Six nouveaux records pour la dernière édition du festival de lumière Noor Riyadh

Le festival a décroché de nouveaux records du monde qui viennent s’ajouter à ses précédents exploits. En trois années de festival, Noor Riyadh a obtenu quatorze records Guinness. (agence de presse saoudienne)
Le festival a décroché de nouveaux records du monde qui viennent s’ajouter à ses précédents exploits. En trois années de festival, Noor Riyadh a obtenu quatorze records Guinness. (agence de presse saoudienne)
Les Block Cubes de Yinka Ilori – le plus grand skate park temporaire au monde – ont valu au festival son sixième record et présentent une approche surprenante des installations basées sur la lumière. (Photo fournie)
Les Block Cubes de Yinka Ilori – le plus grand skate park temporaire au monde – ont valu au festival son sixième record et présentent une approche surprenante des installations basées sur la lumière. (Photo fournie)
Tapis magique, origine du monde, de l’artiste français Miguel Chevalier, a présenté la plus grande exposition interactive de projection cartographique, proposant un arrangement semblable à un tapis de cellules qui prennent vie sous les pas des visiteurs. (Photo fournie)
Tapis magique, origine du monde, de l’artiste français Miguel Chevalier, a présenté la plus grande exposition interactive de projection cartographique, proposant un arrangement semblable à un tapis de cellules qui prennent vie sous les pas des visiteurs. (Photo fournie)
Le festival comprenait des œuvres phares uniques, telles que les projections d’art vidéo immersives de Superflex dans le quartier financier du roi Abdallah et l’exploration de la lumière et de l’absence de forme par Muhannad Shono dans le district de Jax.
Le festival comprenait des œuvres phares uniques, telles que les projections d’art vidéo immersives de Superflex dans le quartier financier du roi Abdallah et l’exploration de la lumière et de l’absence de forme par Muhannad Shono dans le district de Jax.
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Publié le Mardi 19 décembre 2023

Six nouveaux records pour la dernière édition du festival de lumière Noor Riyadh

  • Le plus grand festival de lumière a tenu sa troisième célébration annuelle du 30 novembre au 16 décembre
  • Au programme, des installations immersives à grande échelle réparties dans cinq pôles principaux de la capitale du Royaume et attirant près de trois millions de visiteurs

RIYAD: Le festival Noor Riyadh 2023, organisé par la Commission royale pour la ville de Riyad, a établi de nouveaux records du monde Guinness pour la troisième année consécutive, avec six titres supplémentaires.

Le plus grand festival de lumière a tenu sa troisième célébration annuelle du 30 novembre au 16 décembre. Au programme, des installations immersives à grande échelle réparties dans cinq pôles principaux de la capitale du Royaume et attirant près de trois millions de visiteurs.

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Le festival a décroché de nouveaux records du monde qui viennent s’ajouter à ses précédents exploits. En trois années de festival, Noor Riyadh a obtenu quatorze records Guinness. (agence de presse saoudienne)

Le festival a décroché de nouveaux records du monde qui viennent s’ajouter à ses précédents exploits. En trois années de festival, Noor Riyadh a obtenu quatorze records Guinness.

Khaled al-Hazani, directeur de Riyadh Art, déclare: «Noor Riyadh 2023 a non seulement illuminé notre ville, mais aussi nos cœurs et nos esprits. Alors que nous clôturons ce chapitre, nous nous réjouissons de la poursuite de l'exposition et de l'enrichissement continu du paysage artistique et culturel de Riyad.»

«Notre démarche visant à transformer la capitale en un pôle mondial dynamique et créatif et en une “galerie sans murs” s’aligne sur les objectifs de l’initiative Vision 2030 de l’Arabie saoudite et nous sommes ravis de contribuer à cette évolution dynamique.»

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Le festival a décroché de nouveaux records du monde qui viennent s’ajouter à ses précédents exploits. En trois années de festival, Noor Riyadh a obtenu quatorze records Guinness. (agence de presse saoudienne)

Dialogue, du designer allemand Christopher Bauder, a créé une dynamique entre les monuments les plus emblématiques de Riyad, la tour d’Al-Faisaliyah et la Kingdom Tower, grâce à un jeu de lumière époustouflant. Il a établi deux records: l’un pour le plus grand nombre de lumières (560) lors d’un spectacle de ce genre sur le seul bâtiment d’Al-Faisaliyah, et l’autre pour le plus grand nombre de lumières utilisées dans un spectacle son et lumière temporaire, illuminant à la fois la tour d’Al-Faisaliyah et la Kingdom Tower.

