La Syrie peut-elle rester à l'écart de la guerre de l'ombre entre Israël et l'Iran ?

Des véhicules militaires israéliens sont déployés à Majdal Shams, sur le plateau du Golan (Photo, AFP).
Des véhicules militaires israéliens sont déployés à Majdal Shams, sur le plateau du Golan (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 01 novembre 2023

La Syrie peut-elle rester à l'écart de la guerre de l'ombre entre Israël et l'Iran ?

  • Dépendant de Téhéran et du Hezbollah, le gouvernement syrien d'al-Assad pourrait n'avoir d'autre choix que de se ranger du côté du Hamas
  • Les Syriens disent que leur «cœur est avec Gaza», mais une décennie de guerre et de sanctions les a laissés trop épuisés pour se battre

LONDRES: Les Syriens craignent de plus en plus que les frappes aériennes et les incursions répétées d'Israël n'entraînent le pays dans la guerre qui s'intensifie entre Israël et le Hamas, prolongeant ainsi la décennie d'existence de la Syrie en tant que champ de bataille par procuration.

Au cours des trois semaines qui ont suivi l'assaut meurtrier du Hamas contre des sites situés de l'autre côté de la frontière israélienne de la bande de Gaza, Israël a lancé des attaques contre les aéroports civils syriens d'Alep et de Damas, dont une frappe simultanée le 12 octobre.

Près de deux semaines plus tard, les forces de défense israéliennes ont tué huit soldats lors d'un raid dans le sud de la Syrie, prétendument en réponse à des tirs de roquettes lancés la veille depuis le territoire syrien.

Ce lundi, des avions de combat israéliens ont à nouveau frappé ce que Tel Aviv considère comme des sites de lancement de roquettes en Syrie et des cibles du Hezbollah au Liban, apparemment en réponse à de précédentes attaques de ce type sur le territoire israélien.

Une photo prise dans la ville de Sdérot, dans le sud d'Israël, montre un incendie après un bombardement israélien sur le nord de la bande de Gaza, le 29 octobre 2023, dans le cadre des batailles entre Israël et le mouvement palestinien Hamas (Photo, AFP).

«Depuis la guerre du Liban en 2006, nous avons anticipé une confrontation directe avec Israël ou une véritable guerre entre les États-Unis et l'Iran sur le sol syrien», a déclaré Diana, 37 ans, comptable installée aux Émirats arabes unis, dont le nom a été modifié pour préserver son anonymat. Ayant quitté la Syrie en 2022 après avoir perdu l'espoir d'une reprise économique, elle a révélé à Arab News qu'elle craignait que «toute guerre à ce stade puisse rayer mon pays de la carte».

La recrudescence des frappes menées par l’Armée de défense d'Israël (FDI) s'inscrit dans un contexte d'hostilités depuis l'éclatement de la guerre civile en Syrie en 2011. Israël n'a pas hésité à lancer des centaines de raids aériens dans le nord de la Syrie, affirmant souvent que ses cibles étaient les forces soutenues par l'Iran et le Hezbollah. L'argument est que Téhéran, l'un des plus grands alliés du président syrien Bachar al-Assad, a déployé son Corps des gardiens de la révolution islamique et ses forces de procuration dans différentes parties de la Syrie, notamment près du plateau du Golan annexé par Israël.

En outre, divers acteurs, dont les États-Unis, la Russie et la Turquie, ainsi que des milices étrangères et régionales et des groupes terroristes, ont mené des batailles sur le territoire syrien. Associé à des sanctions économiques sévères, l'impact a dévasté l'infrastructure, l'économie et les citoyens du pays. En 2021, World Vision a estimé que le bilan économique de la guerre en Syrie dépassait les 1 200 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,95 euro) et, en supposant que la guerre prenne fin cette année-là, le fardeau devrait s'alourdir jusqu'en 2035 de 1 700 milliards de dollars supplémentaires au rythme actuel.

