L’Arabie saoudite dans les années 1970: les travaux de l’illustrateur d’architecture américain Carlos Diniz dévoilés

Présentation de la tente du roi Khaled, de Carlos Diniz, commandée par SOM – Charles Pfister (Photo fournie).
Présentation de la tente du roi Khaled, de Carlos Diniz, commandée par SOM – Charles Pfister (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 21 décembre 2023

L’Arabie saoudite dans les années 1970: les travaux de l’illustrateur d’architecture américain Carlos Diniz dévoilés

  • Au cours des années 1960 et 1970, l’illustrateur d'architecture américain Carlos Diniz a représenté sur papier un pays en pleine modernisation dans lequel il ne s’était jamais rendu
  • L’artiste a notamment proposé des représentations de l'aéroport international de Djeddah, du siège social de la Riyad Bank et de l'Université du pétrole et des minéraux

DUBAÏ: Au cours des années 1960 et 1970, l’illustrateur d'architecture américain Carlos Diniz a représenté sur papier un pays en pleine modernisation dans lequel il ne s’était jamais rendu: l'Arabie saoudite.

Une quarantaine de dessins peu connus de l’artiste représentent le Royaume. Ils font partie de très nombreuses archives composées de milliers de dessins réalisés entre les années 1960 et 1990 et récemment redécouvertes par les gestionnaires de sa succession: son beau-fils et sa belle-fille Ian et Carol Espinoza.

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Carlos Diniz à l’œuvre dans son atelier. (Photo fournie)

Plusieurs dessins de Carlos Diniz ont été donnés à des organismes publics, dont la Smithsonian Institution, dans le but de faire connaître son œuvre. «Nous voulions vraiment que son travail soit diffusé plus largement et trouver un moyen de le faire connaître comme il aurait dû l’être», explique Carol Espinoza à Arab News.

Le boom pétrolier du Royaume a incité un certain nombre de cabinets d’architectes américains à proposer différents projets. C’est là qu’intervient Carlos Diniz, qui a visualisé des structures sur commande à travers ses dessins extrêmement détaillés.

«Il travaillait sur ces projets au moment même où l'industrie pétrolière commençait vraiment à se développer et où la richesse commençait à affluer dans le pays», confie Mme Espinoza. «Les architectes sont enclins à s'installer et à construire leurs propres structures là où la culture apparaît de façon soudaine, apportant un témoignage de leur époque.»

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Proposition pour le laboratoire de l'université du roi Abdelaziz, commandé par SOM Chicago – Bruce Gordon en 1979. (Photo fournie)

Si certains des projets proposés à travers les dessins de Carlos Diniz n’ont jamais été concrétisés, son travail donne néanmoins une idée de son imagination et de la société saoudienne de l’époque, marquée par l’édification de la nation.

L’artiste a proposé des représentations de l'aéroport international de Djeddah, du siège social de la Riyad Bank, de l'Université du pétrole et des minéraux ainsi que Jubail Housing. Certaines de ses illustrations les plus intéressantes représentent des cours et des salles de classe remplies d’étudiantes et d’enseignantes dans une aile réservée aux femmes de l’université du roi Abdelaziz.

Parmi les autres établissements représentés, citons l’intérieur du QG de la défense aérienne saoudienne, qui semble avoir été tiré d’un film de science-fiction.

«Il y a beaucoup de visualisation dans ses travaux», indique Mme Espinoza. «À l'époque où cela a été fait [les ordinateurs étaient rares], il s’est peut-être inspiré de films.»

Il a également représenté une grande tente conçue par le cabinet d'architecture Skidmore, Owings & Merrill (SOM) pour le couronnement du roi Khaled, au milieu des années 1970. Elle a pu également être utilisée lorsque le roi parcourait le pays et arrivait dans divers aéroports.

«Cette belle tente a été construite pour qu'il n'arrive pas dans cet aéroport aride, mais dans un espace accueillant et prestigieux. Carlos était probablement attaché à la représentation d’aspects très masculins», souligne Espinoza.

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L’un des croquis de Carlos Diniz pour la présentation de Jubail Housing, commandé par Charles Kober Associates – Huyn Kim. (Photo fournie)

Carlos Diniz, qui habitait dans le sud de la Californie, a entrepris plusieurs projets internationaux (rendus possibles grâce aux télécopieurs). Il exécutait ses travaux avec le souci d’être fidèle aux caractéristiques culturelles des lieux représentés.

