L’école, c’est plutôt l’institution qui s’intercale entre le monde et le domaine privé. Elle constitue le foyer pour permettre une transition sans faille entre la famille et le monde. Et son rôle est d’apprendre aux enfants ce qu’est le monde. Avec cette même école, on décide de quoi demain sera fait. Pourtant, l’on continue, chez nous, à tourner le dos à ce qui forge le cœur et l’esprit de l’homme. L’on continue à reléguer au second plan l’école publique, cédant ainsi la voie grande ouverte à un enseignement privé qui n’est, de l’avis des spécialistes, qu’une grande illusion.
Il y a deux décennies et même plus, l’enseignement privé, dans son cycle primaire, n’était pas, sous nos cieux, aussi répandu qu’aujourd’hui. Etant l’apanage des nantis, il n’attirait pas non plus les investisseurs, le nombre d’écoles primaires privées ne dépassant pas 16 établissements en 1984-1985 et n’attirant qu’environ 7.000 élèves, soit près de 0,5% des élèves inscrits à l’époque.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.