Un soldat israélien prend position près de la base militaire israélienne de Har Dov sur le Mont Hermon, un avant-poste stratégique et fortifié au carrefour entre Israël, le Liban et la Syrie, le 10 octobre 2023 (Photo, AFP).

Yara, 48 ans, mère de deux enfants, dont le nom a également été modifié, fait écho aux préoccupations de Diana. Après avoir quitté la Syrie en 2019 pour commencer une nouvelle vie au Royaume-Uni, Yara pensait que la guerre syrienne commençait à s'estomper, mais les récents événements à Gaza l'ont amenée à «craindre que les années tumultueuses de 2012 à 2018, lorsque la guerre était à son apogée, ne reviennent».

Elle a indiqué à Arab News qu'elle revivait maintenant les horreurs des affrontements de 2018 à Beit Sahem, qui était proche de sa maison dans le sud-est de Damas.

«Les Syriens sont fatigués de la guerre», a signalé à Arab News, Joshua Landis, titulaire de la chaire Sandra Mackey et directeur du centre d'études sur le Moyen-Orient à l'université d'Oklahoma. «Depuis plusieurs années, Israël bombarde la Syrie chaque semaine. La Syrie est le principal canal par lequel les armes iraniennes parviennent au Hezbollah libanais.»

«Le gouvernement syrien préférerait ne pas être coincé au milieu de la guerre de Gaza, mais il n'a pas vraiment le choix car il dépend à la fois de l'Iran et du Hezbollah. L'Iran lui fournit la majeure partie de son pétrole, échappant ainsi aux sanctions américaines strictes contre les importations de pétrole en Syrie. Le Hezbollah a aidé la Syrie à gagner la guerre contre les forces d'opposition.»

Mais l'Iran ne semble pas favorable à une extension du conflit au Moyen-Orient. Lors d'une réunion d'urgence de l'Assemblée générale des Nations unies jeudi, Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a déclaré que son gouvernement n'était pas favorable à une extension de la guerre, mais a averti que si les bombardements israéliens sur la bande de Gaza se poursuivaient, les États-Unis «ne seraient pas épargnés par ce feu».

Il a également précisé qu'il était «totalement erroné» de la part de Washington d'accuser Téhéran d'attaques contre ses forces sans fournir de preuves. Cette déclaration intervient alors que des avions américains ont frappé la semaine dernière deux sites dans l'est de la Syrie qui, selon le Pentagone, ont été utilisés par le Corps des gardiens de la révolution islamique et ses mandataires, après deux nouvelles attaques présumées contre les forces américaines en Syrie et en Irak.

Un drone soulève un drapeau du Hezbollah au-dessus d'Aaramta, à la frontière israélienne, le 21 mai 2023, à l'approche de l'anniversaire du retrait israélien du Liban-Sud en 2000 (Photo, AFP).

L'Iran, qui soutient à la fois le Hamas et le Hezbollah, a nié tout rôle dans l'assaut du Hamas du 7 octobre, mais l'a également décrit comme une victoire de la «résistance antisioniste».

Selon Landis, «les Iraniens ne semblent pas vouloir d'une escalade». Il a souligné que «l'Iran et le Hezbollah ont tous deux refusé d'établir des lignes rouges qui déclencheraient leur implication dans la bande de Gaza. Ils ont néanmoins proféré des menaces générales, soutenant le Hamas et les Palestiniens».

L'une des raisons pour lesquelles une guerre totale contre Israël «ne semble pas être à l'ordre du jour», d’après Landis, «est la pauvreté des "États de la résistance"», qui comprennent la Syrie, le Liban, l'Irak, le Yémen et Gaza.

En chiffres

  • 2,3% = Contraction prévue du PIB réel de la Syrie en 2023.

 

  • 60% = Augmentation prévue du taux d'inflation cette année.

 

  • 80% = Perte de valeur de la livre syrienne au cours de la période mai-août.

L'économie syrienne est «complètement en ruine», tandis que l'économie libanaise est en chute libre depuis 2019, lorsque ses banques et son gouvernement sont tombés en faillite, a signalé Landis. L'Irak et l'Iran sont également en difficulté, ce dernier étant «impatient de sortir des sanctions».

