RIYAD: La compagnie British Airways a annulé ses long-courriers prévus pour l’année prochaine vers plus de 15 destinations, selon un article de la BBC News.
L’article indique que les vols seront supprimés vers trois des destinations de la compagnie au Moyen-Orient: Mascate, Djeddah et Abu Dhabi. D’autres routes, dont Riyad, Bahreïn et Koweït figurent toujours à ce jour sur la liste des destinations desservies.
Par ailleurs, la compagnie aérienne suspendra temporairement ses vols vers Sydney, Bangkok et San José au cours de l’été 2021.
Les lignes vers des villes d’Amérique du Nord, telles que Pittsburgh, Calgary et Charleston, ont elles aussi été supprimées, au même titre que les vols vers Séoul, Kuala Lumpur et Osaka. Les vols vers les Seychelles, une destination de vacances d’hiver populaire auprès des Anglais, ont également été supprimés.
British Airways s’est abstenue de tout commentaire, mais la BBC a déclaré avoir reçu des appels de passagers qui lui signalaient que leurs voyages prévus en 2021 avaient été annulés et qu’ils attendaient de savoir s’ils allaient recevoir un remboursement ou un coupon pour échanger leurs billets d’avion.
Selon la chaîne britannique, la compagnie aérienne a présenté ses excuses et indiqué que les clients des vols annulés avaient droit à un remboursement intégral.
Cette nouvelle survient alors que de nombreuses autres compagnies aériennes ont été contraintes de réduire leur personnel et leurs itinéraires en raison de la baisse des tarifs engendrée par la pandémie de coronavirus (Covid-19).
En effet, peu de temps avant, la compagnie aérienne British Airways avait expliqué avoir été touchée «comme jamais auparavant» par la pandémie, avec des pertes qui ont même dépassé celles de la crise financière de 2008 et des attaques terroristes de septembre 2001 sur le World Trade Center à New York.
Les pertes s’élèvent à près de 4 milliards de livres sterling (1 livre sterling = 1,10 euro) pour le premier semestre de cette année.
Par ailleurs, la compagnie aérienne a fait la une des journaux cet été quand elle a licencié quelque 10 000 personnes dans le cadre des mesures qu’elle a prises pour économiser de l’argent et limiter l’épuisement de ses réserves de trésorerie en raison de la baisse considérable du nombre de passagers.
En octobre, elle a également annoncé le remplacement de son PDG, Alex Cruz, par le PDG irlandais de la compagnie Aer Lingus, Sean Doyle.
Au préalable, la British Airways avait déclaré qu’elle ne s’attendait pas à voir les vols internationaux retrouver leur niveau d’avant la pandémie avant l’année 2023, en dépit du lancement de plusieurs nouveaux vaccins contre la Covid-19.
En outre, la nouvelle souche du virus détectée dans plusieurs pays, notamment au Royaume-Uni, a incité l’Arabie saoudite à suivre l’exemple de plus de 30 autres pays et à interdire pendant une semaine les vols internationaux à destination et en provenance du Royaume.
Les Saoudiens qui étaient censés rentrer de Londres la même nuit où l’arrêt du trafic a été annoncé ont été escortés et logés dans des hôtels jusqu’à nouvel ordre.
Les recherches se poursuivent sur la nouvelle souche de Covid-19. La Grande-Bretagne a néanmoins initié un protocole de verrouillage de niveau 4, qualifiant la situation d’«incontrôlable».
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.