Johnny Depp: «Ce qui se passe en Arabie saoudite dans le domaine créatif et artistique est extraordinaire»

Johnny Depp à Djeddah lors de sa rencontre avec un groupe restreint de journalistes. (Photo, Huda Bashatah)
Johnny Depp à Djeddah lors de sa rencontre avec un groupe restreint de journalistes. (Photo, Huda Bashatah)
Johnny Depp à Djeddah lors de sa rencontre avec un groupe restreint de journalistes. (Photo, Huda Bashatah)
Johnny Depp à Djeddah lors de sa rencontre avec un groupe restreint de journalistes. (Photo, Huda Bashatah)
Johnny Depp, Maiwenn et Moe Al-Turki pour la première régionale du film Jeanne du Barry (Photo fournie)
Johnny Depp, Maiwenn et Moe Al-Turki pour la première régionale du film Jeanne du Barry (Photo fournie)
L'acteur Johnny Depp, en smoking noir, posant pour des photos sur le tapis rouge. (Photo, Huda Bashatah)
L'acteur Johnny Depp, en smoking noir, posant pour des photos sur le tapis rouge. (Photo, Huda Bashatah)
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Publié le Lundi 11 décembre 2023

Johnny Depp: «Ce qui se passe en Arabie saoudite dans le domaine créatif et artistique est extraordinaire»

  • Le Festival international du film de la mer Rouge a accueilli l’acteur Johnny Depp et la cinéaste et actrice Maïwenn lors de la première dans la région Mena de Jeanne du Barry
  • À l’occasion d’une rencontre en petit comité avec des journalistes, la star hollywoodienne a exprimé son admiration pour le Royaume qui «réussit à offrir de nouvelles opportunités aux jeunes»

DJEDDAH: De passage au Festival international de la mer Rouge à Djeddah pour la première régionale du film Jeanne du Barry, où il incarne le roi Louis XV, la star hollywoodienne Johnny Depp a exprimé son admiration pour le Royaume qui, à travers l’ouverture et le soutien au secteur artistique et créatif, «réussit à offrir de nouvelles opportunités aux jeunes».

«Je crois que ce qui se passe ici en Arabie saoudite en ce qui concerne les débouchés artistiques et créatifs tels que l'art et le cinéma est extraordinaire. Cette ouverture permet de donner plus d’opportunités à tout le monde. Ce qui semble vraiment prospérer ici, c’est la culture de la jeunesse», a-t-il déclaré lors d’une rencontre en petit comité avec un groupe de journalistes en marge du festival. «Le titre du festival “Votre histoire, votre festival” est par ailleurs bien choisi, car il insuffle espoir et confiance aux cinéastes en herbe.»

Il a par ailleurs exprimé son admiration pour la riche Histoire du Royaume et il a avoué que la perspective de tourner en Arabie saoudite le séduisait: «C'est si beau! Il y a tellement de mystère, tellement de vues magnifiques et époustouflantes et l'Histoire qui se trouve ici est fascinante. Je viendrai ici avec plaisir pour faire un film.»

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 Le film emmène le public dans un voyage à la cour de Louis XV, où le roi s'éprend de Jeanne du Barry, une courtisane présentée par un comte ambitieux en quête des faveurs royales. (Photo fournie)

La vedette hollywoodienne, qui n’en est pas à sa première visite du Royaume (Johnny Depp a confié avoir participé au festival de musique MDLBEAST qui se tient annuellement à Riyad [«une expérience surréaliste»]), a foulé le tapis rouge quelques jours auparavant, accompagnée de la cinéaste et actrice Maïwenn pour la première arabe du film Jeanne du Barry. Le film emmène le public dans un voyage à la Cour de Louis XV, où ce dernier s'éprend de Jeanne du Barry, fille du peuple et courtisane devenue première favorite du roi. Ce sixième long-métrage de Maïwenn a été présenté hors compétition en ouverture du 76e Festival de Cannes.

