France 2020: une année tourmentée, en photos

Un manifestant tient une fusée éclairante debout sur la statue de Marianne à Paris lors de la manifestation contre la proposition de loi « sécurité globale » et le projet de loi sur les « séparatismes » (Christophe ARCHAMBAULT, AFP).
Un manifestant tient une fusée éclairante debout sur la statue de Marianne à Paris lors de la manifestation contre la proposition de loi « sécurité globale » et le projet de loi sur les « séparatismes » (Christophe ARCHAMBAULT, AFP).
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Publié le Mardi 29 décembre 2020

France 2020: une année tourmentée, en photos

  • De l'attentat de Conflans Sainte-Honorine, à la pandémie de Covid-19, en passant par la polémique sur les séparatismes...
  • Voici en photos, un regard sur une année agitée en France

PARIS: De l'attentat de Conflans Sainte-Honorine, à la pandémie de Covid-19, en passant par la polémique sur les séparatismes... Voici en photos, un regard sur une année agitée en France.

Photo d'archive prise le 3 octobre 2020 montre une vue aérienne des dégâts à Saint-Martin-Vesubie, dans le sud-est de la France, après les fortes pluies et les inondations qui ont frappé le département des Alpes-Maritimes (Valery HACHE, AFP).

 

Des migrants portent un bateau avant de s'embarquer, sur la plage de Gravelines, près de Dunkerque, dans le nord de la France, le 22 septembre 2020 (Sameer Al-DOUMY, AFP).

 

Un couple déjeune sous protection plexiglas conçu par Christophe Gernigon au restaurant H.A.N.D, le 27 mai 2020 à Paris (Alain JOCARD, AFP).

 

Des employés ferment le cercueil d'une victime du Covid-19, à l'hôpital de Mulhouse, le 5 avril 2020 (Sébastien BOZON, AFP).

 

Un membre du personnel médical sort d'une pièce protégée par une bâche transparente après avoir pris en charge un patient infecté par la COVID-19 à l'unité de soins intensifs de l'hôpital franco-britannique de Levallois-Perret, au nord de Paris, le 9 avril 2020 (Lucas BARIOULET, AFP).

 

Un personnel médical à travers la fenêtre d'un TGV médicalisé avant son départ de la gare d'Austerlitz pour évacuer les patients infectés par la Covid-19 des hôpitaux de la région parisienne vers d'autres hôpitaux de la région Bretagne ouest de la France où l'épidémie a été limitée le 1er avril 2020 (Thomas SAMSON, AFP).

 

Lors de la manifestation contre la proposition de loi « sécurité globale » à Paris, le 5 décembre (Anne-Christine POUJOULAT, AFP).

 

Un manifestant tient une fusée éclairante debout sur la statue de Marianne à Paris lors de la manifestation contre la proposition de loi « sécurité globale » et le projet de loi sur les « séparatismes » (Christophe ARCHAMBAULT, AFP).

 

Les tentes des quelques 450 migrants qui s'étaient installés place de la République à Paris (Martin BUREAU, AFP).

 

Une femme tient une pancarte indiquant « Je suis Samuel » alors que les gens se rassemblent sur le Vieux Port à Marseille le 18 octobre 2020, en hommage au professeur d'histoire Samuel Paty deux jours après avoir été décapité par un agresseur abattu par des policiers (Christophe SIMON, AFP).

 

Une femme allume une bougie devant la basilique Notre-Dame de l'Assomption à Nice le 31 octobre 2020, pour rendre hommage aux victimes deux jours après qu'un homme a attaqué trois personnes à l'intérieur de l'église (Valery HACHE, AFP).

 


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.