La sécheresse qui sévit dans le pays ces trois dernières années et la faible pluviométrie ont aujourd’hui des répercussions catastrophiques sur l’agriculture et les ressources en eau du pays qui sont en train de s’amenuiser progressivement. La menace qu’elles ne soient pas renouvelées et qu’elles s’assèchent en raison des épisodes de forte chaleur qui s’allongent de plus en plus, sous l’effet du réchauffement climatique, laisse craindre le pire. Cela risque de provoquer une catastrophe sans précédent pour la sécurité alimentaire du pays.
Baisse drastique du niveau du barrage de Sidi El Barrak
Ce fait est révélateur d’un sérieux problème de gestion des ressources en eau dont dispose le pays. Depuis 2017, année au cours de laquelle le transfert d’eau a démarré, seulement 16 % des apports en eau collectés au niveau de l’ouvrage ont été mobilisés. Pendant plus de quinze ans, les apports en eau au niveau du barrage de Sidi El Barrak auraient pu être davantage mobilisés pour les besoins en eau potable et l’agriculture.
Aujourd’hui, c’est le contraire qui risque d’advenir, à savoir une surexploitation des apports en eau de ce dernier. Or, à cause des années de sécheresse qui se sont succédé et de la faible pluviométrie, le niveau de ce barrage a drastiquement baissé. D’après les chiffres avancés par Raoudha Gafrej, au 17 octobre 2023, il ne contiendrait plus, en effet, que 74 millions de m3 d’eau, correspondant au stock le plus bas jamais enregistré pour cet ouvrage et qui représente 25% de sa capacité actuelle.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.