CASABLANCA: Le Festival International du Film de Marrakech, pour sa 20ème édition, se prépare à accueillir deux films marocains en compétition pour l'Étoile d'or. Du 24 novembre au 2 décembre 2023, le FIFM célèbre le cinéma dans toute sa diversité, avec une attention particulière portée à la production cinématographique marocaine.
Une vitrine
Le FIFM, offre une scène internationale aux réalisations cinématographiques venues des quatre coins du globe. Cette année, le Maroc y brille particulièrement avec deux films en compétition officielle : «La Mère de tous les mensonges» d’Asmaa El Moudir et «Les Meutes» de Kamal Lazraq, deux œuvres qui ont déjà su émouvoir et convaincre la critique lors de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.
They have arrived! Meet #marrakechfestival 20th edition selection from around the globe ?⭐️ ! 75films from 36 countries will be screening in several sections Line up available on : https://t.co/KqnctZJX0z#20thedition pic.twitter.com/UzAy7jv0o0
— Marrakech International Film Festival (@Marrakech_Fest) November 2, 2023
Grand large
Au-delà de la compétition, le FIFM est une mosaïque culturelle où 75 films de 36 pays différents se côtoient. De la Séance de Gala, avec ses premières régionales de films attendus, aux sections spéciales qui honorent les réalisateurs de renommée internationale, chaque moment du festival invite, comme souvent lors des grandes célébrations du 7ème art, à voyager à travers les différentes narrations et esthétiques du cinéma mondial.
Pour autant, le cinéma marocain bénéficie d'une attention toute particulière avec six longs-métrages récents, y compris «Mora est là»de Khalil Zaïri et «Moroccan Badass Girl» de Hicham Lasri, qui seront révélés en première mondiale.
Cependant, la compétition officielle sera disputée. C'est un tremplin pour les talents émergents, avec une liste de 14 films représentant pas moins de 13 pays. Parmi ceux-ci, les deux représentants marocains se distinguent, mais sont loin de faire consensus parmi la critique.
Parmi les prétendants à l'Étoile d'Or, on trouve des œuvres marquantes telles que « Banel et Adama » de Ramata-Toulaye Sy, qui tisse des liens culturels entre la France, le Sénégal et le Mali, et « Bye Bye Tibériade » de Lina Soualem, un documentaire poignant qui capture les résonances personnelles et collectives de la Palestine, la France, la Belgique et le Qatar.
L'ingéniosité cinématographique se poursuit avec « City of Wind » de Lkhagvadulam Purev-Ochir, une œuvre franco-mongole qui explore les nuances des interactions humaines à travers des paysages vastes et des traditions culturelles ancestrales. Ou encore, « Disco Afrika: une histoire malgache » de Luck Razanajaona qui offre une plongée dans l'âme de Madagascar et sa diaspora, en mêlant musique et récit social.
Alors que le festival approche à grands pas, l'intégralité des films en compétition ainsi que la riche programmation du FIFM peuvent être explorées sur le site officiel du festival, promesse d'une édition qui ravira les amoureux du grand écran.