Desert Swarm, de Studio Drift, a créé le plus grand essaim de drones avec 3 000 appareils. Le festival a également été l’occasion du plus grand nombre de vols de drones en une semaine, illuminant le ciel de spectacles étincelants.

Tapis magique, origine du monde, de l’artiste français Miguel Chevalier, a présenté la plus grande exposition interactive de projection cartographique, proposant un arrangement semblable à un tapis de cellules qui prennent vie sous les pas des visiteurs.

Les Block Cubes de Yinka Ilori – le plus grand skate park temporaire au monde – ont valu au festival son sixième record et présentent une approche surprenante des installations basées sur la lumière.

Le festival Noor Riyadh 2023 est organisé par Jérôme Sans, Pedro Alonzo, Fahad ben Naïf et Alaa Tarabzouni sous le thème «The Bright Side of the Desert Moon». Ses œuvres d’art captivantes explorent la lumière comme force unificatrice en période d’isolement. Elles sont réparties entre le quartier financier du roi Abdallah, le district de Jax, le parc Salam, Wadi Hanifa et Wadi Namar.

Le festival comprenait des œuvres phares uniques, telles que les projections d’art vidéo immersives de Superflex dans le quartier financier du roi Abdallah et l’exploration de la lumière et de l’absence de forme par Muhannad Shono dans le district de Jax.

Alors que le festival vient de s’achever, Noor Riyadh brille toujours de mille feux dans son exposition complémentaire, baptisée «Identités réfractées, avenirs partagés». Cette exposition est organisée par Neville Wakefield et Maya al-Athel et elle présente 32 œuvres d’artistes issus de 16 pays, qui seront exposées jusqu’au 2 mars.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En Arabie saoudite, la tournée des concerts de musique classique pour enfants touche à sa fin

Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
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  • Cette formation réunit Yves Charpentier à la flûte, Violaine Dufès au hautbois, Jean-Christophe Murer à la clarinette, Émilien Drouin au cor d’harmonie et Vincent Legoupil au basson
  • Chaque musicien a pris le temps d’interagir de manière ludique avec le public, répondant aux questions et présentant son instrument

AL-KHOBAR: Après des représentations récentes à Riyad et Djeddah, Le Concert impromptu, un ensemble français de musique de chambre créé en 1991, s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants.

L’énergie était presque palpable lors de ce concert qui s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situés près de la corniche.

Cette formation réunit Yves Charpentier à la flûte, Violaine Dufès au hautbois, Jean-Christophe Murer à la clarinette, Émilien Drouin au cor d’harmonie et Vincent Legoupil au basson.

Ils ont commencé leur récital par Mozart, qui a commencé à composer lorsqu’il était enfant. Ils ont ensuite interprété d’autres œuvres de compositeurs classiques et n’ont pas hésité à plaisanter avec le public en suggérant que ce dernier ne les connaissait peut-être qu’à travers les sonneries de portable.

Le public était majoritairement composé de jeunes enfants accompagnés de leurs parents.

Parmi eux, Aboul Fahimeddine a récemment emménagé à Dhahran avec sa femme, Joana Macutkevic, et leurs deux jeunes filles. Dès qu’il a entendu parler du concert, il a pris des billets pour tout le monde.

«Ma famille et moi sommes venus de Norvège il y a quelques mois. Nous avons appris qu’il y avait un concert. Nous sommes très attentifs à ce qui se passe dans la région d’Al-Khobar parce que nous vivons ici dans le camp résidentiel d’Aramco», a confié M. Fahimeddine à Arab News.

Ses deux filles, vêtues de jolies robes bleu et blanc, étaient visiblement ravies d’être là.

«J’ai hâte de voir de quels instruments les musiciens joueront et à quoi ressemblera la scène. Je faisais du piano, mais j’ai dû arrêter les cours à cause de la pandémie», a expliqué avant le spectacle Kaja, 11 ans, à Arab News.

Stella, 8 ans, aime chanter. Elle est heureuse. «Je suis aussi contente que Kaja», a-t-elle affirmé. «Au collège, nous avons commencé à apprendre le xylophone.»

La famille Fahimeddine est venue au concert pour profiter de cette expérience, mais aussi dans le but d’établir des liens avec d’autres familles récemment arrivées dans le Royaume et de faire partie de la communauté créative naissante de la région.

«La musique est une langue universelle. Nous n’avons pas besoin de parler la même langue pour éprouver du plaisir et ressentir les mêmes émotions», a souligné Joana Macutkevic à Arab News. «J’espère que le concert permettra aux filles de s’intéresser aux instruments et à la musique», a-t-elle ajouté.

