GAZA: Le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien du Hamas a annoncé que 50 personnes avaient été tuées "durant la dernière heure" mardi soir dans "plusieurs secteurs" de la bande de Gaza.
Dans l'après-midi, le ministère de la Santé du Hamas avait annoncé que 5 791 personnes, en grande majorité des civils parmi lesquels plus de 2 300 enfants, avaient été tuées depuis le 7 octobre et le début des frappes israéliennes sur le territoire palestinien.
Une journaliste de l'AFP a vu des proches amener des corps et des blessés dans un hôpital du sud de la bande de Gaza.
Mardi après-midi, rendant visite à des troupes qui se préparent à une probable opération au sol, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, leur a expliqué que l'armée israélienne "était en train de frapper très fortement l'ennemi".
Lundi, "durant nos attaques, nous avons porté à l'ennemi le coup le plus dur qu'il ait eu à subir sur une seule journée".
L'armée israélienne a par ailleurs annoncé en début de soirée avoir repoussé une incursion en Israël depuis la mer d'un commando du Hamas "dans le secteur du kibboutz Zikim", à trois kilomètres au nord de la frontière avec la bande de Gaza.
L'armée israélienne mène depuis le 7 octobre des frappes sur le territoire palestinien de 2,4 millions d'habitants, en représailles aux attaques du Hamas menées par des commandos venus de la bande de Gaza, par la mer et par les airs, sous une pluie de roquettes.
Selon Israël, ces attaques inédites par leur violence et leur ampleur dans l'histoire d'Israël, ont tué plus de 1 400 personnes, en majorité des civils de tous âges, mortes après avoir été fauchées par les balles, brûlées vives ou mutilées, surprises dans leurs villages ou dans une rave-party, en plein Shabbat, le jour de repos hebdomadaire juif.
Les combattants du Hamas retiennent environ 220 otages enlevés le jour de l'attaque.