Quoi qu'il en soit, de nombreux Syriens, dans leur pays et à l'étranger, ont exprimé leur solidarité avec Gaza par le biais de manifestations et des réseaux sociaux. Des organisations syriennes d'aide et de la société civile, dont Molham Team et Mart, ont manifesté leur soutien aux Palestiniens en lançant des dons et des campagnes d'éducation.

Marwan Alrez, le chef du groupe Mart, a publié une vidéo sur Instagram dans laquelle il affirme que la douleur et la perte partagées peuvent être la principale raison pour laquelle les Syriens sont solidaires des Palestiniens. Plus de douze ans de conflit et d'isolement du reste du monde ont déplacé plus de la moitié de la population, poussé plus de 90% des Syriens sous le seuil de pauvreté et tué plus de 306 000 personnes, selon les chiffres de l'ONU.

«Les Syriens ressentent une grande affinité avec les Palestiniens», a expliqué Landis. «Les Syriens sont horrifiés par les représailles brutales qu'Israël inflige aux habitants de Gaza. Bien qu'ils soutiennent normalement tout gouvernement qui bombarde les forces syriennes et les agents iraniens dans la région, même les groupes d'opposition syriens ont commencé à s'exprimer contre Israël. Les Syriens sont déchirés. Leur cœur est avec les Gazaouis, mais ils sont épuisés par la guerre.»

Un convoi de véhicules de l'ONU traverse des bâtiments endommagés dans la ville syrienne de Qouneitra, sur le plateau du Golan, le 26 mars 2019 (Photo, AFP).

Yara a déclaré que les images de femmes palestiniennes vêtues de leurs robes de prière évoquaient des souvenirs douloureux des affrontements qui ont eu lieu près de chez elle en Syrie. «Les autorités nous avaient demandé d'évacuer, mais nous n'avions nulle part où aller», a-t-elle raconté.

Décrivant comment elle et sa famille ont traversé cette période périlleuse, Yara a révélé: «Je portais mon ensemble de prière et je me réunissais avec mes enfants, ma mère et mon mari dans une pièce – la plus sûre de notre maison – afin d'être ensemble si nous mourions ou si nous étions piégés sous les décombres.

«Je doute que ce qui reste de mon pays puisse survivre à une autre guerre.»

Dans des commentaires envoyés par courriel à Arab News, Camille Alexandre Otrakji, un analyste canadien d'origine syrienne, a déclaré que les Syriens ordinaires reconnaissent clairement l'épuisement des ressources économiques de leur pays et la diminution des capacités de leurs forces armées à la suite de plus d'une décennie de conflit.

«Toutefois, certains éléments souhaitent que l'ensemble de l'axe de la résistance soit impliqué dans la guerre en cours, même si la Syrie ne peut pas – et ne doit pas – supporter ce fardeau», a signalé Otrakji.

Des soldats de l'armée syrienne hissent le drapeau national à Qouneitra en 2018, quatre ans après avoir perdu le contrôle de la région aux mains des rebelles (Photo, AFP).

Landis, le spécialiste de la Syrie, n'exclut pas l'éclatement d'un conflit régional, citant en exemple l'attaque surprise du Hamas contre Israël.

«Personne ne pensait que le Hamas avait la capacité d'infliger un coup aussi dur à Israël», a-t-il déclaré à Arab News.

«Le Hezbollah, qui a accumulé un stock de plus de 100 000 roquettes, pourrait infliger des douleurs considérables au nord d'Israël. Nous avons eu un aperçu de ses capacités lors de la guerre de 2006 avec Israël. Israël a dévasté le Liban avec ses vastes raids de bombardement, qui visaient à “ramener le Liban au Moyen-Âge”, selon un général israélien.

