Sommet saoudo-africain: le prince héritier réaffirme la condamnation saoudienne des violations israéliennes à Gaza

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a réaffirmé vendredi la condamnation par le Royaume des violations israéliennes dans la bande de Gaza et du déplacement forcé des Palestiniens qui se trouvent dans l’enclave. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a réaffirmé vendredi la condamnation par le Royaume des violations israéliennes dans la bande de Gaza et du déplacement forcé des Palestiniens qui se trouvent dans l’enclave. (SPA)
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Publié le Samedi 11 novembre 2023

Sommet saoudo-africain: le prince héritier réaffirme la condamnation saoudienne des violations israéliennes à Gaza

  • Le prince Mohammed ben Salmane a prononcé un discours lors du Sommet saoudo-africain à Riyad
  • «Nous espérons lancer de nouveaux investissements saoudiens d’une valeur de plus de 25 milliards de dollars dans divers domaines», a déclaré le prince héritier saoudien lors du sommet

RIYAD: Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a réaffirmé vendredi la condamnation par le Royaume des violations israéliennes dans la bande de Gaza et du déplacement forcé des Palestiniens qui se trouvent dans l’enclave.

«Nous condamnons les violations du droit international par les autorités de l’occupation israéliennes dans la bande de Gaza», a indiqué le prince héritier saoudien dans son discours d’ouverture lors du Sommet saoudo-africain à Riyad.

Ce sommet vise à renforcer les liens stratégiques et économiques entre l’Arabie saoudite et les pays africains.

Il a ajouté dans son discours que l’Arabie saoudite avait fourni plus de 45 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro) pour des projets humanitaires et de développement dans 54 pays africains. Le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief) a également fourni une aide supplémentaire de 450 millions de dollars à 46 pays africains, a mentionné le prince héritier.

Il a annoncé le lancement d’une nouvelle initiative d’un milliard de dollars pour fournir de l’eau aux pays africains sur une période de dix ans. «Nous sommes désireux de développer la coopération, le partenariat et les liens commerciaux, et nous sommes heureux d’annoncer le lancement de l’Initiative de développement du roi Salmane en Afrique», a déclaré le prince héritier. 

«Nous espérons également lancer de nouveaux investissements saoudiens d’une valeur de plus de 25 milliards de dollars dans divers domaines», a-t-il ajouté. Le prince héritier a annoncé que le Royaume financerait des exportations d’une valeur de 10 milliards de dollars et fournirait 5 milliards de dollars de financement supplémentaire pour le développement du continent africain jusqu’en 2030.

«Le Royaume désire soutenir des solutions innovantes afin de rembourser la dette africaine, comme il l’a fait lors de sa présidence du G20 en 2020 pour lancer des initiatives visant à suspendre les paiements du service de la dette pendant la pandémie pour les pays à faible revenu, et mettre en place l’initiative du Cadre commun pour les traitements de dette dans de nombreux pays africains», a-t-il ajouté.

«Le royaume d’Arabie saoudite soutient le développement durable et reconnaît le droit de chaque pays à utiliser ses ressources et ses capacités. Nous réaffirmons notre engagement à garantir la sécurité et la durabilité des approvisionnements énergétiques, à tirer profit de toutes les sources d’énergie, à développer des carburants alternatifs et à fournir de la nourriture à plus de 750 millions d’Africains.

«Nous souhaitons organiser l’Expo 2030 à Riyad afin de présenter une version sans précédent de cette exposition qui pourrait contribuer à projeter un avenir meilleur pour l’humanité», a-t-il également indiqué.

 «Nous comptons sur votre participation pour mettre en lumière le rôle important de l’Afrique, ses ressources humaines et naturelles, ses opportunités de croissance et ses perspectives d'avenir.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.