PARIS: Femi The Scorpion, le danseur professionnel béninois de 24 ans, est devenu dans les rues de Paris un véritable transporteur de bonheur. Sa mission: connecter les passants par la danse et la musique. C’est pour les Parisiens «un antidépresseur mobile».
Sur son skate électrique, baffle dans une main et valise dans l'autre, Femi incarne la gaieté. Les vidéos qu’il a faites, dans lesquelles il lance des flashmobs, ont enflammé les réseaux sociaux et ont semé des étincelles de bonheur. Dans un monde âpre, il est celui qui amène le bonheur, rassemblant petits et grands autour de sa piste de danse urbaine.
La rue n'est pas le début, mais un tournant dans le parcours de Femi – comme une réponse à l’impératif de distance imposé par la pandémie. Son look coloré cache un homme discret qui laisse les autres parler de lui comme d'un «antidépresseur ambulant» ou encore «simplement ce qu’il manque à Paris».
Chanteur, chorégraphe et danseur renommé, il a conquis le cœur des passants. Sa valise, mystérieuse, laisse augurer de nouvelles surprises. «L'ouverture d'esprit, le peps, le punch» qu'il insuffle à travers ses performances créent une bulle de légèreté dans un quotidien parfois pesant
Sa démarche va au-delà de la danse: c'est une invitation à oublier les soucis. Il s’adresse à tout le monde et transcende les générations. La rue devient son terrain d'expression, un lieu où il partage son amour de la vie.
Femi, c'est l'histoire d'un artiste qui, au-delà des frontières, a choisi Paris comme scène pour exprimer sa quête: répandre la joie. À travers son énergie débordante et ses performances étonnantes, il s'impose comme un rayon de lumière.