Depp y livre une performance fascinante dans le rôle de Louis XV. L'acteur y est juste, entre gravité et malice, incarnant un roi taiseux et romantique tandis que la réalisatrice et actrice incarne de manière experte Jeanne, une femme pleine d'esprit. Autour de la scandaleuse gravite aussi un casting prestigieux: Benjamin Lavernhe (merveilleux), Pierre Richard, Noémie Lvovsky, India Hair et Pascal Greggory.

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L'affiche du film Jeanne du Barry

 

«J’aimerais beaucoup jouer encore dans des films français»

La star hollywoodienne s’est confiée à Arab News en français sur ce deuxième rôle en langue française, dans un film français. «Les réserves que j’avais dans un premier temps pour la tenue d’un rôle principal dans un film français ont été balayées grâce au soutien de Maïwenn», souligne-t-il.

 La réalisatrice française Maïwenn, qui tient le rôle de Madame du Barry, la courtisane attitrée du roi, Louis XV pose sur le tapis rouge du festival international du film de la Mer Rouge. (Photo fournie)
 La réalisatrice française Maïwenn, qui tient le rôle de Madame du Barry, la courtisane attitrée du roi, Louis XV pose sur le tapis rouge du festival international du film de la Mer Rouge. (Photo fournie)

«Je n'étais pas inquiet de jouer en français, mais ma principale préoccupation était de respecter le bon français, et notamment le français “royal”. De respecter la manière dont le roi Louis XV s'adressait aux différentes branches de son gouvernement et de son peuple», précise-t-il. «Je voulais que la langue devienne instinctive dans ma tête, qu'elle devienne une seconde nature, afin que je ne pense plus à la prononciation.»

L’acteur comprend parfaitement la langue, mais dans le contexte de Jeanne du Barry, «il y a des mots qui n’existent plus aujourd’hui, donc quand je changeais des choses dans les dialogues, il fallait faire attention. C’était un défi.»

La seule fois où Johnny Depp a été aperçu dans un film français, c’était pour une courte apparition dans le film Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants, d’Yvan Attal, en 2004. «J’aimerais beaucoup jouer encore dans des films français», indique-t-il avec un sourire soulignant son admiration pour Louis de Funès. Passionné d’Histoire, il confie également avoir beaucoup lu et tenté de comprendre comment le roi se comportait avec les différentes personnes de la Cour.

 

« Un lien profond avec Jeanne du Barry »

De son côté, la cinéaste Maïwenn («Pardonnez-moi», «Polisse» «Le bal des actrices», «Mon roi», «ADN») déclare à Arab News en français avoir tenu à raconter l’histoire de cette jeune femme et tout autant à l’incarner, parce que dès qu’elle a découvert Jeanne (en 2006 dans le film «Marie-Antoinette», de Sofia Coppola) elle a senti qu'elle partageait un lien profond avec ce personnage. «J’ai passé plus de seize ans à lire et me documenter sur Jeanne. Je suis tombée amoureuse d’elle, de son histoire, de son époque. J’ai eu l’impression d’être choisie.» La réalisatrice explique avoir «passé des années à consacrer son temps à décrypter tous ses souvenirs, les événements majeurs qui ont marqué sa vie, ses phrases célèbres. Je la sens si proche. L’expérience a été libératrice ». « Mais tout en m'étant beaucoup documentée,  j’ai aussi laissé infuser l’imaginaire », précise-t-elle.

Sur la difficulté de réaliser et jouer à la fois, Maïwenn avoue qu’elle savait que ce serait un défi, mais elle a «senti qu'il y avait tellement de similitudes entre elle et Jeanne du Barry qu’il valait mieux faire les deux et le regretter que ne pas faire les deux et le regretter», conclut-elle.

 

*Le film Jeanne du Barry a bénéficié du fonds de soutien du Festival international de la mer Rouge (Red Sea Fund) dans sa phase de coproduction.


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

 


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.