Chaque musicien a pris le temps d’interagir de manière ludique avec le public, répondant aux questions et présentant son instrument.

Les artistes jouaient en groupe, mais ils avaient également des parties solistes. À la fin, Violaine Dufès a pris les devants et elle a demandé au public de claquer des doigts, d’applaudir et d’émettre des sons spécifiques pendant que ses collègues musiciens jouaient.

«Vous êtes désormais tous musiciens», a-t-elle lancé à des spectateurs visiblement sous le charme.

L’événement était organisé par les alliances françaises en partenariat avec l’ambassade de France en Arabie saoudite et d’autres organisations françaises.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Molières 2024: Laurent Lafitte, Ludivine Sagnier et Roschdy Zem parmi les têtes d'affiche

Le réalisateur français Roschdy Zem (Photo, AFP).
Le réalisateur français Roschdy Zem (Photo, AFP).
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  • Organisée aux Folies Bergère et diffusée en léger différé sur France 2, la cérémonie est animée cette année par l'humoriste Caroline Vigneaux
  • Pour le Molière du comédien dans le théâtre public, Roschdy Zem (Une journée particulière) est en

PARIS: La 35e Nuit des Molières départage lundi soir les meilleurs spectacles et interprètes de l'année au théâtre, avec Ariane Ascaride, Roschdy Zem, Ludivine Sagnier ou encore Laurent Lafitte parmi les candidats à l'une des récompenses.

Organisée aux Folies Bergère et diffusée en léger différé sur France 2, la cérémonie est animée cette année par l'humoriste Caroline Vigneaux.

C'est la pièce "Courgette", mise en scène par Paméla Ravassard et Garlan Le Martelot, adaptée du roman "Autobiographie d'une courgette", qui domine les nominations en figurant dans sept catégories. Elle devance "Le cercle des poètes disparus" (six nominations), inspirée, 35 ans après, de l'histoire du film avec Robin Williams en professeur anticonformiste.

Ludivine Sagnier est nommée pour la première fois pour le Molière du seul/e en scène, pour l'adaptation du "Consentement" de Vanessa Springora, spectacle qui tourne depuis 2022, face à Dominique Blanc, Franck Desmedt et Eva Rami.

Deux fois nommée pour le prix de la révélation féminine, en 2018 et 2023, Vanessa Cailhol ("Courgette") fera pour sa part face à Laetitia Casta, Marina Hands et Emmanuelle Bercot pour le Molière de la meilleure comédienne dans le théâtre public.

Pour le Molière du comédien dans le théâtre public, Roschdy Zem ("Une journée particulière") est en lice, aux côtés de Laurent Lafitte, qui vient d'annoncer son départ de la Comédie-Française ("Cyrano de Bergerac"), de Micha Lescot ("Richard II") et de Charles Berling ("Après la répétition /Persona").

Du côté du théâtre privé, Ariane Ascaride est citée pour le Molière de la meilleure comédienne pour "Gisèle Halimi, une farouche liberté", tout comme Noémie Lvovsky ("Vidéo club"), Cristiana Reali ("Un tramway nommé désir") et Pascale Arbillot ("Interruption").

Chez les comédiens, Vincent Dedienne est en compétition grâce au spectacle "Un chapeau de paille d'Italie". Il a pour concurrents Maxime d'Aboville ("Pauvre Bitos - le dîner de têtes"), Stéphane Freiss ("Le cercle des poètes disparus") et Thierry Frémont ("Le repas des fauves").

Pour le meilleur spectacle musical, "Spamalot" de Pierre-François Martin-Laval, adapté de l'œuvre des Monty Python, est nommé face au "Mamma Mia" de Catherine Johnson, "L'opéra de quat'sous" de Thomas Ostermeier et "Molière, le spectacle musical" de Ladislas Chollat.


En Autriche, le souvenir de la «Neuvième» de Beethoven 200 ans après

Une figurine du compositeur allemand Ludwig van Beethoven est vue dans la boutique de souvenirs du musée Beethovenhaus, où Beethoven a passé certains de ses étés et composé des sections de sa Neuvième Symphonie, le 30 avril 2024 à Baden bei Wien, Autriche (Photo, AFP) .
Une figurine du compositeur allemand Ludwig van Beethoven est vue dans la boutique de souvenirs du musée Beethovenhaus, où Beethoven a passé certains de ses étés et composé des sections de sa Neuvième Symphonie, le 30 avril 2024 à Baden bei Wien, Autriche (Photo, AFP) .
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  • Et c'est à Vienne qu'il réservera la primeur de la 9e symphonie, le 7 mai 1824
  • Bien qu'il ait vu le jour en Allemagne en 1770, c'est dans la patrie de Mozart que le prodige a passé la majeure partie de sa vie

VIENNE: L'Europe célèbre mardi le 200e anniversaire de la symphonie n°9 de Beethoven, oeuvre mythique qui a retenti pour la première fois à Vienne après avoir notamment vu le jour dans la quiétude de cures thermales près de la capitale autrichienne.