«Les israéliens semblent avoir réussi à créer une dissuasion, mais on ne sait jamais combien de temps cette dissuasion durera. Tout le monde pensait que le Hamas avait été dissuadé, mais c'était faux. Lors de l'opération "Cast Led", Israël a infligé aux habitants de Gaza un taux de mortalité de 100 pour 1, et voilà où nous en sommes: le Hamas n'a pas été dissuadé.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bombardements israéliens meurtriers à Gaza, nouvelles évacuations de Rafah

Des chars de l'armée israélienne prennent position dans le sud d'Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (File/AFP)
Des chars de l'armée israélienne prennent position dans le sud d'Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (File/AFP)
Short Url
  • Joe Biden a estimé samedi qu'un cessez-le-feu était possible «demain» dans la guerre entre Israël et le Hamas si le groupe palestinien relâchait les otages
  • La branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram le décès samedi d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant

RAFAH, Territoires Palestiniens : L'armée israélienne a mené samedi de nouveaux bombardements meurtriers dans la bande de Gaza notamment à Rafah, et ordonné de nouvelles évacuations de cette ville du sud du territoire palestinien, menacée d'une offensive terrestre d'envergure.

Alors que les efforts de médiation en vue d'une trêve et de la libération d'otages semblent s'enliser, le président américain Joe Biden a lui estimé samedi qu'un cessez-le-feu était possible «demain» dans la guerre entre Israël et le Hamas si le groupe palestinien relâchait les otages.

Joe Biden a abordé le sujet après avoir averti Israël, mercredi, qu'il cesserait de lui fournir des obus d'artillerie et d'autres armes s'il attaquait Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, tout en déplorant que des civils aient été tués par le largage de bombes américaines.

Ces dernières heures, des journalistes de l'AFP, des médecins et des témoins ont fait état de frappes à travers le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de sept mois de guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.

L'entrée des aides humanitaires à Gaza est quasiment bloquée selon l'ONU depuis que les troupes israéliennes ont pénétré lundi dans l'est de Rafah et pris le point de passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois transportant des aides vitales à une population menacée de famine.

Au moins 21 Palestiniens ont été tués dans des bombardements dans le centre de la bande de Gaza et transportés à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, ce qui porte à 34.971 le bilan des morts, en majorité des civils, dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Des corps recouverts d'une toile blanche gisent sur le sol dans une cour de l'hôpital. Un homme se penche sur un sac mortuaire, serrant une main couverte de poussière. Les pieds d'un cadavre dépassent d'une couverture.

- «Où devrions-nous aller?» -

A Rafah, où s'entassent selon l'ONU quelque 1,4 million de Palestiniens pour la plupart déplacés par les bombardements israéliens et les combats, d'intenses frappes aériennes ont visé un secteur proche du point de passage, selon des témoins.

Des bombardements ont également touché le nord de la bande de Gaza, un territoire pauvre d'environ 40 kilomètres de long et 10 de large où vivent quelque 2,4 millions d'habitants.

L'armée a fait état «de dizaines de terroristes tués dans l'est de Rafah».

Défiant les mises en garde internationales contre une offensive majeure à Rafah, les troupes israéliennes mène depuis mardi des incursions dans l'est de la ville, après plusieurs ordres d'évacuation lancés par l'armée aux habitants de la zone.

Environ 300.000 Palestiniens ont quitté les quartiers est depuis le premier ordre d'évacuation le 6 mai, selon l'armée.

Un ordre similaire samedi indique que les zones désignées dans l'est de Rafah ont été «le théâtre d'activités terroristes du Hamas».

Des journalistes palestiniens ont été ensuite vus démonter leurs tentes et ranger leur matériel, s'apprêtant à quitter le secteur.

«Nous sommes perdus. Que devons-nous faire? Où devrions-nous aller?», déplore Wissam Yassin, une journaliste.

Farid Abou Eida, qui avait fui la ville de Gaza pour Rafah, est contraint de trouver un nouveau refuge. «La situation devient de plus en plus dangereuse et les bombardements se rapprochent. Nous ne savons pas où aller. Il n'y a plus d'endroit sûr.»