«Je pense qu’il était important pour lui qu’ils ne ressemblent pas à la vision occidentale de cette culture. Il fallait qu’on ait l’impression qu’ils avaient été réalisés dans la région», précise Mme Espinoza. «Il prêtait attention au type de vêtements que portaient les gens et à la nature de la faune qui s'y trouvait. D’importantes recherches ont été faites sur ces sujets.»

Quant à ce que Carlos Diniz aurait pu penser de la transformation de l’Arabie saoudite aujourd’hui, Mme Espinoza indique: «Je pense qu’il aurait adoré ce pays et qu’il aurait été ravi de s’y trouver. Il semble que ce soit le genre d’endroit où il aurait trouvé beaucoup à faire et à expérimenter. Il aurait beaucoup apprécié le quartier historique d'Al-Balad, à Djeddah, avec toutes ces sculptures en bois à l'extérieur des bâtiments. C’est un lieu où Carlos aurait pu passer une journée entière à dessiner, parce que c'est ce qu'il aimait faire.»

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Salle de classe de l'université du roi Abdelaziz, 1785. (Photo fournie)

C'est son amour pour les voyages qui a amené Carlos Diniz à développer un intérêt pour l'architecture, jusqu'à sa mort, en 2001. Né en 1928 d'un père brésilien et d'une mère américaine, Carlos Diniz n'avait que 18 ans lorsqu'il s’est engagé dans l'armée américaine. Il avait été affecté à Venise et il a savouré la beauté des monuments romantiques de cette ville célèbre.

«Vous ne pouvez pas vous promener dans Venise sans tomber amoureux de certains bâtiments. C'était devenu un site très important pour lui», affirme Mme Espinoza, qui se rappelle avec tendresse certains de leurs voyages en Europe. «Il y avait toujours un endroit prévu pour qu'il puisse s'asseoir et dessiner pendant des heures», se souvient-elle.

En 1957, de retour aux États-Unis, Carlos Diniz crée sa propre entreprise, formant ainsi une nouvelle génération de créateurs dans le domaine de l'illustration architecturale. «Il n'a pas toujours été la personne la plus facile pour qui travailler, car ses exigences étaient très élevées», fait savoir Mme Espinoza. «Il obligeait les artistes de son studio à refaire quelque chose sur lequel ils avaient passé des journées si ce n’était pas satisfaisant. Mais il les a très bien formés.»

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Centre commercial Al Balad, 1761. (Photo fournie)

Lorsqu’il a pris sa retraite, au milieu des années 1990, Carlos Diniz avait collaboré avec certains des noms les plus célèbres de l'architecture, notamment Frank Gehry, Ieoh Ming Pei et Norman Foster.

«Il faisait référence, car il établissait les critères et le design», précise Mme Espinoza. «Au fond, le véritable objectif de la représentation architecturale est d’encourager les gens à dire: “Je veux y aller, je veux vivre là-bas.” Il a créé les aspects et styles que tout le monde voulait.»

De plus, ses dessins constituent un rappel de l’ère prénumérique. Contrairement aux illustrateurs d’aujourd’hui, la génération d’artistes de Diniz a ajouté une dimension plus personnelle à ses images dessinées à la main.

Même si l’héritage de Carlos Diniz est confirmé par un grand nombre de documents d’archives, Carol Espinoza et son mari désirent faire connaître au plus grand nombre son talent artistique. Selon Mme Espinoza, il se situe quelque part entre le dessin technique et les beaux-arts.

«Nous espérons que les représentations se retrouveront dans un endroit où elles pourront être consultées par les étudiants et les universitaires et qu'elles resteront d'une manière ou d'une autre accessibles au public», conclut Carol Espinoza.

Pour plus d'informations sur Carlos Diniz et son œuvre, visitez carlosdinizart.com

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
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  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.


La gastronomie française : dans l'attente des nouvelles étoiles du Michelin

Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
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  • C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz.
  • tous les chefs étoilés de France ont été conviés et personnes seront récompensées.

METZ, FRANCE : C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d'un événement auquel tous les chefs étoilés de France ont été conviés, ainsi que les personnes qui seront récompensées.

« Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l'immense majorité d'entre eux seront au rendez-vous », a indiqué à l'AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre cette année ses 125 ans.

Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. À la tête d'un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.

« On s'aperçoit que nos clients aujourd'hui n'attendent plus forcément ce qu'on propose. Ils n'ont plus forcément envie de passer trois heures à table, avec un menu carte blanche imposé, des menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 francs par tête", explique-t-il à l'AFP, tout en assurant toutefois "ne pas cracher dans la soupe". 

Sébastien Hisler, le second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg en Moselle, n'est pas de cet avis. « Quand on est dans des établissements comme ça, c'est un lâcher prise et il faut profiter de l'instant. Si c'est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment « waouh ». »

« Les étoiles n'appartiennent pas aux chefs. (...) Ce n'est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin pour être ajouté ou retiré », a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l'AFP.

Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l'an dernier trois étoiles d'un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var), et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes.

« C'est une grande cousinade. C'est vraiment l'esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage de bons plats bien cuisinés, on ne se prend pas la tête », affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle), qui, après sa première étoile remportée l'an dernier, assure être là « sans pression ».

La cérémonie des étoiles aura lieu à 17 heures au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.

La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles. 

Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique, comme ce fut le cas pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c'est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l'Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet.

Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le guide Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale.

« C'est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence », estime auprès de l'AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.

« Malgré lui, et avec lui, le Michelin incarne la gastronomie française », souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. « Il y a de plus en plus de chefs qui s'en méfient et qui s'en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu'il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n'en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement », estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire « Bouillant(e)s ».

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.


Les créations arabes brillent sur les tapis rouges d'Hollywood

 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
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  • Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée
  • L'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury

DUBAÏ : Hollywood a été le théâtre d’une véritable explosion de style arabe sur les tapis rouges ce week-end, avec les célébrités Sophia Bush, Becky G et Jennie éblouissant la scène dans des créations du Moyen-Orient.
Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée. L'ensemble de Bush a été assemblé par Dani Charlton et Emma Rubenstein, le duo de stylistes de mode connu sous le nom de Dani + Emma.

Samedi soir, les chanteuses Becky G et Jennie Kim, membre du groupe de K-Pop Blackpink, ont toutes deux porté des tenues du créateur libanais Zuhair Murad.

La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles.

La robe colonne à col licou a été ornée d'embellissements argentés sur le corsage.

Jennie, qui se fait appeler par son prénom, a présenté un look de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2025 de Murad lors du même événement.

La robe rouge ajustée présentait une double fente avec des clous sur les fentes et un décolleté en forme de cœur. Le look a été complété par une paire de talons de la créatrice jordanienne et roumaine Amina Muaddi.

Elle est montée sur scène vêtue de cette tenue pour recevoir le Global Force Award, un prix décerné aux « chanteurs, auteurs-compositeurs, instrumentistes et producteurs ayant une contribution révolutionnaire à l'industrie musicale », choisis par la publication Billboard à l'échelle mondiale.

« Je suis inspirée par toutes les femmes présentes dans cette salle - et dans le monde entier - qui continuent à franchir les barrières et à laisser leur empreinte sur la scène internationale », a déclaré Jennie lors de son discours de remerciement. « Ce prix est dédié à toutes les femmes qui osent rêver, créer et façonner le monde avec leur vision », a-t-elle ajouté. 

Parmi les lauréats de cette année figurent également Doechii, élue femme de l'année, Erykah Badu, qui a reçu le prix de l'icône, Aespa, groupe de l'année, et Ángela Aguilar, qui a remporté le prix de la percée, entre autres. Parmi les présentateurs figuraient Becky G, Lauren Jauregui, Kali Uchis et Julia Michaels.

Parmi les artistes figuraient Ángela Aguilar, Aespa, Gracie Abrams, Megan Moroney, Muni Long, Tyla et Erykah Badu.

De son côté, la chanteuse américano-mexicaine Aguilar a dédié son moment sur scène aux immigrés : « Je veux profiter de cette occasion pour faire entendre ma voix pour les femmes dont les paroles sont souvent ignorées, pour celles qui laissent derrière elles tout ce qu'elles connaissent en franchissant les frontières », a-t-elle affirmé.