"C'est ici qu'il a beaucoup travaillé à sa symphonie chorale", explique dans la bâtisse de Baden louée trois étés de suite par le célèbre compositeur sa directrice, Ulrike Scholda.

Transformée en musée, "la maison de la Neuvième" montre une exposition pour l'occasion, tandis que le chef-d'œuvre de Beethoven devenu un symbole universel des célébrations humanistes résonnera en soirée lors de concerts anniversaires à Vienne, Paris ou encore à Milan.

Dans la modeste demeure de villégiature de Ludwig van Beethoven, on peut voir un piano sur lequel il a joué pour des voisins, Baden étant alors une mise au vert d'aristocratie accompagnée d'artistes.

Il y est venu "au moins 15 fois", entouré d'admirateurs et de généreux mécènes.

Il y soignait ses maux nombreux et y puisait l'inspiration, dans la sérénité des eaux de la station, se ressourçant aussi lors de grandes balades dans les forêts des horizons.

Une lettre envoyée en 1823 démontre le stress intense qui le dévorait pour livrer au commanditaire, la Société philharmonique de Londres, cette oeuvre monumentale dans la dernière période créatrice de sa vie.

Porte à porte

Bien qu'il ait vu le jour en Allemagne en 1770, c'est dans la patrie de Mozart que le prodige a passé la majeure partie de sa vie.

Et c'est à Vienne qu'il réservera la primeur de la 9e symphonie, le 7 mai 1824.

La veille, il s'était précipité en calèche de porte en porte pour "inviter des personnalités à honorer son concert de leur présence", raconte à l'AFP l'historienne de la musique Birgit Lodes.

"Il avait trouvé un coiffeur pour le grand soir", s'amuse-t-elle, Beethoven étant passé à la postérité avec un style débrayé et une grosse tignasse grise en liberté.

D'une durée d'environ 70 minutes - presque deux fois supérieure à celle de partitions comparables -, l'oeuvre conquit immédiatement la salle comble, qui réserva au maître un accueil triomphal.

Ce dernier était présent sur scène, dos au public, pour donner le tempo à l'orchestre. Atteint de surdité, il ne remarqua pas l'enthousiasme du public... avant qu'un musicien ne lui fasse signe de se retourner.

Bien que semblant familière dès la première écoute, la symphonie n°9 a brisé les normes de ce qui était alors un genre "uniquement orchestral", en "intégrant la voix et donc le texte", analyse la musicologue Angelika Kraus.

Klimt, Béjart et Netflix 

Son idée d'introduire un choeur final sur l'Ode à la joie du poète Friedrich von Schiller a paradoxalement rendu sa musique plus susceptible d'être instrumentalisée politiquement, notamment par les nazis et les communistes.

Les versets sont "relativement ouverts en termes d'interprétation idéologique", souligne Mme Kraus, même s'ils "transmettent surtout un sentiment d'unité".

D'ailleurs, un extrait du dernier mouvement réarrangé par Herbert von Karajan est devenu à partir de 1972 l'hymne du Conseil de l'Europe. En 1985, l'UE, encore appelée Communauté européenne, l'a adopté à son tour.

Gustav Klimt s'est inspiré de la symphonie pour sa célèbre frise du palais de la Sécession, Maurice Béjart lui a consacré un ballet et d'Orange Mécanique à la Casa del Papel sur Netflix, elle a la cote sur les écrans.

"On ne se lasse pas de l'écouter car elle est pleine de surprises et de rebondissements, tout en restant agréable à l'oreille", commente Ulrike Scholda.

Devant la maison de Beethoven à Baden, Jochen Hallof, 67 ans, estime que sa rencontre avec la 9e symphonie lorsqu'il était enfant l'a conduit sur le "chemin de l'humanisme".

"L'humanisme mondial, nous en avons particulièrement besoin à l'heure actuelle. Nous devrions écouter davantage Beethoven au lieu de faire la guerre", dit-il.