- Décès d'un otage selon le Hamas -

Dans le nord de la bande de Gaza, l'armée a émis des ordres d'évacuation de Jabaliya et Beit Lahia, et fait état d'une «opération d'envergure» dans le quartier de Zeitoun dans la ville de Gaza. Selon elle, le Hamas «essaye de se reconstruire» dans plusieurs zones.

Les ordres d'évacuation ont été qualifiées d'«inacceptables» par le président du Conseil européen Charles Michel, qui a appelé Israël à ne pas mener une «opération terrestre à Rafah».

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre une «catastrophe humanitaire colossale» en cas d'assaut à Rafah, ville considérée par Israël comme le dernier bastion du Hamas dans le territoire palestinien.

Rappelant l'opposition de l'UE sur ce point, le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell a jugé «intolérable» l'évacuation de la population massée à Rafah vers des «zones non sûres» était «intolérable».

La branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram le décès samedi d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant.

Elle a imputé sa mort à des «blessures subies après que des avions de combat sionistes (israéliens) ont pris pour cible le lieu où il était détenu il y a plus d'un mois».

Sollicitée, l'armée n'a pas souhaité commenter l'information dans l'immédiat.

En soirée, des milliers de personnes ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer le retour des otages. «Ramenez les maintenant!», lit-on sur une pancarte brandie par un manifestant.

- Tensions à l'Eurovision -

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque contre Israël, faisant plus de 1.170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.

Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, voisin de Rafah, fermé par Israël pendant trois jours après des tirs de roquettes du Hamas, l'acheminement de l'aide reste «extrêmement difficile», selon le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

Samedi, de nouvelles roquettes ont été tirées de Rafah vers le passage d'aides de Kerem Shalom près de Rafah, selon l'armée.

A des milliers de kilomètres de là, la guerre à Gaza qui agite plusieurs universités dans le monde, s'est invitée aussi à l'Eurovision de la chanson qui se tient à Malmö en Suède, sur fond de protestation contre la participation israélienne au concours.

 

-Deux médecins tués -

Par ailleurs, les services de sécurité civile du Hamas ont annoncé dimanche que deux médecins avaient été tués dans des frappes israéliennes sur la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.

«Les corps du docteur Mohammed Nimr Qazat et de son fils, le docteur Youssef, ont été découverts en raison d'une frappe sur la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, et ils ont été transférés à l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa» de la ville, a indiqué cette source.


Les autorités saoudiennes accueillent le premier groupe de pèlerins du Hajj arrivant à Médine

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Short Url
  • Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins,
  • La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction

RIYAD : La présidence des Affaires religieuses en Arabie saoudite a accueilli le premier groupe de pèlerins arrivés à Médine à la Mosquée du Prophète pour accomplir le pèlerinage du Hajj, comme l’a rapporté vendredi l'agence de presse saoudienne.

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d'orientation dans leurs langues respectives.

Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins, de créer une atmosphère de dévotion religieuse et de garantir le succès de leur voyage de foi.

La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction, conformément aux aspirations et aux directives des dirigeants saoudiens.


La Royal Saudi Air Force a achevé sa participation à l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis

La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
Short Url
  • Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs
  • L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes

RIYAD : Les Forces aériennes royales saoudiennes ont achevé vendredi leur participation à l'exercice multinational « Desert Flag » sur la base aérienne d'Al-Dhafra aux Émirats arabes unis, a annoncé le ministère saoudien de la Défense.

La RSAF a pris part à cet exercice aux côtés des forces d’un certain nombre de pays alliés.

Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs, notamment en favorisant l’échange d'expériences militaires, en renforçant la préparation et l'efficacité au combat, ainsi qu’en consolidant les relations avec les forces participantes.

 Il a également souligné le professionnalisme du personnel de la RSAF.

L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes.

La force aérienne saoudienne a participé avec six avions de chasse F-15SA, ainsi qu'avec des équipages aériens, techniques et de soutien, tout en effectuant 80 sorties de jour et de nuit en assurant des ravitaillements en vol.