PRAGUE: Un citoyen émirati et son épouse faisaient partie des 25 personnes blessées lors de la fusillade qui a eu lieu jeudi à l’université Charles de Prague.
Dans un message publié sur X, le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a affirmé qu’il suivait de près l’état de santé des citoyens et qu’il s’était coordonné avec les autorités tchèques afin qu’ils reçoivent les soins médicaux nécessaires.
14 personnes ont été tuées et 25 ont été blessées, selon un bilan provisoire, dans la fusillade survenue à l’université de Prague. Selon les autorités, ce drame n’est pas en lien avec le terrorisme international.
«Rien ne montre que ce crime est lié au terrorisme international», a déclaré aux journalistes le ministre de l’Intérieur, Vit Rakusan, en parlant de cette fusillade.
Les violences dans le centre historique de la ville ont déclenché des évacuations frénétiques, une réponse massive de la police lourdement armée et des avertissements pour inciter les gens à rester chez eux.
La fusillade a éclaté à la faculté des arts de l’université Charles, située à proximité de sites touristiques majeurs comme le pont Charles, qui date du XIVe siècle.
La fusillade de jeudi est la pire depuis que la République tchèque est devenue un État indépendant en 1993.
Le président tchèque, Petr Pavel, s’est dit «sous le choc» des violences et exprime ses «sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes».
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été quant à elle «scandalisée par la violence insensée de la fusillade qui a coûté la vie à plusieurs personnes».
Les services d’urgence de Prague ont déclaré sur X que «de nombreuses équipes d’ambulanciers» avaient été déployées à la faculté. Si certaines blessures sont légères, d’autres sont très graves, ont-ils précisé.
La télévision privée Nova a montré une explosion ainsi qu’un tireur qui se trouvait sur le toit d’un immeuble du centre historique de Prague.
Le ministre de l’Intérieur, Vit Rakusan, a soutenu que «la présence d’aucun autre tireur n’a été confirmée» et il a appelé la population à suivre les instructions de la police. Cette dernière a fermé la zone et a demandé aux habitants des environs de rester chez eux.
Bien que la violence armée massive soit inhabituelle en République tchèque, le pays a connu quelques incidents notables ces dernières années.
Un homme de 63 ans a abattu sept hommes et une femme en 2015 avant de se suicider dans un restaurant de la ville d’Uhersky Brod, dans le sud-est du pays.
Un autre homme a tué six personnes dans la salle d’attente d’un hôpital de la ville d’Ostrava, dans l’est du pays, en 2019, et une femme est décédée quelques jours plus tard. L’homme s’est suicidé environ trois heures après l’attaque.
(Avec AFP)
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com