Shoham, un Israélo-Italo-Autrichien de 40 ans enlevé le 7 octobre 2023, a été contraint de prononcer quelques mots.

À ses côtés se tenait, l'air hagard, Avera Mengistu, 38 ans, otage depuis plus de dix ans à Gaza. Il avait été filmé en 2014 alors qu'il escaladait la barrière séparant le territoire d'Israël.

Le même scénario s'est répété à Nousseirat, dans le centre de Gaza, pour la libération d'Eliya Cohen, Omer Shem Tov et Omer Wenkert, âgés de 22 à 27 ans, enlevés au festival de musique Nova. Les trois hommes sont apparus souriants après 505 jours de captivité.

Ces mises en scène ont été dénoncées à plusieurs reprises par Israël, l'ONU et la Croix-Rouge.

Samedi soir, la branche armée du Hamas a également publié une vidéo apparemment tournée dans la journée à Nousseirat, montrant deux otages regardant la libération des trois Israéliens et suppliant Benjamin Netanyahu de les libérer.

Le Forum des familles d'otages a qualifié la vidéo de « dérangeante », y voyant une « démonstration de cruauté particulièrement écœurante ».

Malgré ces scènes, des centaines d'Israéliens ont suivi en direct à Tel Aviv, sur la « place des otages », la retransmission des libérations, entre sanglots et explosions de joie.

Depuis le début de la trêve le 19 janvier, 29 otages israéliens, dont quatre ont été retrouvés décédés, ont été remis à Israël, en échange de plus de 1 100 détenus palestiniens.

Selon le Hamas, seuls quatre otages morts devront encore être rendus à Israël avant la fin de la première phase de l'accord.

Le mouvement a déclaré qu'il était prêt à libérer « en une seule fois » tous les otages qu'il détient encore durant la deuxième phase, censée mettre fin définitivement à la guerre.

Cependant, les négociations indirectes sur cette deuxième étape ont été retardées à la suite d'accusations mutuelles de violations de la trêve.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a averti samedi que le Hamas serait « détruit » s'il ne libérait pas « immédiatement » tous les otages.

Benjamin Netanyahu avait de son côté juré vendredi de faire payer au Hamas le prix fort de sa violation « cruelle » du cessez-le-feu, après avoir affirmé qu'un corps restitué la veille n'était pas celui de l'Israélienne Shiri Bibas, comme annoncé initialement.

Symbole du drame des otages, cette femme avait été capturée le 7 octobre 2023 avec ses deux fils Kfir et Ariel, alors âgés de huit mois et demi et quatre ans.

La dépouille de Shiri Bibas a finalement été restituée dans la nuit de vendredi à samedi. Et l'autopsie de Shiri Bibas et de ses deux enfants n'a révélé aucun indice de blessure causée par un bombardement, a déclaré samedi soir Chen Kugel, chef de l'Institut national de médecine légale.


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com